D'Angelo 
De Paris à Marseille et de Lille à Bordeaux, des dizaines de milliers d'opposants au pass sanitaire ont défilé pour le cinquième samedi consécutif contre le dispositif généralisé dans la plupart des lieux publics, une mobilisation légèrement moins suivie que la semaine passée selon les autorités. Un total de 214.845 personnes ont manifesté partout en France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, contre 237.000 personnes le week-end dernier, le plus haut du mouvement lancé au coeur de l'été.
Dans la capitale, où les autorités ont décompté 13.900 manifestants, les deux principaux cortèges ont battu le pavé derrière un large éventail de mots d'ordre tels que "libérons la France", "stop coronafolie" ou "reprends ton pass Macron et dégage".
"Il y a une division entre ceux qui ont le pass, et donc des privilèges, et les autres", a dénoncé Béatrice Cazal, 47 ans, qui défilait à l'appel de l'ex-figure du Rassemblement national Florian Philippot et son mouvement des Patriotes. "Vous êtes encore plus que la semaine dernière. Jamais la France ne s'était levée un 15 août pour sa liberté", s'est enthousiasmé M. Philippot à la fin de la manifestation.
Dans le défilé parisien concurrent organisé par des "gilets jaunes", Yann Fontaine, un clerc de notaire de 30 ans venu de l'Indre, a vu dans le pass sanitaire "une mesure liberticide, ségrégationniste". Deux cortèges distincts se sont aussi formés à Lyon. "Je ne comprends pas ces demi-mesures sur le pass: obligatoire pour les restaurants, mais pas les relais-routiers, les infirmières mais pas les policiers", y a rouspété Josiane Chaine, une retraitée de 69 ans vaccinée qui "ne supporte plus le mépris du gouvernement".
Nombre de manifestants lors des différentes journées de manifestations contre le pass sanitaire depuis le 17 juillet
Au moins 47.700 manifestants, selon la police, ont défilé sans incident samedi dans le Sud-Est, un foyer majeur de contestation. Ils étaient 22.000 à Toulon (19.000 la semaine dernière) et 6.000 à Nice (10.000 le 7 août).
Quelque 7.500 personnes ont défilé à Montpellier, 6.000 à Marseille, 3.000 à Lyon et 2.650 à Lille, une affluence comparable à celle du week-end précédent, et encore 4.200 à Bordeaux, contre 3.300 la semaine passée, selon les préfectures.
Les manifestants accusent le gouvernement de sous-estimer la protestation anti-pass sanitaire. Le collectif militant Le Nombre Jaune a recensé samedi dernier plus de 415.000 participants "minimum".
D'Angelo laurence boccolini Samuel Paty donald trump audrey fleurot
Vos réactions
Vous connaissez le concept de minorité de blocage ?
Oui c'est bien chiant d'ailleurs, c'est toujours les minorités qui emmerdent la majorité parce qu'ils se font le plus entendre... Et du coup, les restrictions ou décisions qui vont à leur encontre pénalisent la majorité...
Pas contre le pass, mais il faut que ce gouvernement dise les choses : c'est une obligation.
A partir de là les choses sont dites et on ne prend pas les gens pour des personnes qui ne comprendraient pas. Et on laisse les personnes qui sont vraiment contre l'obligation manifester, elles seront déjà moins nombreuses...
Pour les anti pass (le pass n'est absolument pas contraignant pour moi) sachez qu'en Hongrie le pass est en place depuis le mois de mars, au Danemark , Israël, usa (certains etats) Québec, Espagne ,Italie Chine ont mis en place des pass (plus ou moins dégradé selon les pays etc.) La France est juste dans le droit fil de beaucoup autres pays .
Pour info Perone n'a plus aucune fonction reconnue et est en passe d'être interdit d'exercer.
enfin l'économie est en déserrance au niveau mondial, et La France n'est pas pire, sachant que tant qu'on prendra le PIB et la croissance comme paradigme on ne prendra pas "l'économie" par le bon bout de la lorgnette. Quand la demande fléchie (en France par exemple le tourisme , l'aviation la restauration régressent) la croissance n'est pas au rendez vous, mais les mesures prises (quoi qu'il en coute) permettent aux entreprises d'être encore présentes et je peux désormais aller dans les bars et restaurants habituels. trop facile de voir le verre à moitié vide!
