15/02/2021 08:21

Révélation Le suicide assisté de Faustine Nogherotto, 31 ans, jeune chanteuse découverte dans la Star Ac, dont le décès avait été annoncé le 29 janvier dernier - Vidéo

Révélée en 2006 grâce au concours musical de téléréalité Star Academy, la chanteuse Faustine Nogherotto est morte le 29 janvier dernier. On sait à présent que la jeune femme de 31 ans a eu recours au suicide assisté en Belgique. Quelques années après son passage au sein du célèbre château de Dammarie-lès-Lys, la jeune artiste blonde et pétillante s'était fait plus discrète, à la suite de plusieurs problèmes de santé.

Après une mononucléose, Faustine Nogherotto avait en effet découvert qu'elle était atteinte d'une encéphalomyélite myalgique. Cette maladie neurologique rare, parfois seulement abrégée par ses initiales «EM», provoque des fatigues chroniques très difficiles à gérer. Un état médical compliqué mais qui s'était par la suite encore fragilisé par l'apparition, en 2013, d'une maladie auto-immune, le syndrome de Gougerot-Sjögren qui touche les glandes salivaires et lacrymales.

L'encéphalomyélite myalgique et le syndrome de Gougerot-Sjögren sont deux maladies encore trop méconnues et souvent mal soignées.

A sa mesure, sur les réseaux sociaux ou à l'occasion d'une réapparition récente à la télévision comme candidate du jeu de Nagui N'oubliez pas les paroles, sur France 2, Faustine Nogherotto faisait tout pour attirer l’attention sur le mal dont elle souffrait depuis maintenant dix ans, et parler des conséquences concrètes des deux maladies sur son état de santé.

Deux semaines après la disparition de la chanteuse, Chantal Somm, fondatrice de l'association Millions Missing France, une structure d'accompagnement de malades et d'orientation vers des structures dédiées à la fin de vie, a ainsi révélé au Figaro que l'état de Faustine Nogherotto était devenu à ce point insupportable que la jeune femme avait fait appel à son association.

«Son dossier de demande de suicide assisté était monté depuis deux ans et c'est l'aggravation de son état de ces derniers mois qui a permis son acceptation dans ce programme d'aide», a précisé la responsable associative qui se bat auprès des pouvoirs publics pour que l'encéphalomyélite myalgique soit mieux prise en charge en France. «Il n'y a pas de recherches en France et il n'y a pas d'avancée», avait d'ailleurs déploré Faustine Nogherotto avant de s'en aller.

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Vos réactions

Portrait de Jilou1994
15/février/2021 - 19h24
th93100 a écrit :

Ne serait ce pas contradictoire ?  Si 'on' pense qu'il n'y a rien après la mort, on aurait plutot envie de ne pas s'en rapprocher ? non ?

Dans le cas de cette jeune femme, malheureusement, ce choix ne semble pas etre un choix "par désespoir", mais une porte de sortie choisie face aux maladies qui la maltraitaient. Il est regrettable que la France soit si en retard sur ce sujet ! Nos Darmanin et autre Schiappa qui ne semblent qu'avoir soin de soigner leurs image sur les réseaux sociaux pourraient peut etre œuvrer pour autoriser une fin digne aux Français et Françaises qui l'auraient choisi ?

"Ne serait ce pas contradictoire ?  Si 'on' pense qu'il n'y a rien après la mort, on aurait plutot envie de ne pas s'en rapprocher ? non ?"

Votre réflexion est très pertinente. En fait cela dépend car il est vrai que suivant l'état psychologique une personne voudra en finir rapidement et une autre fera tout pour s'éloigner de la mort. D'ailleurs regardons comment les gens réagissent à la Covid 19. Certains disent "On s'en moque, cela n'existe pas; même pas peur !" et d'autres disent : "Il faut tout faire pour éviter la mort ! C'est l'état d'urgence !" Il est dit que que seul le fou ou le sage accompli n'ont pas peur de la mort, par contre pour les autres cela les terrifient. Mais malgré tout pour une personne qui est sous emprise de médicaments très puissants peut effectivement se moquer d'une vie après la mort et des conéquences de son choix. Pour ma part je respect le choix de chacun mais en dehors de circonstances execptionnelles je ne recommande pas cette alternative qui est très aventureuse sans aucune certitude que la vie prochaine sera meilleure sans accepter au préalable la purification de conscience qui convient. Bien sûr une personne plus ou moins commateuse se moque de ce genre réflexion philosophique. Encore une fois c'est l'identification erronnée au corps matériel et l'oubli de notre identité véritable purement spirituelle qui ont tendance à nous faire penser qu'après la mort il n'y a rien et que le but de la vie c'est de se gratifier les sens sans limite. Mais bon, chacun sa vie chacun son destin, on doit respecter le choix de chacun.  

  
Portrait de Jilou1994
15/février/2021 - 16h42

Plus nous nous identifions au corps matériel comme à tout ce qui lui est rattaché, et plus nous croyons faussement qu'après la mort il n'y a rien, plus nous sommes susceptible par frustration et désarroi vouloir recourir au suicide ou au suicide assisté.