
19h51: Avec 22 nouveaux clusters depuis hier la France a enregistré 1.955 nouveaux cas en 24 heures. Un chiffre en baisse, mais qui pourrait remonter. Les données du lundi sont toujours faibles étant donné que tous les laboratoires ne sont pas ouverts le dimanche. Le taux de positivité a quant à lui atteint 3,6% entre le 15 et le 21 août. Un chiffre en hausse, qui pousse la DGS à dire que la circulation du virus est en "forte progression", et "plus intense chez les jeunes adultes".
"L'augmentation du taux de positivité des tests se poursuit", souligne la DGS, notant qu'au début de l'été ce chiffre était à 1,4%. Les hôpitaux français accueillent cependant moins de patients que la veille. Avec 233 admissions au cours des dernières 24 heures, les services Covid-19 accueillent tout de même 19 personnes en moins. Au total, 4690 personnes sont hospitalisées dont 399 en réanimation, avec 43 admissions en plus en 24 heures. En tout, 15 décès sont également à déplorer.
15h22: "Il y aura des contaminations à l'école" mais "on va les gérer", a assuré lundi le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui juge "fondamental" que la rentrée scolaire prévue le 1er septembre ait lieu malgré le Covid-19.
"Il faut que la rentrée puisse se passer. Et j'annonce d'emblée qu'il y aura des contaminations à l'école, et qu'on va les gérer", a déclaré sur Franceinfo le président de l'instance qui conseille le gouvernement pendant la pandémie.
"Il y aura des enfants qui vont se contaminer et il y aura probablement quelques enseignants qui vont se contaminer. Eh bien on va le gérer", a-t-il ajouté.
"On est capable maintenant de tester, il faut qu'on fasse un effort majeur sur l'isolement (des cas positifs pour éviter la contagion, NDLR), mais il faut qu'on rentre dans cette stratégie de gestion de risque", a-t-il poursuivi, en soulignant qu'"il y a pas de risque zéro".
Le Pr Delfraissy dit s'appuyer sur "les connaissances qu'on a acquises sur la circulation du virus chez l'enfant".
"Les enfants sont porteurs du virus, mais (...) en petite quantité", et "les formes graves chez l'enfant sont exceptionnelles", a-t-il rappelé.
En outre, "la transmission qu'on observe à l'école n'est pas des enfants vers les enseignants ou les parents, mais plutôt des enseignants ou des parents vers les enfants".
"Il est fondamental que l'école reprenne", a plaidé le scientifique.
"On ne peut pas laisser cette génération d'enfants sans reprendre", a-t-il insisté, en mettant en avant le "rôle de prise en charge sociale" de l'école pour "les enfants des familles les plus défavorisées".
En cas d'infection avérée, "on peut fermer la classe", a dit le Pr Delfraissy. "Fermer l'école, il faudra bien y réfléchir, ça va dépendre de l'environnement qu'il y a autour de cette école en général".
Il n'est pas favorable à un dépistage régulier des enseignants: "On ne va pas (les) tester toutes les semaines ou tous les 15 jours. C'est pas possible".
Mais "à la moindre suspicion à la fois à l'intérieur d'une classe, d'une relation familiale ou d'un enseignant qui a été contact, oui, là, on teste de façon très très large".
Enfin, le Pr Delfraissy ne serait "pas contre" la mise à disposition gratuite de masques à l'école.
10h59: Le point sur la situation ce matin
La situation sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus continue de se dégrader dans le monde, notamment en France et en Italie, alimentant la crainte d’une deuxième vague, au moment où les Etats-Unis font naître l’espoir d’un traitement au plasma.
Touchée de plein fouet en mars par l’épidémie qui avait mis son système hospitalier à rude épreuve, l’Italie est confrontée depuis plusieurs jours à une nette reprise de la circulation du virus favorisée notamment par les déplacements et les activités estivales des vacanciers.
Selon le dernier bilan officiel publié dimanche, 1.210 nouveaux cas de coronavirus ont ainsi été recensés dans le pays en l’espace de vingt-quatre heures. Un tiers des cas enregistrés dans la région de Rome sont liés à des séjours en Sardaigne.
En dépit de cette brusque hausse de la courbe de contagion, le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza, s’est voulu rassurant dimanche, en jugeant que la situation était sous contrôle et en excluant un reconfinement général de son pays.
Au niveau local toutefois, l’inquiétude grandit. Le président de Campanie (autour de Naples) a ainsi suggéré de limiter de nouveau les déplacements entre régions d’ici la rentrée.
Aux États-Unis, le président Donald Trump a donné son feu vert dimanche à la transfusion du plasma sanguin de personnes guéries du coronavirus à des patients hospitalisés - un traitement dont l’efficacité fait toutefois encore débat.
Donald Trump a qualifié l’annonce de «percée historique» pour le traitement du Covid-19, de nature à «sauver un nombre incalculable de vies».
L’agence américaine du médicament (FDA) a néanmoins rappelé qu’il n’existait pas, pour l’heure, de preuve formelle que l’utilisation de plasma était efficace.
«Le plasma de personnes convalescentes marche probablement, même s’il faudrait le confirmer par des essais cliniques, mais pas comme traitement d’urgence pour des patients gravement atteints», prévient le Dr Len Horovitz, interne spécialisé en pneumologie à l’hôpital Lenox Hill de New York.
Du côté de la France, la situation elle aussi se dégrade. Plus de 4.500 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon les chiffres publiés dimanche par Santé Publique France.
Au total, 4.897 nouveaux diagnostics positifs ont été enregistrés, contre 3.602 samedi.
