16/11/2020 19:44

Procès de Jonathann Daval - L'incroyable hypothèse de l'un des avocats: Alexia aurait été violée après sa mort par Jonathann - Des photos insupportables du corps carbonisé d'Alexia diffusées

19h39: Des photos du corps d'Alexia #Daval sont projetées devant la cour. Ses parents et sa soeur sont sortis de la salle. Seul son beau-frère est resté. Selon les journalistes présents sur place, les photos sont d'une rare violence et quasi insupportables. Jonathann Daval plonge sa tête dans ses mains pendant cette diffusion

 

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17h27: Le point sur ce qu'il faut retenir

Après avoir multiplié les versions et les mensonges durant l’enquête, Jonathann Daval a maintenu lundi être l’unique auteur du meurtre en 2017 de sa femme Alexia, au premier jour de son procès devant les assises de la Haute-Saône. Invité en fin de matinée par le président de la cour d’assises Matthieu Husson à dire s’il confirmait être «le seul impliqué dans la mort de (son) épouse», l’informaticien de 36 ans à la silhouette frêle, les yeux rougis et au bord des larmes, a sobrement répondu «oui».

Plus de quarante médias sont accrédités pour suivre les cinq jours d’audience, dans le petit tribunal de Vesoul où régnait lundi une effervescence inhabituelle avec une forte présence policière, des dizaines de journalistes, les camions satellitaires...

«Vous ne devez pas être jugé différemment parce que cette affaire a connu un retentissement particulier. Je vous dois l’impartialité», a lancé le président Husson à l’accusé dans une allusion à l’extrême médiatisation de l’affaire. «Oubliez la médiatisation», a-t-il encore exhorté. «Regardez la cour et les jurés, ce sont eux qui vous jugeront».

En début d’audience, six jurés -cinq femmes et un homme- avaient été désignés dans la salle lambrissée des assises où des croix blanches sur les bancs rappellent les contraintes sanitaires en pleine épidémie de Covid-19.

Jetant quelques regards à sa famille et aux proches d’Alexia, le trentenaire, jugé pour «meurtre sur conjoint» et qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, avait pénétré peu après 09h00 dans le box des accusés, amaigri et vêtu d’une marinière.

«C’est une affaire bien triste», a déclaré en début d’après-midi sa mère, Martine Henry, venue témoigner à la barre en chaise roulante et qui doit être réentendue jeudi. «Jonathann était un enfant toujours calme» qui «vivait dans sa bulle», s’est-elle souvenue. «Je ne suis pas là pour l’influencer», a ajouté Mme Henry, appelant son fils à «dire la vérité».

La première passe d’armes entre les avocats n’a guère tardé quand ceux de la partie civile, Mes Cathy Richard et Gilles-Jean Portejoie, ont évoqué une possible préméditation et un hypothétique viol de la victime, deux points pourtant écartés par la juge d’instruction.

«Aucune investigation supplémentaire sur un viol ante ou post mortem» n’a été demandée par la partie civile durant l’instruction, a aussitôt répliqué l’un des conseils de l’accusé, Me Randall Schwerdorffer.

De ce procès, les parents d’Alexia, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, qui ont longtemps considéré Jonathann comme leur fils, attendent «de nouvelles révélations». Mme Fouillot voudrait d’ailleurs s’adresser directement à lui mardi. Alexia, «violente en paroles et en actes», «l’humiliait», a soutenu durant l’instruction l’accusé, qui dit l’avoir «étranglée» et «frappée pour qu’elle se taise», mais sans vouloir la tuer.

A l’audience, l’un de ses conseils, Me Ornella Spatafora, a ainsi interrogé le directeur d’enquête, l’adjudant-chef Franck Paredes, sur les messages houleux échangés par les époux, Jonathann apparaissant «plus aux petits soins» qu’une Alexia plus «directe», lui reprochant ses «problèmes d’érection» et l’impossibilité d’avoir des «relations abouties». Cette image d’une Alexia dominatrice révulse les parents de la victime: «Je ne veux pas que ce soit le procès d’Alexia», a prévenu Mme Fouillot.

