
"Ce n'est pas moi qui ai tué (Jean Pormanove), aucun de nous ne l'a tué", a déclaré aujourd'hui sur RTL Safine Hamadi, l'un des anciens animateurs de la chaine Kick sur laquelle le streameur est décédé en direct mi-août.
Dans l'interview, enregistrée dimanche, Safine Hamadi s'est défendu de tout acte de maltraitance contre son ancien partenaire de streaming Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, 46 ans, régulièrement visé dans des vidéos en direct par des brimades, des coups et des insultes.
"Je ne le maltraitais pas, je ne le maltraitais pas du tout", a assuré M. Hamadi, 23 ans, qui animait la chaîne avec Owen Cenazandotti, alias Naruto.
"Tout était consenti", a-t-il insisté, précisant que Jean Pormanove était "libre".
Après l'ouverture d'une enquête par le parquet de Nice sur la mort du streameur, une autopsie a exclu "l'intervention d'un tiers" dans ce décès.
Selon Safine Hamadi, les réactions de Jean Pormanove, qui protestait parfois vivement, étaient mises en scène.
"Nous, ce qu'on voulait, c'est que ça soit spectaculaire et les réactions de (Jean Pormanove), justement, elles étaient poussées, pour que les gens reprennent les vidéos, pour qu'ils parlent de nous, pour faire plus de buzz", a-t-il indiqué.
Le streameur a également précisé qu'il avait perçu, à l'instar de Jean Pormanove, 6.000 euros par mois pour son rôle d'"acteur" dans les vidéos et que la chaîne était administrée par Owen Cenazandotti.
La mère de Jean Pormanove, interrogée dans l'émission "Sept à huit" sur TF1 dimanche, a indiqué avoir reçu un message de son fils lui indiquant se sentir "séquestré avec leur concept de merde".
"Je l'ai appelé, il me dit: +Ca va, t'inquiète pas+. Il m'a rassurée. Il se sentait pas en danger", a-t-elle témoigné.
Une première enquête ouverte fin 2024, après la révélation des vidéos de la chaîne par Mediapart, avait conduit au placement en garde à vue d'Owen Cenazandotti et de Safine Hamadi, ensuite relâchés sans faire l'objet de poursuites.
Tant Jean Pormanove que l'un des autres protagonistes des vidéos, surnommé Coudoux, avaient, selon le parquet, "fermement" contesté être victimes de violences, invoquant "des mises en scènes destinées à faire le buzz" et à gagner de l'argent, grâce aux dons des internautes versés à la plateforme lors de "défis" en direct.
Vos réactions
Owen Cenazandotti est le fils d'un conseiller municipal. C'est pourquoi il bénéficie de mansuétude médiatique et c'est pourquoi il va s'en sortir après avoir torturé un blanc jusqu'à entrainer la mort et cela devant des dizaines de milliers de personnes.
Ce sont deux assassins et ils doivent croupir en prison à vie
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