
11h55: La mère de Mia, la fillette de 8 ans enlevée mardi dans les Vosges et toujours activement recherchée, n'avait plus la garde de son enfant depuis janvier et voulait vivre «en marge de la société», a expliqué mercredi le procureur de la République d'Epinal Nicolas Heitz. Résidant à Epinal, «la mère voulait vivre en marge de la société» et refusait de mettre sa fille à l'école, a expliqué le procureur lors d'une conférence de presse au tribunal d'Epinal.
Lola Montemaggi, 28 ans, «a adopté devant le juge des enfants le 11 janvier une posture préoccupante, elle se disait malade, ne pas souhaiter que l’on s’immisce dans sa vie ni dans celle de de sa fille en arguant une position de rejet de la vie en société», a ajouté Nicolas Heitz. Cette femme n'a répondu à aucune convocation judiciaire depuis lors et avait eu des «propos suicidaires» devant sa fille, a-t-il précisé.
La procédure Alerte enlèvement avait été déclenchée mardi à 21H pour Mia Montemaggi, petite fille brune de 8 ans, enlevée vers 11H30 par trois hommes à Les Poulières (Vosges), alors qu'elle était chez sa grand-mère maternelle, désignée tiers de confiance par le juge des enfants. Cette alerte a été levée à l'issue du créneau prévu initialement de trois heures, mais le procureur d'Epinal a souligné mercredi que la petite fille était toujours recherchée et potentiellement en danger et donc que sa photo devait continuer à être diffusée.
La fillette pourrait être accompagnée de sa mère Lola Montemaggi, 28 ans, qui «n’avait pas le droit de la voir seule, mais seulement en présence d’un tiers deux fois par mois», a souligné Nicolas Heitz. «Nous sommes tous collectivement inquiets, nous espérons que l'enquête permettra rapidement» de retrouver l'enfant, a-t-il insisté, appelant toute personne ayant des informations à appeler le 0 800 36 32 68. Son enlèvement s'est fait sans violence physique et avait été minutieusement préparé, les ravisseurs se faisant passer pour des représentants de la protection de l'enfance pour mettre en confiance la grand-mère.
09h34: Le point sur ce que l'on sait ce matin
La procédure Alerte enlèvement a été levée dans la nuit mais «le danger est persistant» pour la petite Mia, 8 ans, enlevée par trois hommes mardi dans les Vosges et qui n'a toujours pas été retrouvée, a indiqué mercredi le procureur de la République d'Epinal, Nicolas Heitz. «Malheureusement le danger est persistant, nous recherchons toujours activement l'enfant», a affirmé M. Heitz sur RMC. «Ce n'est pas parce que le dispositif d'Alerte enlèvement a été levé qu'il ne faut pas poursuivre, bien au contraire, les messages et prolonger la diffusion du message», a poursuivi le procureur.
Le ministère de la Justice avait indiqué dans la nuit la fin de l'Alerte enlèvement, précisant que «l'enfant n'a pas été retrouvée» et que «ses photos ne doivent plus être diffusées». «Ce dispositif a été mis en œuvre à compter de 21 heures pour une durée de trois heures, ce qui est prévu habituellement par le protocole pour permettre la diffusion d'un message flash, rapide, permettant de mettre toutes les chances de notre côté pour localiser l'enfant et identifier les personnes qui ont pu l'enlever», a expliqué le procureur.
«Il n'y a pas de volonté cachée: maintenant l'enquête doit se poursuivre, le message est passé, les gens savent comment faire pour donner des éléments et nous souhaitons que l'enquête puisse se poursuivre. Tous les moyens les plus importants d'enquête et d'investigation sont déployés», a ajouté Nicolas Heitz. Le procureur de la République d'Epinal a indiqué mercredi matin à l'AFP qu'il n'y avait pour l'heure rien de nouveau. Une conférence de presse est prévue à 11H30.
La procédure Alerte enlèvement a été déclenchée mardi à 21H pour Mia Montemaggi, petite fille brune de 8 ans, enlevée vers 11H30 par trois hommes, alors qu'elle était chez sa grand-mère désignée tiers de confiance par le juge des enfants. L'enfant «pourrait être accompagnée de sa mère Lola Montemaggi qui n'a pas le droit de la voir seule, est âgée de 28 ans, 1m70, très mince, cheveux châtains clairs mi-longs, deux tatouages +étoiles+ à l'intérieur d'un poignet», ajoutait le texte de l'Alerte enlèvement.
