15/02/2021 11:31

La moitié des bénéficiaires des banques alimentaires ont commencé à avoir recours à cette aide depuis moins d'un an, selon une étude qui montre l'impact de la crise sanitaire

La moitié des bénéficiaires des banques alimentaires ont commencé à avoir recours à cette aide depuis moins d'un an, selon une étude publiée lundi qui montre l'impact de la crise sanitaire sur la précarité alimentaire en France. "Dans le contexte actuel les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées et voient le profil des bénéficiaires évoluer (travailleurs pauvres, personnes diplômées)", selon cette étude réalisée tous les deux ans par l'institut CSA pour les banques alimentaires. Plus de 2,1 millions de personnes bénéficient de l'aide alimentaire en ce début d'année 2021, selon les banques alimentaires. Une importante augmentation du nombre de bénéficiaires, d'environ 25%, avait été enregistrée en mars 2020, mois marqué par le premier confinement. Menée du 30 septembre au 10 novembre sur près de 1000 bénéficiaires, l'étude permet de "mesurer l'impact de la crise sanitaire sur la précarité alimentaire", soulignent les banques alimentaires dans un communiqué.

Plus de la moitié (51%) des personnes aidées ont déclaré avoir recours à l'aide alimentaire depuis moins d'un an. Parmi elles, 21% y ont eu recours pour la première fois il y a moins de 3 mois et 14% entre il y a 3 mois et il y a 6 mois. "Si la perte d'emploi, la maladie et la séparation sont toujours les trois premières raisons de l'aggravation de la situation financière des bénéficiaires, l'impact de la crise sanitaire est palpable", indique l'étude. Ainsi, 12% des répondants disent que leurs difficultés financières se sont aggravées à la suite de la crise sanitaire du Covid-19. Plus de la moitié des bénéficiaires (52%) se rendent à l'association d'aide alimentaire au moins une fois par semaine. Les personnes aidées ont en moyenne 48 ans et 70% sont des femmes. Plus de 80% sont de nationalité française. Par ailleurs, près d'un quart des bénéficiaires ont au minimum le niveau bac. En moyenne, les ressources des bénéficiaires s'élèvent à 839 euros. 80% n'ont pas d'emploi: parmi eux, plus d'un quart (27%) des bénéficiaires sont chômeurs, 17% sont retraités. Plus de 85% d'entre eux ont un logement stable.

L'aide alimentaire représente pour ces personnes une économie de 92 euros par mois en moyenne. Enfin, 66% des bénéficiaires disent souhaiter être accompagnés par des associations. "Il apparait difficile de penser que l'aide alimentaire puisse être dématérialisée et/ou soustraite au lien humain nécessaire aux personnes en situation de précarité", estiment les banques alimentaires dans leur communiqué, alors que le gouvernement pourrait distribuer prochainement des chèques alimentaires.

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Vos réactions

Portrait de TITOU750_TIT1
15/février/2021 - 13h34

payer payer euh comment font les autres pays ils paient pas  on va stopper de payer la ???et à la fin de tout ca les salaries à 1000 euros par mois  a qui on augmentera les taxes et impots pour des jeunes qui pourrait trouver un job..qu'ils se sortent les doigts du c... stop a l'assistanat, moi j'ai deux affections longue duree à 100%, je bosse a temps pleins en teletravail depuis mars 2020, jai des aides de personnes,  avec deux maladies mortelles alors,  comment font les autres pays ?? l'etat va aretter de payer quand, car le virus est la pour 20 ans !!!  dites le !  quand je vois les jeunes qui font la queue pour aller aux banques alimentaires avec des telephone de 900 à1000 euros et des chaussures, sacs vetements de marque à 200 euros pour moi c'est du foutage de gueule !!! les vrais pauvres et démunis, sont  dans les campagnes et eux ils crevent la bouche ouverte sans AIDES !