16/03/2021 19:13

Coronavirus - 4.239 malades en réanimation ce soir en France, du jamais vu depuis novembre 2020 - Jean Castex: "Nous sommes dans une sorte de 3ème vague"

19h10: La pression de l'épidémie de Covid-19 sur les services de réanimation en France continue à augmenter. 435 nouvelles personnes y ont été admises en 24 heures, selon Santé Publique France. Au total, 4.239 malades infectés par le virus étaient aujourd'hui en réanimation dans les hôpitaux français, au plus haut depuis la fin novembre 2020. 320 nouveaux décès ont été enregistrés à l'hôpital en 24 heures, et 94 dans les Ehpad et établissements médico-sociaux (EMS) depuis la dernière actualisation, mercredi. Au total, 91.170 malades du Covid sont morts en France depuis le début de l'épidémie, dont 65.765 à l'hôpital et 25.405 en Ehpad et EMS. 

16h52: Les autotests sur prélèvement nasal pour dépister une infection au Covid-19 peuvent être utilisés par des personnes sans symptômes de plus de 15 ans, a annoncé la Haute autorité de Santé.  Tout autotest antigénique positif doit ensuite faire l’objet d’une confirmation par test RT-PCR, permettant également de caractériser le variant en présence, précise-t-elle mardi. Ce nouvel outil vient compléter l’arsenal du dépistage, et donne des résultats en « 20 à 30 minutes », a indiqué la Pr Dominique Le Guludec, présidente de l’autorité sanitaire. Le résultat se visualise comme pour un test de grossesse.

Des autotests sont déjà disponibles en Allemagne, Autriche, Pays-Bas et depuis quelques jours en Angleterre, a relevé le Dr Mathieu Carbonneil de la HAS. Le prélèvement nasal que l’on fait pour l’autotest est moins profond (3-4 cm) et moins désagréable que le prélèvement nasopharyngé pour les tests RT-PCT classique. La HAS est favorable à la prise en charge de ces autotests « dans le cadre d’actions de dépistages médicaux » avec, par exemple une mise à disposition des autotests. Mais il n’appartient pas à la HAS de se prononcer sur une éventuelle prise en charge de leur usage à titre privé, selon Mme Le Guludec.

Ces autotests antigéniques peuvent être utilisés par des gens asymptomatiques de plus de 15 ans dans le cadre d’une utilisation restreinte à la sphère privée (par exemple, avant une rencontre avec des proches...). L’autotest rapide sur prélèvement nasal « devra idéalement être réalisé le jour même ou à défaut la veille de la rencontre ». « Il n’y a pas de données d’efficacité chez les moins de 15 ans », a noté le Dr Carbonneil.

Ces autotests peuvent servir dans une indication médicale en complémentarité des modalités de dépistage existantes : - chez les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans, dans le cadre d’un dépistage répété ciblé à large échelle en alternative aux TDR/TROD (test diagnostic rapide ou test rapide d’orientation diagnostic) antigéniques sur prélèvement nasopharyngé ou nasal (moins profond).

Le choix entre TDR/TROD et autotest dépend du mode d’organisation du dépistage et de la volonté et de l’aptitude à réaliser elles-mêmes le test des personnes à dépister.

Les tests rapides TROD/TDR sur prélèvement nasal, qui peuvent notamment être utilisés chez les asymptomatiques de plus de 15 ans dans le cadre d’un dépistage répété, par exemple chez des lycéens et des étudiants, doivent aussi faire l’objet d’une confirmation par test RT-PCR nasopharyngé et d’une recherche de variant. La HAS est favorable à leur prise en charge par l’Assurance maladie dans cette indication médicale, parmi d’autres. Les fabricants d’autotests devront soumettre chacun leur tests à l’Agence des médicaments ANSM et la décision finale revenant au ministère de la Santé.

16h14: Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie s'est placé "à l'isolement" car il est "cas contact", indique le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, devant les députés. 

15h16: Olivier Véran devant l'Assemblée nationale : "Le vaccin AstraZeneca est très efficace, un vaccin très précieux dans notre lutte contre la pandémie". "Nous nous donnons 48 heures de recul pour revenir avec confiance devant les Français."

