louvre L'islamologue Tariq Ramadan a de nouveau été mis en examen pour viols, cette fois sur une cinquième femme qui l'accusait depuis plusieurs mois. Dans cette affaire, les faits de viol dénoncés par l'une de ses premières accusatrices, Mounia Rabbouj, remontent aux années 2013 et 2014, a appris l'AFP auprès des avocats de l'islamologue
Cette mise en examen avait été réclamée au printemps 2018 par le parquet de Paris, mais les juges avaient suspendu jusqu'ici leur décision sur le cas de cette ancienne escort-girl.
À l'époque, son témoignage avait amené Tariq Ramadan, alors détenu, à admettre pour la première fois des relations extra-conjugales, selon lui "consenties".
"Il n'y aucun élément nouveau" dans l'enquête depuis deux ans, "c'est une mise en examen de pure forme pour pouvoir organiser prochainement la confrontation", ont commenté les avocats de la défense, Mes Nabila Asmane, Ouadie El Hamamouchi et Philippe Ohayon, à la sortie de l'interrogatoire au tribunal de Paris.
"Ce n'est pas la parole de Tariq Ramadan contre celle de cette femme, c'est cette femme contre ses propres mensonges graves et concordants", ont-ils ajouté. "Un tournant fort" pour l'avocat de Mounia Rabbouj Pour l'avocat de la plaignante, "c'est évidemment une satisfaction" et un "tournant fort".
"Les investigations ont démontré combien la parole de ma cliente était aussi fiable que constante", a réagi Me Éric Morain. "Le code de procédure pénale ne connaît pas les mises en examen de pure forme : seuls des indices graves et concordants, que les juges ont aujourd'hui pleinement constatés", a-t-il rétorqué.
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