16h40: Le procureur de la République de Toulouse prend la parole: "Nous sommes visiblement dans un homicide conjugal. Plus de 2.500 actes et procès verbaux ont été réalisés et des moyens considérables ont été mis en place. La personne disparue n'a pas été retrouvée à ce jour. La mère et le beau père de Cédric Jubillar ont été remis en liberté sans charge.
Cédric Jubillar a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et placé sous mandat de dépôt. Son téléphone portable a fonctionné jusqu'à 22h55. Il y a 180 appels de la part de Cédric Jubillar sur le téléphone de sa part pendant la nuit. Les explications de Cédric sont qualifiées de "contradictoires" par le magistrat instructeur.
Cette disparition a été qualifiée d'inquiétante car il n'est pas normal qu'une femme disparaisse en pleine nuit, en hiver, sans son sac, sans chargeur, sans lunette, sans son véhicule.
La thèse de l'accident a très vite été écartée, ni chute, ni accident. Le suicide ou le départ volontaire est en contradiction totale avec tous les éléments du dossier. Elle souhaitait quitter définitivement le domicile et s'installer avec un autre homme.
Nous avons souhaité fermer les portes, c'est à tour que nous avons vérifier les personnes de son entourages, comme son nouveau compagnon pour vérifier qu'ils étaient hors de cause.
C'est donc désormais l'instruction criminelle qui est privilégié. On se trouve donc sur une présomption de crimes dont l'auteur pourrait-être Cédric Jubillar qui reste présumé innocent. Le contexte de séparation était très conflictuel et donnait lieu à de nombreuses disputes. Il pouvait se montrer brutal, grossier et agressif, y compris avec ses enfants, surveillant son épouse, essayant même de la géolocaliser.
Le soir des faits, les gendarmes sont interpellés par plusieurs éléments., en particulier le fait que Cédric Jubillar est occupé à faire une machine quand les gendarmes arrivent à 4h50 du matin. A l'intérieur de la machine, la couette du lit de Delphine. Il est établi également que la voiture a été bougée pendant la nuit. Il n'y a pas de sang trouvé sur les lieux, mais il faut préciser le déroulé des faits. Cédric Jubillar affirme qu'il n'y a pas eu de dispute ce soir là. Or son fils de 6 ans, affirme qu'il y a eu une violente dispute ce soir là. Deux voisines confirment les cris ce soir là à 23h07.
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15h45: LE POINT SUR CE QUE L'ON SAIT:
Cédric Jubillar a été mis en examen vendredi pour "meurtre aggravé", six mois après la disparition de son épouse, Delphine Jubillar, 33 ans, une infirmière du Tarn et mère de leurs deux enfants.
Placé en garde à vue mercredi, il a été déféré dans la matinée devant un juge d'instruction au palais de justice de Toulouse. Le procureur de Toulouse doit donner une conférence de presse vers 16h00.
"A ce stade du dossier, sans corps, sans connaître les origines d’un décès dont on ignore jusqu’à la réalité, retenir une intention homicide est ahurissant", a dénoncé Jean-Baptiste Alary, l'avocat de Cédric Jubillar.
Interrogé sur d'éventuels aveux pendant sa garde à vue, une source proche de l'enquête a dit à l'AFP que le peintre-plaquiste avait "maintenu ses déclarations malgré de longs interrogatoires. Et dément toute implication dans la disparition de sa femme".
"Les auditions se sont terminées vers 03H00 du matin (vendredi)", a confié à l'AFP son avocat, Me Alary.
Mercredi, Cédric Jubillar, sa mère et son beau-père avaient été placés en garde à vue, des incohérences ayant été relevées entre différents témoignages. Mais la mère et le beau-père ont été relâchés, selon le procureur.
Cédric Jubillar avait signalé aux gendarmes la disparition de la mère de ses deux enfants de 2 et 6 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines, près d'Albi. Le couple était en instance de divorce.
Selon la version du mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison le 15 décembre vers 23H00 pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d'une doudoune blanche et avec son téléphone portable. Les chiens seraient revenus à la maison sans elle, selon le mari?
Réveillé vers 04H00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se serait alors rendu compte de l'absence de son épouse et aurait téléphoné à des amies de cette dernière, habitant le village, pensant qu'elle pouvait se trouver chez l'une d'elles. Il a ensuite appelé la police.
Ces derniers jours, des médias ont révélé des éléments de téléphonie qui auraient fait avancer l'enquête de la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse: une photo d’elle en tenue de nuit envoyée par Delphine Jubillar à son amant le 15 décembre au soir, et une capture d’écran de l’amant retrouvée dans le téléphone de Cédric Jubillar.
Quelques jours après la disparition de son épouse, Cédric Jubillar avait pris part à une battue citoyenne réunissant un millier de personnes. Samedi 12 juin à Albi, il a participé à une marche en hommage à l’infirmière, organisée par ses collègues de la Clinique Claude-Bernard. Discrètement.
