
« On redevient un secteur interdit, c’est le désespoir de nouveau », a déploré auprès de l’AFP Malika Seguineau, du Prodiss (syndicat national du spectacle musical et de variété), après l’interdiction des concerts debout décidée lundi par le gouvernement. « Pour freiner le variant Omicron » qui alimente la hausse des contaminations au Covid-19, le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi soir le retour des jauges, fixées à 2.000 personnes maximum en intérieur et 5.000 en extérieur. Et les concerts debout seront tout bonnement interdits.
Ces mesures, adoptées quelques minutes plus tôt en Conseil des ministres, s’appliqueront « à compter de lundi pour une durée de trois semaines ». « On a bien conscience de ce qui se passe avec la crise sanitaire, mais on a joué le jeu du pass sanitaire depuis cet été - et on jouera celui du pass vaccinal - et on a joué le jeu du masque. C’est terrible. Nous n’avons pas été consultés », a encore regretté la responsable du Prodiss.
« J’échangeais avec des producteurs concernés par des tournées: elles vont être annulées car il n’y a plus aucune disponibilité sur l’année 2022 entre toutes les dates reportées et les nouveaux spectacles », a-t-elle ajouté. Le secteur du spectacle vivant dans les musiques actuelles croyait avoir fourni des garanties avec le concert test d’Indochine au printemps dernier.
La présence « à un concert n’a pas été associée à un sur-risque de transmission du (Covid-19) lors d’un concert en configuration debout, sans distanciation physique, chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée », avait précisé à l’époque l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce concert avait eu lieu avant la flambée de l’épidémie provoquée par les variants Delta et Omicron.
« On avait prouvé qu’on ne prenait pas plus de risque en venant chez nous qu’en prenant le métro », a insisté Malika Seguineau, qui rappelle que les « pertes de chiffre d’affaires du secteur sont estimées à 80-85% en 2021 ». « Nos entreprises sont fragilisées, souligne-t-elle. On nous dit que ces mesures sont pour trois semaines, mais on n’a aucune certitude ».
Et de marteler: « Dans notre secteur, on ne redémarre pas en 48 heures, il faut relancer l’intégralité de la machine et réhabituer le spectateur à revenir dans nos lieux ». « On espère que les tournées de printemps et les festivals d’été ne seront pas en difficulté. On va vite se retourner vers le ministère de la Culture et le ministère à Bercy pour réactiver les mesures de soutien », conclut-elle.
« L’Etat va demeurer aux côtés de ceux qui seront impactés par ces nouvelles mesures, circonscrites dans le temps et adaptées à l’évolution de la situation sanitaire », a réagi lundi soir la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur son compte Twitter, saluant le « courage » et la « responsabilité » du monde de la culture face à la crise sanitaire.
Vos réactions
Donc, ce n'est pas une faute.
La faute c'est de vouloir encore du Macron
" je voudrai encore Macron " exact c'est du futur ( j'espère bien que non ! ), mais ce peut être aussi du conditionnel présent !
Donc, ce n'est pas une faute.
Heu... Je voudrai, c'est du futur non?
" je voudrai encore Macron " exact c'est du futur ( j'espère bien que non ! ), mais ce peut être aussi du conditionnel présent !
Et un manuel de grammaire cela vous tenterais ! voudraiS , NE vous EN déplaise !
Heu... Je voudrai, c'est du futur non?
J’ai voulu Macron et je voudrai encore Macron à l’avenir, n’en vous déplaise.
Et un manuel de grammaire cela vous tenterais ! voudraiS , NE vous EN déplaise !
J’ai voulu Macron et je voudrai encore Macron à l’avenir, n’en vous déplaise.
Vous avez voulu Macron alors faut assumer maintenant
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