«Nous sommes dans une situation à risques» face au Covid-19, a mis en garde le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien au Journal du Dimanche. «Le risque», a-t-il insisté, «c’est que, après avoir enlevé doucement le couvercle de la casserole, l’eau se remette à bouillir».
Comme en Italie, un reconfinement général n’est toutefois pas à l’ordre du jour, les autorités privilégiant à ce stade des mesures territorialisées et promettant des contrôles renforcés.
Des contrôles à l’image de ceux effectués par les forces de l’ordre dimanche soir à Paris en marge de la retransmission de la finale de la Ligue des Champions entre le PSG et le Bayern Munich. Selon la préfecture de police, 274 personnes ont été verbalisées pour absence de port du masque, notamment dans un bar évacué à proximité des Champs-Elysées.
Au total, depuis son apparition en décembre dernier en Chine, la pandémie a fait au moins 805.470 morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP dimanche à partir de sources officielles.
Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 176.765 morts. Viennent ensuite le Brésil (114.250), le Mexique (60.254), l’Inde (56.706) et le Royaume-Uni (41.423).
10h19: L'arrivée de la police venue faire respecter le couvre-feu sanitaire en vigueur à Lima, la capitale du Pérou, a entraîné une bousculade dans une discothèque, qui s'est soldée par la mort de 13 personnes ce week-end, dont onze étaient infectées par le coronavirus.
Parallèlement à ce retour de contrôles et de restrictions, la vie va reprendre son cours normal ce lundi en Irlande du Nord avec la réouverture progressive des écoles, pour la première fois depuis mars.
En Birmanie, le respect de la distanciation sociale tourne quant à lui au casse-tête dans les camps surpeuplés où sont confinés les Rohingyas. Durant la semaine passée, 48 cas de coronavirus ont été recensés à Sittwe, la capitale de l'Etat de Rakhine, soit plus de 10% de la totalité des quelque 400 cas enregistrés jusqu'à présent en Birmanie.
«Si le confinement est imposé pour une longue période, nous aurons (...) besoin d'aide», a expliqué un Rohingya, Kyaw Kyaw.
09h20: Depuis dimanche, les quelque deux millions d'habitants d'Asunción et de ses banlieues ne peuvent plus se déplacer librement que de 5H00 (08H00 GMT) à 20H00 (23H00 GMT) dans le cadre d'une «quarantaine sociale» prévue pour durer jusqu'au 6 septembre.
07h28: Donald Trump a annoncé cette nuit l'autorisation en urgence de la transfusion du plasma sanguin de personnes guéries du coronavirus à des patients hospitalisés. Critiqué pour sa gestion de la pandémie, le président cherche à se relancer en s'appuyant sur des avancées thérapeutiques, même si aucun traitement efficace ou vaccin ne sont attendus avant le scrutin présidentiel du 3 novembre. La transfusion de ce plasma qui contient des anticorps vise à permettre aux malades d'éliminer plus vite le virus et de limiter les dégâts sur l'organisme. Si le traitement a déjà produit des résultats, son efficacité exacte fait encore débat. Et il présente un risque d'effets secondaires et de transmission d'agents infectieux.
Plus de 70.000 patients ont déjà reçu une transfusion de plasma prélevé sur des personnes convalescentes, selon le ministre américain de la Santé, Alex Azar. L'autorisation délivrée dimanche va permettre d'élargir la population des patients susceptibles de recevoir une transfusion. Donald Trump a appelé les personnes remises du coronavirus à faire don de leur plasma, via une plateforme nationale en ligne.
06h52: Dimanche soir, 4.897 nouveaux cas de coronavirus ont été recensés en 24h en France, selon les autorités sanitaires. "Nous sommes dans une situation à risques" face au Covid-19, a mis en garde le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien au Journal du dimanche, craignant une contamination des plus jeunes vers les personnes plus âgées et donc plus fragiles. L'épidémie "ne s'est jamais arrêtée", a rappelé Olivier Véran. "Elle a seulement été contrôlée pendant le confinement puis le déconfinement progressif". "Le risque, a-t-il insisté, c'est que, après avoir enlevé doucement le couvercle de la casserole, l'eau se remette à bouillir".
Vos réactions
Cela n'a rien d'étonnant. On peut même se féliciter qu'avec tous les inconscients qui circulent sans aucun respect des règles de sécurité la situation ne soit pas encore pire. Mais on sent bien que cela va venir...
"les gérer" ?? ok et les gens à risque comme moi avec un cancer et qui a 2 enfants qui vont à l'école, c'est pas grave non plus je présume si mes filles me ramènent ce truc ??
C'est juste que l'épidémie est terminée, le virus a perdu de sa virulence, comme dans tous les cas de grippe saisonnière où on ne fait pas tout ce cirque. Le but est sans doute de maintenir la pression avant l'arrivée du vaccin.
Je pense qu'il y a encore quelques incertitudes, est ce que le virus ne va pas redevenir virulent avec l'arrivée des maladies saisonnières entre l'automne et l'hiver?
Donc pour eux maintenir la pression ça permet d'éviter de tout remettre en place lors de cette période.
Maintenant personnellement je me dis que jusqu'à la fin de l'été il serait peut être intéressant d'avoir un maximum de cas asymptomatiques pour créer cette immunité et pouvoir être tranquille jusqu'au vaccin (si vaccin il y a).
Mais le gouvernement ne prendra pas de risque de le faire. (Vu que les scientifiques ne sont pas très clair là dessus)
5000 nouveaux cas malgré les masques et toujours moins de personnes malades hospitalisées ou en réanimation.... N'y aurait t'il pas un enfumage quelque part ? Serait ce moins grave que ce que certains voudraient ? Combien de temps va t'il encore s'écouler pour se rendre compte qu'une fois de plus la stratégie n'est pas bonne ?
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