Le verdict est attendu vendredi.

16h19: Cet après-midi, la mère de Jonathann Daval a témoigné au tribunal, comme le rapporte BFMTV. Elle a décrit un "enfant très calme" en qualifiant son fils de "timide et réservé". "Il faut qu'il dise ce qu'il a à dire de lui même, et la vérité", a déclaré sa mère.

16h03: Plus de quarante médias sont accrédités pour suivre les cinq jours d'audience, dans le petit tribunal de Vesoul où régnait lundi matin une effervescence inhabituelle avec une forte présence policière, des dizaines de journalistes, les camions satellitaires...

14h53: L'avocat de la famille d'Alexia Daval émet l'hypothèse que son mari l'avait violée après sa mort, rapporte BFM.

"Je vais vous dire ce que je pense: il y a eu une relation sexuelle après la mort d’Alexia!", a lancé Me Portejoie , rappelant que du sperme appartenant à Jonathann Daval avait été retrouvé dans le corps, sur la culotte et le short de la victime.

"En trois ans d’instruction, aucune demande d’investigation n’a jamais été faite sur un possible viol ante ou post mortem, s'insurge Me Schwerdorffer, l'avocat de Jonathann Daval. On ne peut pas laisser dire n’importe quoi!"

 La mère d'Alexia ajoute : "Cette histoire de sperme est bien réelle.""D'entendre ces mensonges, ce n'est pas possible pour moi. Les sms d'Alexia, c'était juste pour qu'il revienne vers elle..." Et d'ajouter: : "Cette histoire de sperme que Me Portejoie a développée est bien réelle."

13h25: Les avocats des parties civiles s'interrogent sur une éventuelle préméditation de Jonathann Daval. Me Caty Richard rappelle durant l'audience que le matin de sa mort, Alexia Daval avait fait des recherches sur un aliment et ses possibles effets secondaires. Alexia Daval aurait-elle pris volontairement du Tramadol, un puissant antalgique, dont des traces ont été retrouvées dans son sang et dans ses cheveux?

12h46: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

Jonathann Daval, qui avait reconnu après de multiples revirements avoir tué sa femme, a réaffirmé lundi être seul impliqué dans la mort de son épouse Alexia en 2017, au premier jour de son procès devant les assises de la Haute-Saône.

Invité par le président de la cour, Matthieu Husson, à dire s’il reconnaissait toujours « être le seul impliqué dans la mort de (son) épouse », cet informaticien de 36 ans, les yeux rougis et au bord des larmes, a simplement répondu « oui ».

Dans une interview à BFMTV lundi matin, Me Gilles-Jean Portejoie, avocat des parents d’Alexia, avait pointé les « nombreuses zones d’ombre de ce dossier », évoquant « l’éventuelle préméditation » et « l’éventuelle complicité », pourtant écartées par l’instruction.

Avant d’interroger l’accusé, M. Husson avait procédé au rappel des faits et notamment les multiples revirements de Jonathann Daval au cours des deux ans d’instruction : niant d’abord les faits, il les avait ensuite partiellement reconnus, pour ensuite se rétracter et accuser son beau-frère, puis reconnaître de nouveau le meurtre lors d’une audition bouleversante devant le juge d’instruction.

En juin 2019, il avouera enfin lors de la reconstitution avoir incendié la dépouille d’Alexia.

« Le procès, c’est celui qui vous permettra pour la première fois de vous exprimer publiquement sur les faits dont vous êtes accusé », lui a lancé le président de la cour d’assises.

« Le décès d’une personne dans l’intimité du couple est quelque chose de tragique, mais pas rare. Vous ne devez pas être jugé différemment parce que cette affaire a connu un retentissement particulier. Je vous dois l’impartialité », l’a encore assuré le magistrat, intimant à Jonathann Daval « d’oublier la médiatisation » de ce procès pour lequel une quarantaine de médias sont accrédités.