Il marchait loin derrière les amies de son épouse qui portaient une banderole "Delphine, on ne t’oublie pas". Casquette, lunettes de soleil, masque, il était accompagné de son fils aîné de 6 ans.
Cédric Jubillar avait été entendu fin avril en tant que partie civile (victime) par les magistrates en charge de l’enquête ouverte pour enlèvement et séquestration.
Récemment, le peintre-plaquiste s’était affiché sur son compte Facebook en compagnie de sa nouvelle compagne.
Le procureur Alzeari a souligné mercredi le travail des gendarmes de la Section de recherche de Toulouse qui ont mené "six mois d'enquête intense, des investigations multiples et complexes".
15h27: Présenté vendredi matin à un juge d'instruction, Cédric Jubillar a été mis en examen pour meurtre aggravé sur son épouse, selon La Dépêche du Midi. "C’est incohérent à ce stade du dossier", a réagi son avocat Jean-Baptiste Alary, auprès de l'AFP.
15h06: Le mari de Delphine Jubillar, Cédric, a été mis en examen pour "meurtre aggravé" à l'issue de 48 heures de garde à vue, selon les informations de La Dépêche, confirmée par son avocat Me Alary. L'homme va être auditionné par le juge des libertés et de la détention pour trancher sur un éventuel placement en détention provisoire.
10h45: Le point sur ce que l'on sait ce matin
Cédric Jubillar est présenté vendredi matin devant un juge après 48 heures de garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur la disparition il y a six mois de sa femme, Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, selon le parquet de Toulouse. « La garde à vue de Cédric Jubillar a été levée et il va être déféré devant un juge », a déclaré à l’AFP le procureur de la république de Toulouse, Dominique Alzéari, qui devrait donner une conférence dans l’après-midi. Une source proche de l’enquête a précisé à l’AFP que le mari serait mis en examen pour le meurtre de sa femme et que la conférence de presse aura lieu vers 16h00.
Un convoi de véhicules de la gendarmerie a quitté vers 09h30 la gendarmerie de Gaillac (Tarn), où Cédric Jubillar avait été placé en garde à vue, en direction du palais de justice de Toulouse. « Les auditions se sont terminées vers 03h00 du matin (vendredi) », a confié à l’AFP l’avocat de Cédric Jubillar Jean-Baptiste Alary.
Mercredi, Cédric Jubillar, sa mère et son beau-père avaient été placés en garde à vue, des incohérences ayant été relevées entre différents témoignages. La mère et le beau-père ont été eux relâchés. Cédric Jubillar avait signalé aux gendarmes la disparition de la mère de leurs deux enfants de 2 et 6 ans, dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines, près d’Albi. Selon sa version du mari, Delphine Jubillar est sortie promener leurs deux chiens et ils seraient revenus sans elle.
Peintre-plaquiste d’une trentaine d’années, Cédric Jubillar a clamé son innocence depuis le début de l’enquête. Il avait pris part à une battue citoyenne réunissant un millier de personnes quelques jours après la disparition de son épouse. Samedi dernier à Albi, il a participé avec son fils de 6 ans à une marche blanche organisée par des collègues de travail de la jeune femme.
10h08: Le procureur de Toulouse s'exprimera à 16h cet après midi
10h02: La garde à vue de Cédric Jubillar est terminée, il va être présenté à un juge d'instruction, annonce le procureur
09h35: Les gardes à vue de Nadine Jubillar, la mère de Cédric, et d'Olivier F., son beau-père, ont été levées ce matin à 8 heures souligne La Dépêche du Midi.
07h01 : Le procureur de Toulouse annonce que à l'issue de ces gardes à vue il donnera une conférence de presse.
06h56: Cédric Jubillar, le mari de Delphine Jubillar, disparue dans le Tarn depuis 6 mois, a été placé en garde à vue hier dans cette enquête sur laquelle rien ne filtrait depuis des semaines. C'est une surprise dans l'enquête car jusque-là, Cédric Jubillar n'avait été entendu que comme simple témoin puis comme partie civile. Cédric Jubillar n'est pas le seul à être en garde à vue, puisque plusieurs membres de son entourage sont également entendus : sa mère Nadine et son compagnon Olivier.
Ces gardes à vue durent depuis la fin de matinée du mercredi.
Interpellé sur son lieu de travail à la mi-journée, il a été placé en garde à vue. Emmené dans un premier temps au groupement de la gendarmerie du Tarn à Albi, il a été transporté dans l’après-midi à la compagnie de gendarmerie de Gaillac où les enquêteurs l’interrogent, six mois jour pour jour après la disparition de son épouse.
Selon Le Parisien, les gendarmes "auraient mis au jour des incohérences dans son récit de la nuit du drame." Le journal précise que les analyses téléphoniques démontrent que Cédric Jubillar serait resté éveillé une bonne partie de la nuit, alors qu'il a toujours dit aux enquêteurs avoir été réveillé par les pleurs de sa fille et que c'est là qu'il a compris que sa compagne avait disparu.