Nous déplorons que le laboratoire n'ait pas respecté ses engagements. Les doses attendues dans les prochaines semaines sont infinitésimales, et je pèse mes mots, par rapport à ce qui avait été promis"

15h13: Interpellé à l'Assemblée, Jean Castex déclare: "Nous sommes dans ce qui ressemble à une forme de troisième vague. C'est la vaccination qui nous permettra de nous en sortir"La France est entrée dans "une forme de troisième vague" de l'épidémie de coronavirus, "caractérisée par des variants nombreux", a estimé mardi Jean Castex en plaçant toujours la vaccination "au premier rang de la stratégie" pour tenter de l'endiguer.

"L'épidémie joue les prolongations", a souligné le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, un an jour pour jour après qu'Emmanuel Macron a ordonné le premier confinement.

Après avoir observé quelques secondes de silence pour les quelque 90.000 morts du Covid, à l'invitation de la présidente du groupe de députés PS Valérie Rabault, M. Castex a appelé à "respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui depuis un an constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique".

La situation épidémique est en effet très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d'Ile-de-France où les services de réanimation à l'hôpital ont atteint les seuils de saturation.

"Que comptez-vous faire pour éviter que nous prenions le mur ?", a notamment demandé Mme Rabault au chef du gouvernement.

"Je mettrais évidemment au moment où je m'exprime la vaccination au premier rang de cette statégie" de lutte, lui a répondu M. Castex, alors que le vaccin AstraZeneca est actuellement suspendu en France comme chez ses voisins européens.

"Nous savons que c'est la vaccination massive (...) qui nous permettra d'en sortir", a insisté le chef du gouvernement.

Egalement interpellé sur les "disparités" de répartition des doses de vaccins selon les départements, M. Castex a dit suivre "une stratégie territorialisée de gestion", qu'il entendait "poursuivre".

14h12: L'Agence européenne des médicaments (EMA) reste "fermement convaincue" des bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, a annoncé mardi sa directrice, après le signalement de caillots sanguins possibles mais sans lien avéré à ce stade. "Nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid-19, avec son risque associé d'hospitalisation et de décès, l'emportent sur le risque de ces effets secondaires", a déclaré la directrice exécutive de l'EMA Emer Cooke lors d'une visioconférence.

Une quinzaine de pays, dont l'Allemagne, la France et l'Italie, ont suspendu par précaution l'utilisation du vaccin AstraZeneca, après le signalement de problèmes sanguins détectés chez des personnes vaccinées, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots (thrombose). "A l'heure actuelle, rien n'indique que la vaccination ait causé ces problèmes. Ils n'ont pas été mentionnés dans les essais cliniques et ils ne sont pas répertoriés comme effets secondaires connus ou attendus", a indiqué Mme Cooke, ajoutant que l'EMA prend la situation "très au sérieux". Les essais cliniques ont montré "de très petits nombres de développements de caillots sanguins", a-t-elle précisé.

Le comité de sécurité de l'EMA, dont le siège se trouve à Amsterdam, se réunissait mardi pour évaluer de nouvelles informations et devrait arriver à une conclusion lors d'une réunion spéciale jeudi, a déclaré la directrice. "C'est donc un processus continu. Je ne suis pas ici pour vous donner la mise à jour d'un examen scientifique", a-t-elle prévenu. Le Groupe consultatif d'experts de l'OMS sur la vaccination se réunit également mardi pour discuter du vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford.

14h04: L'Agence régionale de santé de Bretagne va lancer une enquête flash pour connaître la diffusion du "variant breton". Le traçage des cas contacts sera également plus poussé. 

13h25: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

La suspension du vaccin d'AstraZeneca en France, comme chez ses voisins européens, met un coup de frein à la campagne de vaccination contre le Covid-19 au moment où la situation épidémique et à l'hôpital se tend de plus en plus en Ile-de-France. Ce sont quelques jours de perdus, au moins, dans la course contre la montre entre le vaccin et l'épidémie de Covid-19, qui a encore fait 333 morts dans les hôpitaux en France et provoqué l'entrée de 401 nouveaux malades infectés par le coronavirus dans un service de réanimation entre dimanche et lundi.