« Regardez la cour et les jurés, ce sont eux qui vous jugeront », a encore déclaré M. Husson.

Médiatisée depuis le début, l’affaire Daval était survenue à l’automne 2017 en pleine vague #MeeToo et avait ému la France entière.

Le corps d’Alexia Daval, une employée de banque de 29 ans, avait été retrouvé dissimulé sous des branchages et partiellement brûlé le 30 octobre 2017, non loin du domicile des Daval à Gray-la-Ville (Haute-Saône).

C’est son mari Jonathann qui avait signalé deux jours plus tôt la disparition de son épouse lors d’un jogging.

Le trentenaire avait ensuite joué pendant trois mois l’époux éploré avant de finalement reconnaître avoir frappé et étranglé Alexia dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 au domicile conjugal lors d’une violente querelle.

12h13: "L’autopsie met en évidence des mutilations au niveau du visage et du cou montrant des coups multiples du vivant de la victime", a déclaré le directeur de l'enquête, comme le rapporte une journaliste présente au tribunal.

11h47: Au tribunal, Jonathann Daval affirme être le "seul impliqué" dans la mort d'Alexia Fouillot. Il était interrogé par le président de la cour d'assises sur les différentes versions qu'il a livré tout au long de l'information judiciaire. Quelques minutes plus tôt, Jonathann Daval a fondu en larmes lors de l'évocation des faits.

11h24: Tiphaine Pioger, journaliste à LCI qui assiste au procès, indique que les rapports psychologiques/psychiatriques parlent d’un homme "frustré affectivement et dépendant de l’objet aimé". Un homme "sous un aspect fragile [...] plutôt dominant" avec "une propension à la toute puissance et la dangerosité"

11h09: Jonathann Daval pleure lorsque le président de la cour d'assises de Vesoul évoque la découverte du corps carbonisé d'Alexia dans le bois d'Esmoulins, rapporte BFM TV.

10h59: A un journaliste de BFMTV, la mère d’Alexia s’est exprimée. "J’ai envie d’aller lui parler, de le questionner. On voudrait la vérité. On ne croit pas à sa version des faits la nuit de la mort d’Alexia", explique Isabelle Fouillot.

10h46: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Le procès très attendu de Jonathann Daval, un informaticien de 36 ans jugé pour le meurtre de sa femme Alexia en 2017, s’est ouvert lundi peu après 09H00 devant la cour d’assises de la Haute-Saône, à Vesoul, alors que la partie civile espère qu’il apportera de nouvelles «révélations» sur les circonstances du drame.

Jonathann Daval, qui a reconnu le meurtre de son épouse et encourt la réclusion criminelle à perpétuité, est apparu vêtu d’une marinière, amaigri et déclinant son identité d’une voix faible, au bord des larmes. Il devrait être invité à s’exprimer plus longuement en fin de matinée.

L’audience a débuté par la désignation des jurés, sept femmes et un homme, dans la petite salle lambrissée de la cour d’assises où de grandes croix blanches tracées sur les bancs rappelaient les exigences de la distanciation sociale en pleine épidémie de Covid-19.

«On est là pour avoir de nouvelles révélations et mettre en exergue toutes les horreurs qu’a subies Alexia», avait souligné quelques instants plus tôt sa mère, Isabelle Fouillot, aux côtés de son mari Jean-Pierre et de leur avocat, Me Gilles-Jean Portejoie, en chemin vers le tribunal.

Celui-ci connaissait lundi matin une effervescence tout à fait inhabituelle avec une forte présence policière, des dizaines de journalistes, les camions satellitaires des chaînes de télévision...

«On ne fait pas ça à un animal, c’est l’horreur totale», a ajouté Isabelle Fouillot, évoquant les violences subies par sa fille.