Ce qui est bien avec ce site web, c'est qu'on voit tout des suites pour qui ils sont pour. Vu le nombre d'article sur le pass sanitaire, et pourquoi c'est pas bien, jean marc morandini doit certainement etre contre. Enfin de tout facon c'est un blog, donc bon. Par contre c'est pas bien de ne pas dire clairement ce qu'on pense.
Je vais rajouter que 200.000 manifestants dans tout la France, c'est une ( petite ) minorité, donc au zef.
Le pass sanitaire c'est la méthode choisie pour inciter à se vacciner les procrastinateurs, ceux qui ne sont pas contre mais qui envisageaient de le faire plus tard (mais quand?). Mais ces personnes qui attendent ne se rendent pas compte qu'elles rallongent la période d'incertitude, le port du masque, etc...
Donc quand des personnes disent être pour le vaccin mais contre le pass et qu'elles ne sont pas vaccinées, elles sont le problème tout autant que les anti-vaccins.
Le gouvernement se refuse encore à rendre le vaccin obligatoire pour tous, mais pour combien de temps? Attendent-ils le vaccin Sanofi pour ceux qui refusent les vaccin actuels?
@Ste'ph : bien dit : précis et direct !
Personnellement je suis vaccinée... et anti pass.
Le pass ne sert absolument à rien, à part faire chier le monde. Cela n'empêche en rien les clusters de se former. On peut être malades, transmettre la maladie aussi. Le vaccin n'a jamais eu la prétention d'empêcher les personnes de l'attraper, juste d'éviter autant que faire se peut une forme grave.
Je vous signale que 90% des hospitalisés ne sont pas vaccinés et en quoi le passe sanitaire vous gêne-t-il? Je l'ai donné au ciné : y'en a pour 5 secondes !!!!
Pour ceux qui sont d'accord avec le pass sanitaire, je vous invite à lire le dernier livre du Professeur Perronne (livre totalement sourcé) Vous comprendrez comment l'État a tué l'économie, à privé son peuple de vie sociale, de liberté, pour des raisons autres que sanitaires, avec des personnes, qui le conseillent, à différents niveaux, gouvernement, agences de santé, labos etc. qui avaient des avantages bien personnels sans rapport avec le sanitaire...et avec la complicité des médias... L'Etat brandit le spectre de la peur et je parie que la prochaine étape est le spectre de la peur sur les enfants.
L'Etat c'est nous puisque nous avons la chance de pouvoir les élire démocratiquement.
Si ça ne te plaît pas (ou à ton Professeur Perronne) faites vous élire et changez les choses
Et moi aussi, maintenant, je n'ai aucune confiance dans les dires de ce Mr. Les faits lui ont donnés tort.
Personnellement je suis vaccinée... et anti pass.
Le pass ne sert absolument à rien, à part faire chier le monde. Cela n'empêche en rien les clusters de se former. On peut être malades, transmettre la maladie aussi. Le vaccin n'a jamais eu la prétention d'empêcher les personnes de l'attraper, juste d'éviter autant que faire se peut une forme grave.
Le pass sanitaire c'est la méthode choisie pour inciter à se vacciner les procrastinateurs, ceux qui ne sont pas contre mais qui envisageaient de le faire plus tard (mais quand?). Mais ces personnes qui attendent ne se rendent pas compte qu'elles rallongent la période d'incertitude, le port du masque, etc...
Donc quand des personnes disent être pour le vaccin mais contre le pass et qu'elles ne sont pas vaccinées, elles sont le problème tout autant que les anti-vaccins.
Le gouvernement se refuse encore à rendre le vaccin obligatoire pour tous, mais pour combien de temps? Attendent-ils le vaccin Sanofi pour ceux qui refusent les vaccin actuels?
Tout a faire d'accord, le pass sanitaire existera probablement tant que le nombre de personnes vaccinées sera insuffisant pour apporter l'immunité collective....et je ne comprends donc pas bien comment des anti-vax et des anti-pass peuvent manifester ensemble puisque les uns obligent les autres...
Pour ceux qui sont d'accord avec le pass sanitaire, je vous invite à lire le dernier livre du Professeur Perronne (livre totalement sourcé) Vous comprendrez comment l'État a tué l'économie, à privé son peuple de vie sociale, de liberté, pour des raisons autres que sanitaires, avec des personnes, qui le conseillent, à différents niveaux, gouvernement, agences de santé, labos etc. qui avaient des avantages bien personnels sans rapport avec le sanitaire...et avec la complicité des médias... L'Etat brandit le spectre de la peur et je parie que la prochaine étape est le spectre de la peur sur les enfants.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?