Dès le début de l'enquête Cédric Jubillar est au cœur de l'affaire. Il y a le contexte : la disparition de son épouse Delphine en pleine nuit, alors que les enfants dorment dans la maison, survient quelques jours après le verdict dans l'affaire Daval. Très vite, la rumeur à Cagnac-les-Mines le désigne. Cédric Jubillar se montre quotidiennement sur la commune, il promène ses chiens, parle aux journalistes, mais refuse toute interview. La maison du couple est fouillée de fond en comble à deux reprises. Les équipes scientifiques des gendarmes ne trouvent rien.
06h15: L’amant de Delphine Jubillar, sort de son silence au lendemain du placement en garde à vue du mari de la femme, de sa belle-mère, ainsi que du compagnon de cette dernière. Celui désigné comme le "confident de Montauban" par les policiers, en référence à son lieu de résidence, pourrait bien être une pièce maitresse de l’enquête, étant le dernier à avoir vu Delphine vivante. Il se confie dans un entretien au Parisien et il y avoue être détruit toute ne refusant de se laisser abattre. "Je me dois d’avancer, pour mon fils", explique le trentenaire divorcé. Il ajoute aussi penser d’abord aux enfants de Delphine : "C’est pour eux que la situation est la plus terrible".
"Nous avions le sentiment, l’un comme l’autre, de toucher du doigt le bonheur" Il raconte leur rencontre : c’est par internet à l’été 2020 qu’ils ont fait connaissance. Ils ont tout de suite accroché dit-il, qualifiant même leur relation d’"évidence". "Nous échangions des tonnes de messages écrits par le biais d’une messagerie et nous passions aussi des heures au téléphone", raconte-t-il encore. Tous deux se voyaient vivre ensemble et avaient d’ailleurs décidé de sauter le pas au printemps.
"Nous pensions vivre près d’Albi, idéalement dans une ferme avec un poulailler. Nous avions le sentiment, l’un comme l’autre, de toucher du doigt le bonheur et c’est ce que nous n’arrêtions pas de nous dire". Lui-même était en train de se séparer de sa compagne, Delphine de son côté "avait parlé à Cédric dès le mois de septembre de son envie de divorcer".
Vos réactions
Pour commencer vous ne citez qu'une partie de cet article 11, et ensuite avant de vous contenter de recopier un article de loi et de vous ériger en donneur de leçon, je vous invite à bien visionner la conférence de presse du procureur, et ensuite vous me direz si celle-ci ne comporte " aucune appréciation sur le bien fondé des charges retenues contre la personne mise en cause "...
Comment peut on soutenir quelqu'un dont les actes: nettoyer la chambre de sa femme (ses draps) à 5 h du matin et d'autres preuve sont à charges contre lui? Même son garçon de 6 ans le dessert! Vous êtes bien naif! Vous croyez que les procureurs mettent gratuitement en détention les personnes sans aucunes preuves! Vous rêvez!
C'est clair ...
A priori, il est plus fort mentalement que Daval ...
C'est clair, l'affaire Daval a dû lui apprendre ce qu'il ne fallait pas faire ni dire !!
Je suis quand même stupéfait que l'on bafoue à ce point le secret de l'instruction et donc par ricochet la présomption d'innocence à laquelle n'importe quel justiciable a droit avant d'être jugé puis condamné.
Article 11 du code de procédure pénale : Toutefois, afin d'éviter la propagation d'informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l'ordre public, le procureur de la République peut, d'office et à la demande de la juridiction d'instruction ou des parties, rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause.
...pour éviter que les juristes et autres avocats auto-proclamés soient stupéfaits...
A 5h00 du matin, alors que sa femme a disparu, il est occupé à laver la couette du lit de son épouse, avec qui il faisait chambre à part.....
Dans une maison sale apparement....
Ca doit être dur de procéder à des interrogatoires, le sentiment d’avoir en face de soi quelqu’un qui se fout ouvertement de votre gue.le pendant des heures.
C'est clair ...
A priori, il est plus fort mentalement que Daval ...
SURTOUT il faut enlever les remises de peine refaire une LOI !!! Ces monstres il faut la prison à perpétuité et leur en faire baver : pas de confort , pas de TV , pas de tel. , en isolement complet ...
ça ne va pas être facile s'il ne crache pas le morceau
C’est encore une terrible affaire où ce sont les enfants qui trinquent le plus. Si c’est bien lui qui tué cette femme, j’espère qu’il va prendre une lourde peine, et surtout qu’i ne sortira pas au quart de la peine pour « bonne conduite » .
C'est pas dans cette affaire, que les gendarmes ont trouvé une dalle faite récemment devant la maison?
il faudrait absolument retrouver le corps.... sinon, il risque de s'en sortir, pauvres enfants ! j'espère que la vérité éclatera très prochainement.
On peut être condamné sans que le corps soit retrouvé ... Fiona , Charles-Edouard Turquin ... Jacques Viguier avait également été accusé et jugé suite à la disparition de son épouse ....
il faudrait absolument retrouver le corps.... sinon, il risque de s'en sortir, pauvres enfants ! j'espère que la vérité éclatera très prochainement.
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