23/09/2020 14:20

Le Président Emmanuel Macron annonce qu'il y aura "7 jours obligatoires" à prendre sur les 28 du congé paternité - VIDEO

14h17: Emmanuel Macron a officialisé mercredi la décision de porter le congé paternité en 2021 à « un mois », ajoutant qu’il y aurait « sept jours obligatoires », dans un message publié sur Instagram (voir vidéo ci-dessus).

« Nous allons porter le congé paternité à un mois, un mois au sein duquel il y aura sept jours obligatoires pour chaque jeune papa », a déclaré le chef de l’Etat, à l’issue du Conseil des ministres. L’Elysée avait annoncé mardi que la durée du congé de paternité allait passer de 14 à 28 jours, ajoutant que la part obligatoire dans ce congé restait à déterminer.

Réclamé de longue date par les militantes féministes, les syndicats et nombre de pères, l’allongement de ce congé avait fait l’objet de plusieurs pétitions.

« Cette décision, c’est une avancée », s’est félicité Emmanuel Macron. Il a rappelé que c’était « avant tout une mesure qui est favorable à l’égalité entre les femmes et les hommes », « grande cause du quinquennat », et que « c’est là-dessus qu’il y avait une très forte mobilisation ».

La mesure sera inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2021, présenté prochainement en Conseil des ministres.

Son allongement sera financé par la Sécurité sociale pour un coût également doublé et estimé à plus de 500 millions d’euros en année pleine. Les trois jours du congé de naissance seront toujours à la charge de l’employeur, et les 25 jours seront indemnisés par la Sécurité sociale.

De Julien Bayou (EELV) à Julien Aubert (LR), les représentants politiques ont largement salué cette avancée mardi, les élus de gauche plaidant toutefois pour que le congé s’allonge encore.

Début septembre, la commission Cyrulnik sur les « 1.000 » premiers jours" du nouveau-né avait recommandé d’allonger à neuf semaines le congé paternité.

06h53: À partir du mois de juillet prochain, les jeunes papas pourront passer jusqu’à un mois complet à s'occuper de leur enfant au lieu d'une dizaine de jours comme c'est le cas aujourd'hui.

Ce matin, Emmanuel Macron va en effet confirmer la mise en œuvre de cette mesure emblématique lors d’un déplacement au centre de protection maternelle et infantile (PMI) de Longjumeau, dans l’Essonne. Une annonce que le chef de l’État tenait à faire lui-même. C’est la concrétisation d’un «engagement très fort» pour lutter «contre les inégalités de destin à la racine», souligne-t-on à l’Élysée. Cette mesure sera inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2021.

Par ailleurs, une part de ce congé sera "obligatoire" : le parent ne pourra pas y renoncer ni se le voir refuser par son employeur. Mais la durée de cette part obligatoire doit encore faire l'objet de discussions avec les partenaires sociaux, indique l'Elysée. Aujourd'hui, seuls les trois jours de congé de naissance sont dus par l'employeur, et le salarié peut saisir les prud'hommes en cas de refus.

Si le projet de l'Elysée aboutit, l'employeur ne respectant pas la part obligatoire du congé paternité sera désormais passible de 7 500 euros d'amende et d'éventuels dommages et intérêts, comme c'est déjà le cas pour le congé maternité, précise la présidence. L'Elysée indique que la réforme devrait entrer en vigueur à la "mi-2021".

Elle devra d'abord passer le seuil des discussions à l'Assemblée nationale et au Sénat, où elle sera présentée dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

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Vos réactions

Portrait de Leon48Leon
24/septembre/2020 - 10h01 - depuis l'application mobile

Une non mesure uniquement là pour flatter les égos des jeunes parents mais qui va à l’encontre de la reprise des entreprises durant cette période inédite

Portrait de karlilola
23/septembre/2020 - 15h51

Mais enfin MR MACRON, vous n'avez pas d'autres chats à fouetter, ça va bien nous servir en ces temps difficiles

Portrait de Leon48Leon
23/septembre/2020 - 07h20 - depuis l'application mobile

Encore une non mesure !