«Nous attendons, je l'espère (...) une forme de verdict de la part de la communauté scientifique européenne nous permettant (...) de pouvoir reprendre la campagne», a affirmé mardi matin le ministre de la Santé Olivier Véran, lors d'une visite dans une école de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise). L'Agence européenne du médicament donnera une «mise à jour» sur le vaccin AstraZeneca ce mardi à 14H00. L'EMA a d'ores et déjà réaffirmé que les bénéfices du produit restaient supérieurs aux risques.

Le gouvernement, qui a promis au moins 10 millions de premières injections d'ici mi-avril, 20 millions d'ici mi-mai et 30 millions d'ici l'été, compte notamment sur ce vaccin, le troisième autorisé en Europe, pour garder la cadence. Les objectifs sont-ils remis en cause? «Si la suspension devait persister, ou partiellement, oui, dans une certaine mesure mais pas complètement», a répondu sur France Inter le président du Comité d'orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer, en rappelant que le vaccin du laboratoire anglo-suédois «représente à peu près 30, 35% des doses qui doivent être administrées au mois d'avril».

Sur plus de 5,2 millions de premières doses injectées en France, 1,3 million proviennent d'AstraZeneca, les autres étant des vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna. A l'instar de plusieurs pays européens, comme l'Allemagne ou l'Italie, la France a suspendu lundi l'utilisation de ce vaccin en raison de quelques cas de caillots sanguins chez des personnes qui avaient reçu la piqûre.

«La situation est qu'il y a eu de nouvelles alertes venant de différents pays européens (...) ce sont chez une série de personnes vaccinées la survenue de thromboses avec des anomalies de la coagulation qu'on n'a pas l'habitude de voir dans les embolies pulmonaires classiques», a expliqué Alain Fischer. «On tourne autour d'une dizaine de cas, c'est très petit mais c'est le caractère atypique qui justifie cette attention particulière», a-t-il ajouté.

«Les gens ne sont pas en danger parce qu'ils auraient été vaccinés par AstraZeneca», dont la seconde dose intervient entre 9 et 12 semaines, a insisté de son côté Olivier Véran. Ce coup de frein survient au moment où la tension hospitalière s'aggrave un peu plus en France.

12h04: L'UE doit recevoir 200 millions de doses du vaccin anti-Covid BioNTech-Pfizer au deuxième trimestre, après un accord prévoyant une « accélération » des livraisons, a annoncé la Commission européenne, alors que l’usage du vaccin AstraZeneca vient d’être suspendu par de nombreux Etats membres. L’exécutif européen, en charge de négocier les commandes de vaccins au nom des Vingt-Sept, a dévoilé un accord conclu avec l’allemand BioNTech et l’américain Pfizer pour « accélérer » la livraison de 10 millions de doses par rapport au calendrier initial, selon un communiqué.

« Cette accélération (...) portera à plus de 200 millions le nombre total de doses de BioNTech-Pfizer attendues au deuxième trimestre », a affirmé la présidente de la Commission, l’Allemande Ursula von der Leyen. « Cela donne aux Etats membres une marge de manoeuvre et cela comblera potentiellement les défaillances des livraisons » sur certains vaccins, a-t-elle ajouté.

Un premier contrat signé à l’automne par l’UE prévoyait la livraison de 200 millions de doses BioNTech-Pfizer avant septembre 2021, puis de 100 millions plus tard. Le calendrier exact n’avait pas été révélé. Un second contrat conclu le 8 janvier portait sur 300 millions de doses additionnelles (200 millions assorties d’une option pour 100 millions en plus), avec jusqu’à 75 millions de doses disponibles dès le 2e trimestre.

