
Invité de Télématin sur France 2, Dominique Farrugia a notamment évoquer la sclérose en plaques, une maladie à cause de laquelle depuis cinq ans il doit se déplacer en fauteuil roulant. Le réalisateur a notamment affirmé qu'être handicapé en France aujourd'hui signifie que l'on devient "un citoyen de seconde zone". Et d'expliquer: "Vous êtes un peu comme dans une boule à neige. On vous secoue et on vous pose. [...] Vous ne pouvez pas partager les mêmes loisirs que les autres parisiens, c'est impossible" .
Et d'évoquer les problèmes de chômage qui touche 70% des personnes handicapées. "On manque de carottes et de bâtons pour pousser les entreprises à travailler avec des personnes en situation de handicap. Ce n'est pas parce qu'on est en situation de handicap que tout ne fonctionne plus" .
Enfin, à la question de savoir si le réalisateur a encore le "handicap honteux", il affirme: "Je n'ai plus le handicap honteux mais je l'ai eu, surtout lorsque la maladie était invisible. C'est-à-dire que j'avais une autonomie de marche pas génial. J'étais obligé de m'accrocher parce que je perdais l'équilibre et que j'avais des grosses crises de fatigue qui vont avec cette maladie chronique. Aujourd'hui, je l'ai plus. J'ai gagné en 'J'emmerde les autres'. Je n'arrivais pas à le formuler autrement, je suis désolé.".
Vos réactions
Il se prends pour qui lui , on s en fout de lui et moi aussi je l emmerde
Espèce de gros con de prolo
Bravo Monsieur Farrugia, vous avez bien raison. Je vous admire.
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