SheIn 18h13: Des incidents ont éclaté ce soir entre manifestants et forces de l'ordre à la fin du rassemblement organisé à Paris contre la proposition de loi "sécurité globale", a constaté un journaliste de l'AFP. Aux alentours de 17H, après l'ordre de dispersion diffusé par les forces de l'ordre, la tension est peu à peu montée sur la place du Trocadéro où plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées depuis 14H30 dans le calme pour défendre notamment la liberté de la presse.
Des poubelles ont été incendiées et une petite dizaine de manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué en faisant usage à plusieurs reprises de canons à eau, a constaté le journaliste de l'AFP. A
lors que résonnaient des chants "Tout le monde déteste la police", certains manifestants imploraient, en vain, d'"arrêter" le caillassage pour ne pas ternir ce rassemblement. Pendant ces incidents, la majorité des participants se tenaient par ailleurs en retrait et continuaient d'être rassemblés pacifiquement sur la place.
Une première mobilisation mardi soir à Paris contre ce texte de loi qui veut notamment encadrer la diffusion des visages des policiers avait donné lieu à des heurts et conduit à l'interpellation de 33 personnes, dont un journaliste de France 3.
Grosses tensions à #Paris alors que les forces de l'ordre dispersent la manifestation au #Trocadéro. (@actufrparis) #loisecuriteglobal #StopLoiSecuriteGlobalepic.twitter.com/ZdbpfKvh3s
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 21, 2020
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18h09: Incidents au Trocadéro avec la police qui fait usage de canons à eau
Activation du canon à eau sur la place du #Trocadero #PPLLoiSecuriteGlobale #loisecuriteglobale pic.twitter.com/UQI6rzS0b9
— Thibault Izoret (@TIM_7375) November 21, 2020
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18h03: Une vingtaine de manifestations et rassemblements étaient prévus dans le pays, dont le principal au Trocadéro à Paris, qui se poursuivait dans le calme en fin d'après-midi au milieu d'un important dispositif policier. Sur la place noire de monde, pas mal de +gilets jaunes+ parmi les drapeaux du PCF, d'EELV, de FO, du NPA, une banderole d'"Extinction rébellion" ou une autre de Médiapart: "La démocratie meurt dans l'obscurité".
18h01: Vidéo choc sur les réseaux sociaux d'un manifestant qui aurait été gravement blessé à Nancy
Attention images !
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 21, 2020
Un manifestant gravement blessé au bras après l'explosion d'une grenade de désencerclement à #Nancy. #StopLoiSecuriteGlobale #LoiSecuriteGlobale #PPLSecuriteGlobale pic.twitter.com/9x80mdJXcp
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16h12: De nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux sur la manifestation du Trocadéro
#LoiSecuriteGlobale #21novembre #Trocadero pic.twitter.com/YrqWMUm3Mv
— MC Gambart (@mcgambart) November 21, 2020
"Cette loi c'est très une réponse très violente au mouvement contre les violences policières, ça montre que le gouvernement n'a pas entendu nos revendications", Jeanne étudiante de 17 ans.#StopLoiSecuriteGlobale #LoiSecuriteGlobale #DarmaninDemission #Trocadero #Paris pic.twitter.com/s69BI3LQ2h
— Révolution Permanente (@RevPermanente) November 21, 2020
Un canard gonflable dans le rassemblement contre la #LoiSecuriteGlobale.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 21, 2020
Ils sont le symbole des manifestants pro-démocratie en Thaïlande comme protection contre les canons à eau des forces de l’ordre. pic.twitter.com/9KiqAAIkWa
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15h48: Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans la rue samedi à l'appel notamment des syndicats de journalistes contre le texte pénalisant la diffusion malveillante d'images des forces de l'ordre, adopté la veille par l'Assemblée nationale, jugé attentatoire à "la liberté d'expression" et à "l'Etat de droit". La première et la principale d'une vingtaine de manifestations prévues en France a débuté au Trocadéro à Paris en début d'après-midi, au milieu d'un important dispositif policier.
Sur la place noire de monde, dont nombre de +gilets jaunes+, flottent des drapeaux du PCF, d'EELV, de FO, du NPA, une banderole d'"Extinction rébellion" et une autre de Médiapart: "La démocratie meurt dans l'obscurité". "Darmacron nous insécurisent", peut-on lire sur une pancarte.
Parmi les slogans repris en boucle : "Tout le monde veut filmer la police " et "la rue elle est à nous." L'Assemblée nationale a voté vendredi soir, après l'avoir amendée, la mesure la plus controversée de la proposition de loi "sécurité globale": l'article 24 pénalisant la diffusion malveillante d'images des forces de l'ordre, tout en l'assortissant de garanties sur le "droit d'informer".