La livraison « accélérée » de 10 millions de doses annoncée mardi fait partie de l’option de 100 millions de doses de ce second contrat, qui ne devaient être initialement disponibles qu’à partir du 3e trimestre 2021, précise le communiqué. Très critiquée pour la lenteur des livraisons et les retards importants du groupe AstraZeneca, la Commission table sur une montée en puissance des livraisons en avril-juin, avec un rythme moyen de 100 millions de doses par mois sur l’ensemble du trimestre.

Ce calendrier pourrait cependant être compromis par les déboires du vaccin AstraZeneca, dont l’usage a été suspendu ces derniers jours par une grande partie des Etats membres suite à des cas de graves problèmes sanguins identifiés chez des personnes vaccinées.

La Commission européenne vise 70% d’Européens vaccinés d’ici la fin de l’été.

10h51: La Chine est sur le point d’alléger les restrictions d’entrée sur son territoire concernant les ressortissants de certains pays, dont les Etats-Unis, à condition qu’ils aient reçu un vaccin chinois. Pour se prémunir d’un regain de l’épidémie de coronavirus, les frontières chinoises sont fermées à la majorité des étrangers depuis un an. La Chine, où le Covid-19 a fait son apparition fin 2019, a pour ainsi dire éradiqué depuis l’épidémie sur son territoire.

L’ambassade de Chine aux Etats-Unis a annoncé lundi dans un communiqué qu’elle allait commencer à traiter les demandes de visa des « candidats ayant reçu un vaccin chinois contre le Covid-19 »... alors même qu’aucun produit chinois n’est encore disponible sur le territoire américain. Cette reprise de la procédure s’applique aux visas de travail, voyages d’affaires et « raisons humanitaires » telles que les familles séparées.

D’après le communiqué, la procédure concerne les candidats ayant reçu deux doses de vaccin ou bien une seule au moins 14 jours avant la demande de visa. Une quarantaine pouvant atteindre trois semaines restera toutefois obligatoire après leur arrivée sur le sol chinois. Les ambassades de Chine dans plusieurs pays dont l’Inde, le Pakistan, les Philippines, l’Italie et le Sri Lanka ont publié des communiqués similaires.

Mais aucun vaccin chinois n’est disponible dans certains de ces pays où la procédure est offerte, comme l’Inde ou l’Italie, ce qui limite la portée de l’annonce chinoise. Invité à clarifier comment des voyageurs en provenance d’un pays où les vaccins chinois ne sont pas disponibles pouvaient bénéficier de la mesure, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a botté en touche.

L’allègement des restrictions n’est en rien lié à la question de « la reconnaissance des vaccins », a assuré devant la presse M. Zhao.

La France n’est pas concernée par ces mesures. Pékin accélère sa campagne de vaccination à destination de sa population avec quatre vaccins locaux autorisés, mais aucun vaccin étranger n’a encore été approuvé par les autorités chinoises.

La Chine a aussi massivement exporté ses vaccins à l’étranger pour atténuer les critiques internationales concernant sa gestion de la crise sanitaire au début de la pandémie. Les vaccins chinois ont été acheminés dans plusieurs dizaines de pays, dont la Turquie, l’Indonésie et le Cambodge, et Pékin compte encore exporter près de 400 millions de doses, d’après les médias chinois.

09h27: "Les gens qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca ne sont pas en danger", assure le ministre de la Santé Olivier Véran en indiquant "[qu']aucune démarche n'est à faire si vous avez été vaccinés". Et d'ajouter : "Nous attendons une réponse jeudi sur le vaccin AstraZeneca". Le ministre a précisé souhaiter "reprendre au plus vite et ardemment la campagne de vaccination".

08h37: La pression sur les services de réanimation a continué de grimper avec plus de 4.200 malades du Covid dans ces services, dont 400 nouveaux admis par rapport à la veille, selon les données hospitalières compilées par Santé Publique France.

Au total, 4.219 malades du coronavirus étaient en réanimation dans les hôpitaux français lundi, au plus haut depuis la fin novembre 2020. Parmi eux, 401 admissions sur les dernières 24 heures.

Plus d'un quart de ces patients en réanimation (1.166) sont hospitalisés en Ile-de-France où la situation, particulièrement préoccupante, pousse les autorités sanitaires à organiser des transferts de patients vers d'autres régions.

