07/08/2021 14:02

Coronavirus: Dès lundi, les mariés et leurs invités devront présenter leur pass sanitaire dans tout lieu en location pour l’évènement

A compter du lundi 09 août, date de promulgation de la loi sur l’extension du pass sanitaire, les mariés et leurs invités devront présenter une preuve de non-contamination au Covid-19 dans tout lieu en location pour l’évènement.

Dès lundi, le pass sanitaire sera donc obligatoire dans les lieux loués pour un mariage, mais pas dans les endroits privés, comme les maisons de famille. «A partir du moment où vous louez un établissement, que ce soit un château, un restaurant ou une salle de réception, le pass sanitaire sera exigé», a expliqué la présidente de l’Union des Professionnels Solidaires de L'Evénementiel (UPSE), Mélissa Humbert-Ferrand, sur BFMTV.

L’UPSE estime à un milliard d’euros le manque à gagner en 2021 pour l’ensemble des entreprises concernées par les mariages, après une année dramatique sur le plan économique pour en 2020. Habituellement, hors crise exceptionnelle liée à la pandémie de Covid-19, le secteur rapporte 3 milliards d’euros de ventes.

«Par défaut, pour les établissements loués, ce sera aux mariés de se charger du contrôle des pass sanitaires», a expliqué Mélissa Humbert-Ferrand, à la tête de l’UPSE. «On invite les mariés à anticiper et à réclamer les justificatifs de chaque invité avant la cérémonie, afin que le jour J, il n'y ait plus que les tests de dernière minute à contrôler».

Autre option mise sur la table : inclure cette obligation dans le contrat de location, ce qui permettrait aux gérants de s’assurer de la vérification du pass sanitaire et aux mariés de ne pas perdre de temps dans cette tâche fastidieuse. D’autant que ces derniers ne sont pas habilités à vérifier l’identité des invités pour s’assurer de la conformité du pass sanitaire.

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Vos réactions

Portrait de lucieat
7/août/2021 - 16h03

C'est un moindre mal, toujours mieux que de faire des mariages en comité restreint à 10 et avec le masque. Au moins les participants pourront être libres de faire la fête, mais les anti-tout ne l'ont pas compris