Cet article, mais aussi la possible utilisation de drônes lors des manifestations et la crainte de la reconnaissance faciale par les caméras de surveillance, ont suscité une intense émotion dans les médias, qui y voient un risque d'entrave à la liberté d'informer. Un manifestant du Trocadéro, Manuel Furtado, est "outré": "On nous dit qu'il faut limiter nos libertés pour le bien de tous mais là ça va trop loin". "On bascule dans quelque chose qui n'est pas totalement la démocratie", s'inquiète une autre manifestante, Martine Wattoux, gilet jaune sur le dos.
14h03: A Lille, un millier de manifestants a protesté derrière des pancartes "Même pas drone", "Orwell was right", "floutage de gueule". Un autre millier à Rennes, idem à Montpellier. Parmi les slogans : "baissez vos armes, nous baisserons nos téléphones". Une conférence de presse a été organisée parallèlement au siège de la Ligue des droits de l'Homme à Paris, en présence d'Amnesty International, de représentants des syndicats de journalistes et d'un responsable d'un syndicat de policiers minoritaire, la CGT-Intérieur.
"Nous sommes inquiets de la lente déliquescence de l'Etat de droit, qui semble mener à un Etat de police", a déclaré Arie Alimi, membre du bureau national de la Ligue des droits de l'Homme. Dans le Figaro, Sylvain Maillard, député LREM de Paris, a tenté de désamorcer la colère: le texte "n'est pas bien compris. Evidemment qu'on pourra continuer à filmer n'importe qui et bien sûr les forces de l'ordre." Les syndicats de journalistes jugent qu'il n'y a pas besoin d'une nouvelle loi "pour faire peur", alors que le code pénal et la loi sur la liberté de la presse de 1881 punissent déjà l'incitation à la haine.
Le #Trocadero se remplit pour la mobilisation contre la #LoiSecuriteGlobale #PPLSecuriteGlobale #sécuritéglobale #giletsjaunes #paris pic.twitter.com/TKwQYe78KG
— Thibault Izoret (@TIM_7375) November 21, 2020
Carte postale du Trocadéro où des dizaines de milliers de personnes sont debout contre la #PPLSecuriteGlobale.
— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) November 21, 2020
Le stagiaire de la préfecture et les médias aux ordres oseront-t-il encore parler de quelques centaines de personnes ?#StopLoiSécuritéGlobalepic.twitter.com/TOF1lAX53Q
Vos réactions
Il y a une vidéo où l’on voit des gendarmes retirés leurs casques suite à la colère d’une manifestante et ils se font applaudir comme en Italie, c’était un grand moment d’émotion . J’espère que cette vidéo sera médiatisée.
Dans ma famille, nous sommes respectueux des lois de notre République. Si nous devions manifester pour une raison, ce serait calmement, sans crier, sans casser et sans violence, contrairement aux méthodes des mélenchonistes et de l'extrême gauche.
95% de ceux qui ont perdus un oeil étaient des personnes incontrôlables dans les cortèges de manifestants et hormis 2 ou 3 qui se sont pris un tir perdu de flasball, je n'ai aucune compassion pour ces éborgnés qui l'ont bien cherché en s'attaquant avec violence envers nos Force de l'Ordre.
Par contre, si Macron ou un autre, se proclamait tel un dictateur, là oui, nous irions le chercher le chercher directement à l'Elysée.
Cette loi est une excellente loi pour protéger la vie privée de nos FDO et leur famille.
Cette loi n'empêche pas les vidéos, juste un floutage des visages, et ces vidéos peuvent être étudiées à visage non caché par la Justice si violence policière non justifiée. Mais ça... nos gauchistes ne veulent pas prendre le soin de le comprendre, ils sont comme des loups en cage avares de sang depuis leur dernière sortie du 1er confinement pour la manifestation de l'indigéniste et racialiste assa traoré.
@LeGaulois c’est complètement scandaleux ce que tu dis, à savoir que 95% des éborgnés le méritaient car ce sont des extrémistes, tu les connaissais personnellement et ton chiffre tu le sors de ton chapeau, quelle manque d’humanité, tu serais plus à ta place en Corée du Nord car le fasciste c’est toi. Tu vendrais du beurre aux allemands. Tu a choisi comme pseudo le gaulois, je te propose plutôt le traitre ça te correspond plus.
Je crois que vous n'avez pas compris la loi. C'est la diffusion qui doit cacher les visages pas l'enregistrement.
Si on vous matraque, vous demandez les images non floutez, et vous aurez des visages voir des noms.
C'est fait pour protéger la vie privée de nos forces de l'ordre.
Et puis les antifa ou autres se cachent bien le visage pour ne pas être reconnu.
nous sommes en confinement si vous en avez rien a foutre, les soignants non, apres vous etes libre d'attraper le covid, mais soigner vous meme,
la je vois encore de la racaille, egoiste,
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