Placés en centre de rétention en Turquie, tous deux ont été expulsés vers la France. Ils ont ensuite été placés en garde à vue le 28 décembre dernier, selon les informations du Parisien.
Alors que le parquet national antiterroriste (PNAT) avait ouvert une enquête préliminaire pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», le jeune homme a expliqué qu'il avait emmené sa mère en vacances en Turquie. Ce dernier, fiché S depuis 2017 pour des soupçons de radicalisation islamiste, aurait donc souhaité changer les idées de sa mère, après le décès brutal de sa soeur.
Après vingt-quatre heures d'audition, la mère de 64 ans a été relâchée sans aucune charge. Cependant, le parquet antiterroriste a décidé de présenter le fils à un juge en vue d’une mise en examen à l’issue de quatre jours de garde à vue. Mais après enquête, le magistrat antiterroriste n'a pas suivi l'avis du parquet et a décidé de le placer sous le statut de témoin assisté. Un fait très rare dans un dossier de terrorisme islamiste. L'homme a ainsi été laissé libre.
Pour se justifier, le magistrat a déclaré que les premiers éléments d'enquête n'étaient mis en évidence et qu'aucun contact entre le fils et un quelconque jihadiste en Syrie ne pouvait être établi.
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