explosion 06h35: Le site YouTube, propriété de Google, a suspendu cette nuit pour "au moins sept jours" la chaîne de Donald Trump et en a supprimé une vidéo pour motif de violation de sa politique luttant contre l'incitation à la violence. "Compte tenu des inquiétudes à propos de l'actuel risque de violence, nous avons supprimé le nouveau contenu mis en ligne sur la chaîne de Donald J. Trump pour violation de nos politiques", a écrit le site de vidéos dans un communiqué. La chaîne du président américain est désormais "suspendue de tout nouveau téléchargement de contenu pour au moins sept jours", a ajouté YouTube.
La semaine dernière, Facebook a suspendu les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump à la suite de la violente invasion du Capitole américain par une foule de ses partisans, qui a provisoirement perturbé la certification de la victoire électorale du démocrate Joe Biden. Twitter est allé plus loin en supprimant le compte du milliardaire républicain, le privant de sa plateforme préférée. D'autres réseaux sociaux comme Snapchat et Twitch ont également suspendu le compte du président Trump.
06h01: A huit jours de la fin de son mandat, Donald Trump a jugé mardi qu'il n'y avait aucune chance qu'il soit démis de ses fonctions et a appelé au calme lors de sa première sortie depuis les violences de ses partisans au Capitole qui ont ébranlé l'Amérique. "Le 25e amendement ne représente aucun risque pour moi", a déclaré M. Trump depuis Alamo, au Texas, évoquant l'appel des démocrates au vice-président Mike Pence à le déclarer inapte à exercer sa fonction.
"Le temps de l'apaisement est venu pour notre pays, le temps de la paix et du calme", a ajouté le président américain, dans un discours à la tonalité contrastant singulièrement avec celui, très agressif, prononcé le 6 janvier devant ses sympathisants juste avant l'assaut du Capitole. Plus isolé que jamais au sein de son propre camp, Donald Trump pourrait devenir le premier président américain à être deux fois mis en accusation au Congrès ("impeached") dans une procédure de destitution.
La Chambre examinera l'acte d'accusation mercredi et devrait voter le même jour. Lors de son départ de Washington, mardi matin, il avait dénoncé cette procédure initiée par les démocrates, la jugeant "totalement ridicule" et affirmant qu'elle suscitait "une immense colère" à travers les Etats-Unis.
Dans la tourmente à huit jours de la fin de son mandat, il a refusé de reconnaître la moindre responsabilité dans l'assaut contre le Capitole, jugeant que son discours avait été "tout à fait convenable". Il a rencontré lundi soir son vice-président Mike Pence qui a, semble-t-il, décidé de faire -- pour l'heure -- front commun avec lui face aux démocrates, rejetant les appels à le démettre de ses fonctions.
Au Texas, il a longuement fait l'éloge du mur construit à la frontière avec le Mexique. "J'ai tenu mes promesses", a-t-il martelé, évoquant un mur de 450 miles (725 kilomètres). On est toutefois loin, très loin, du "grand, magnifique" mur promis par Donald Trump en campagne en 2016. Sur ce total, seule une vingtaine de kilomètres correspond à la construction d'un mur là où il n'existait aucune barrière physique auparavant. Le reste correspondant à des améliorations et/ou renforcements de barrières existantes.
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On a les dirigeants que l'on mérite ! Pas la peine de perdre notre temps à blâmer celui-ci ou celui-là. Si nous accomplissons les sacrifices qu'il faut pour devenir majoritairement plus vertueux voire plus spirituels alors nous pourrons élire des personnes d'un niveau de conscience supérieur. Mais si nous restons à un niveau bassement matériel alors quoi que l'on fasse on aura toujours des trompeurs à la tête des gouvernements et bien sûr qui profiteront largement comme maintenant de ceux qui sont prêts à être trompés en vivant pour un plat de lentilles. Trompeurs/trompés, Tricheurs/trichés. Reveillez-vous âmes endormies.
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