La situation est également tendue en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et dans les Hauts-de-France, régions qui comptent chacune 513 patients en réanimation.

Avec 1.609 nouvelles hospitalisations en 24 heures dans tout le pays, il y a désormais 25.469 malades du Covid à l'hôpital en France. 333 nouveaux décès ont été enregistrés à l'hôpital en 24 heures.

Face à la situation épidémique, Emmanuel Macron a annoncé lors d'une conférence de presse à Montauban que "de nouvelles décisions" seraient "sans doute" à prendre dans les jours qui viennent. Il a évoqué des restrictions prises "de manière adaptée et proportionnée".

Interrogé sur un possible reconfinement de l'Île-de-France, le chef de l'Etat a appelé à regarder "la réalité de l'épidémie, ville par ville, territoire par territoire".

08h00: Deux médicaments à base d'une combinaison de deux anticorps de synthèse sont autorisés pour traiter précocement, dès l'apparition des symptômes, les adultes les plus à risque de forme grave de Covid-19, a annoncé l'Agence du médicament (ANSM).

Cette première autorisation en France de bithérapies à base d'anticorps de synthèse concerne le REGN-COV2, une combinaison de casirivimab et d'imdevimab du laboratoire Roche (co-développé par Regeneron) et du traitement associant bamlanivimab et etesevimab, du laboratoire Lilly France, précise l'ANSM.

L'agence sanitaire a mis en place "deux autorisations temporaires" afin de permettre l'utilisation de ces bithérapies chez les personnes à risque élevé de développer une forme grave de Covid "en raison d'une immunodépression liée à une pathologie ou des traitements (chimiothérapie, ndlr) d'un âge avancé ou de la présence de comorbidités".

Les plus de 80 ans, les dialysés, greffés du rein et les 70 à 80 ans obèses ou diabétiques font partie de la liste.

Les patients ne doivent pas nécessiter une oxygénothérapie du fait du Covid.

Selon l'ANSM, "des données préliminaires issues des études cliniques suggèrent un intérêt de ces traitements dans la prise en charge des personnes à haut risque d'évolution vers une forme grave de la Covid-19, quand ils sont administrés au tout début de la maladie."

Il s'agit de tenter de leur éviter une aggravation de leur état entraînant une hospitalisation et un passage en réanimation.

L'administration de ces traitements doit être réalisée au maximum cinq jours après le début des symptômes. Elle s'effectue en une perfusion intraveineuse unique, sous surveillance, dans un établissement de santé.

Par précaution, en cas de circulation du variant sud-africain ou brésilien dépassant 10% dans un territoire, un test de criblage PCR est impératif. Si le patient est positif au variant, ces traitements ne doivent pas être utilisés en raison de doutes sur leur efficacité dans ce cas.

A ce jour aucun anticorps de synthèse, appelé anticorps monoclonal, ne dispose d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l'Union européenne pour le traitement de la maladie Covid-19, rappelle l'agence sanitaire.

Une procédure d'évaluation continue ("rolling review") d'une demande d'AMM pour ces deux bithérapies est en cours à l'Agence européenne des médicaments (EMA/AEM).

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé fin février que la France avait commandé "des dizaines de milliers de doses d'anticorps monoclonaux d'une génération supérieure", attendus "à la mi-mars".

Cette remarque du ministre intervenait alors que le pays venait juste d'autoriser un premier anticorps de synthèse isolé, en monothérapie, du laboratoire américain Eli Lilly. Une décision qui avait soulevé des critiques parmi la communauté médicale doutant de son utilité.

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Vos réactions

Portrait de Libertas
17/mars/2021 - 07h32
ΣNIGMΛ a écrit :

Et si on reprenait une vie normale avec réouverture de tout?

Et quand une maison commence à bruler, vous proposez d'arranger cela en versant de l'essence dessus ? smiley

Portrait de harfang
16/mars/2021 - 17h27
Galileo. a écrit :

Raisonnons autrement !