L’affaire, survenue à l’automne 2017, avait profondément marqué les esprits alors que l’ampleur des violences faites aux femmes éclatait au grand jour avec la vague #MeeToo.

10h26: Une jurée vient d'indiquer au président de la cour d'assises de Vesoul, Matthieu Husson, lors de la suspension qu'elle connaît un oncle de Jonathann Daval. Elle a été logiquement remplacée par l'un des jurés suppléants, indique BFM TV. 

09h44: Hormis l'accusé, toute la salle est masquée. Les jurés ont pris place, ils jurent chacun à leur tour en levant la main. Sur six jurés titulaires, cinq sont des femmes, indique France Info

09h26: L'audience vient de débuter à Vesoul. "Pull marinière rouge et noir, cheveux coupés très courts, visage émacié et traits tirés... Jonathann Daval est arrivé devant la Cour d'assises, où il a décliné son identité.", indique BFM.

Au première rang se trouvent Stéphanie et Grégory Gay, la soeur et le beau-frère d'Alexia Fouillot, et derrière eux les parents de la jeune femme, qui restent pour l'heure impassibles.

09h24: En raison des règles sanitaires, le nombre de places est très limité dans la salle d’audience principale. Le public n’est pas autorisé et seuls 3 journalistes y seront admis ce matin. Les autres iront en salle de retransmission, indique France Info

08h38: NRJ12 propose une émission spéciale de Crimes et Faits Divers, en direct sur l'ouverture de ce procès, aujourd'hui à 13h35 sur NRJ12 présentée par Jean-Marc Morandini, pour comprendre les enjeux de ce procès

08h32: Les parents d'Alexia viennent d'arriver au Tribunal : "Je me sens un peu stressée, mais on est entourés de toute notre famille. Nous on est là pour avoir de nouvelles révélations et puis mettre en exergue toutes les horreurs subies par Alexia. "Je pense qu'on ne fait pas ça à un animal, c'est l'horreur la plus totale." "On espère que Jonathann Daval sera sincère": la famille d'Alexia "est impatiente", selon son avocat Les parents d'Alexia "n'attendent pas une peine exemplaire, mais une peine juste". 

07h52: Arrivée de Jonathann Daval au Palais de Justice

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07h12: La mort d'Alexia Daval, 29 ans, remonte à octobre 2017, lorsque son corps, partiellement brûlé et dissimulé sous des branchages, avait été retrouvé près de Gray (Haute-Saône). Depuis, l'affaire a connu de nombreux rebondissements, rythmée par les versions contradictoires du mari de la victime, Jonathann Daval. Passé aux aveux, ce dernier doit être jugé à partir de ce lundi 16 novembre, devant la cour d'assises de Haute-Saône. Au commencement, l'affaire Daval était celle d'une disparition. Le samedi 28 octobre 2017, Jonathann Daval s'était rendu à la gendarmerie de Gray pour exprimer son inquiétude : selon lui, sa femme Alexia, partie faire un footing, tardait à rentrer.

Au travail des forces de l'ordre s'était ajouté la mobilisation des habitants des communes alentours, rassemblés lors de «battues citoyennes» pour retrouver la jeune employée de banque. Le corps sans vie d'Alexia Daval avait été finalement retrouvé par des élèves gendarmes, le 30 octobre 2017, dans un bois près de Gray.

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Vos réactions

Portrait de Glaucus
17/novembre/2020 - 09h19

Cette histoire est super glauque !

Portrait de medo2511
17/novembre/2020 - 06h16

La justice aurait rajouté ce chef d'inculpation dans la liste...  L'autopsie a été faite donc je ne vois pas comment le médecin légiste serait passé à côté ...

Portrait de Wouhpïnaise
16/novembre/2020 - 18h27

Pour quelqu'un qui connaissait de gros problèmes d'impuissance, il aurait malgré tout violée le cadavre de sa femme ? Comme le dit @Lilirose45, cette histoire et de plus en plus répugnante !