Adopté en France en février 2006, ce dispositif consiste à lancer une alerte massive en cas de rapt d'enfant mineur pour mobiliser la population dans la recherche de l'enfant et de son ravisseur. Il n'est activé que si plusieurs critères sont réunis: il faut un enlèvement avéré et pas une simple disparition, la victime doit être mineure, son intégrité physique ou sa vie doivent être en danger et des éléments d'information doivent permettre de la localiser.
06h25: : Après plusieurs heures d'indécision, le dispositif Alerte enlèvement a été levé concernant Mia, a indiqué le ministère de la Justice dans la nuit, mais la petit fille n'a pas été retrouvée. Cette petite fille avait été enlevée dans les Vosges, et l'enquête se poursuit. "Sur décision du parquet d'Épinal, il est mis fin à l'alerte enlèvement", a annoncé dans un tweet le ministère de la Justice. "L'enfant n'a pas été retrouvée. Mais ses photos ne doivent plus être diffusées. L'enquête se poursuit. Merci à tous pour votre aide."
jeanmarcmorandini.com retire donc les photos qui étaient dans cette news.
Mardi 21h31: "Les gendarmes déclenchent ce mardi 13 avril, une alerte enlèvement pour la disparition d'une fillette de 8 ans dans le département des Vosges. Mia Montemaggi "a été enlevée à Les Poulières, le 13 avril 2021 vers 11h30 par trois hommes, de type européen, deux âgés entre 25 et 35 ans, dont l’un serait porteur d’un tatouage en forme de croix au niveau du cou, et un troisième âgé de 45 à 50 ans."
Voici le signalement de l'enfant : Mia Montemaggi, de type européen, mesurant 1,30m, yeux bruns, cheveux longs et bruns avec une frange, porteuse de petites boucles d'oreilles en or avec un dessin rouge, habillée d'un pantalon noir, d’un t-shirt, d’un gilet gris zippé avec des points dorés, d’une doudoune blanche avec des pois noirs et doublure en fourrure blanche.
Les auteurs de l'enlèvement sont susceptibles de circuler à bord d’un véhicule Volkswagen de typeTransporter gris anthracite.
La fillette pourrait être accompagnée de sa mère Lola MONTEMAGGI, qui n’a pas le droit de la voir seule, âgée de 28 ans, 1m70, très mince, cheveux châtains clairs mi-longs, deux tatouages « étoiles » à l'intérieur d'un poignet, susceptible de circuler à bord d'un véhicule PEUGEOT 207 noir, immatriculé BZ 370 GZ."
Si vous localisez l’enfant, n’intervenez pas vous-même, précisent encore les gendarmes : appelez immédiatement le 0 800 36 32 68 ou envoyez un courriel à [email protected]
Vos réactions
LA VRAIE QUESTION : AVOIR ACCES AU DOSSIER DE L'AIDE SOCIALE A L'ENFANCE, POUR SAVOIR SI TORTURER UNE MERE DE FAMILLE EN LUI ENLEVANT UNE ENFANT ELEVEE PENDANT 8 ANS, ET EN NE LA LAISSANT PLUS LA VOIR QUE DEUX FOIS UNE HEURE PAR MOIS EST JUSTIFIABLE !!! ET LA TORTURE PSYCHOLOGIQUE DE LA SEPARATION AVEC SA MERE ??? ET CONTROLER LE NIVEAU DE COMPETENCE DES TRVAILLEURS SOCIAUX ???
Manifestement, il n'y a que vous que ce détail dans la description des individus en question semble apporter une certaine mais malsaine satisfaction !
Bien dit !
Il n'y a pas que cette information, il y a aussi celle-ci:
trois hommes, de type européen
Et çà vous omettez sciemment de le dire!
Manifestement, il n'y a que vous que ce détail dans la description des individus en question semble apporter une certaine mais malsaine satisfaction !
La seule chose que l'on peut souhaiter, et compte pour l'instant, c'est que l'on retrouve cette petite saine et sauve.
je pense qu'on sait ou est la petite, ou sont les parents
donc plus besoin de donner a nouveaux les infos, place aux negociateurs et au gign
Voilà ...
Lorsque les ravisseurs sont plus ou moins identifiés (a fortiori quand les parents sont impliqués) , la procédure à adopter ne relève plus du processus "Amber alert" ...
bizarre cette histoire encore
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