Des cas de thrombose ont été constatés sur des personnes ayant été vaccinés par le vaccin Astra Zeneca. (une trentaine sur des millions de personnes)

Cependant !!!  les cas de thrombose chez les personnes vaccinées est nettement inférieur à la moyenne ordinaire des cas de thrombose dans la population en général.

Moralité: Vous prenez plus de risques d'avoir une thrombose en ne vous faisant pas vacciner, et en plus vous pouvez choper la Covid en cadeau Bonux de votre refus !

C'est ballot hein ??? smiley

smiley

Et si vous êtes soliste dans un orchestre symphonique vous risquez la thrombose ..à coulisse en interprétant la chevauchée des Walkyries..

Portrait de harfang
16/mars/2021 - 17h25
Harriet a écrit :

Je me faisais la même réflexion ... quid des anglais qui ont été vaccinés en grand nombre  ? 

S'il existe des effets secondaires liés à  l'injection de ce vaccin, ils devraient surtout être recensés là  où il a été massivement administré ... smiley

 

Bonjour! Remarque très pertinente!

Les britanniques ne sont pas regardant sur la nourriture ,ils vont pas exemple faire bouillir un excellent rosbif(d'où le surnom péjoratif que certains leur donnent..les anglais les rosbifs)

Le français se pique d'être un fin gourmet. Hors de question de se faire administrer un vaccin au nom de margarine comme Astra!! Il veut ...du pur beurre !!

smiley

Portrait de Galileo.
16/mars/2021 - 17h01
tomy a écrit :

Si je dois me faire vacciner, pourquoi je devrais prendre le moindre risque ? 

que ceux qui veulent prendre le risque, le prenne, qu'ils viennent pas chialer ensuite. 

C'est beau la confiance dans big pharma, finalement j'aurais du prendre des actions dans Sanofy 

 

 

Raisonnons autrement !

Des cas de thrombose ont été constatés sur des personnes ayant été vaccinés par le vaccin Astra Zeneca. (une trentaine sur des millions de personnes)

Cependant !!!  les cas de thrombose chez les personnes vaccinées est nettement inférieur à la moyenne ordinaire des cas de thrombose dans la population en général.

Moralité: Vous prenez plus de risques d'avoir une thrombose en ne vous faisant pas vacciner, et en plus vous pouvez choper la Covid en cadeau Bonux de votre refus !

C'est ballot hein ??? smiley

Portrait de Harriet
16/mars/2021 - 16h52
Loriepp38 a écrit :

 

Beaucoup moins dangereux que les cigarettes, l'alcool, la drogue ou la voiture...

Les Anglais ont été vaccinés avec par millions et tout va bien smiley 

Je me faisais la même réflexion ... quid des anglais qui ont été vaccinés en grand nombre  ? 

S'il existe des effets secondaires liés à  l'injection de ce vaccin, ils devraient surtout être recensés là  où il a été massivement administré ... smiley

 

Portrait de tomy
16/mars/2021 - 14h43

Si je dois me faire vacciner, pourquoi je devrais prendre le moindre risque ? 

que ceux qui veulent prendre le risque, le prenne, qu'ils viennent pas chialer ensuite. 

C'est beau la confiance dans big pharma, finalement j'aurais du prendre des actions dans Sanofy 

 

 

Portrait de Galileo.
16/mars/2021 - 14h11

Il parait qu'il est facile à diagnostiquer ce variant breton.

Le patient commence a manquer d'air, et en respirant il fait le même bruit qu'un biniou ! smiley

Portrait de Fabrice1975
16/mars/2021 - 11h41

J aurais préféré entendre le dr fouche avant. 

Ca m aurait évité d avoir de chopper une paralysie faciale que je traine depuis 10 jrs

Et tous les medecins qui me parlent de coincidence...... 

Meme si c etait pfizer j'aurais aimé le savoir avant

Portrait de Yanik65
16/mars/2021 - 10h09

On arrête tout parce que 10 gonz ont eu des effets indésirables sur 5 millions de vaccinés. N'importe quoi.

Portrait de Gregeagle
16/mars/2021 - 09h54

C'est pas bon de pas se remettre en question