
19h23: Jérôme Salomon indique que 114.657 cas confirmés ont été détectés dans l'Hexagone. Le solde des personnes admises à l'hôpital est toujours négatif, avec 26 personnes hospitalisées en moins depuis hier. "Il y a une baisse, qui est très faible, la décrue est très lente". La France "franchit un cap symbolique et douloureux" et déplore plus de 20 000 décès. Dans le détail, on compte 12.513 décès en milieu hospitalier et 7.752 décès en EHPAD. L'épidémie de coronavirus a tué d'avantage que les épidémies saisonnières et que la canicule de 2003 qui avait entraîné 19.500 décès. Avec 208 personnes admises en soins intensifs ces dernières 24 heures, le nombre de patients hospitalisés en réanimation a baissé pour le douzième jour consécutif en France. 5683 personnes y sont actuellement hospitalisées dans un état grave.
19h11: L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré lundi n'avoir «rien caché aux Etats-Unis» sur la maladie Covid-19, qui a fait plus de 165.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine. «Rien n'a été caché aux Etats-Unis, dès le premier jour», a déclaré aux médias le directeur général de l'agence onusienne, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Washington a suspendu le financement américain de l'OMS, accusée d'être trop proche de la Chine et de mal gérer la pandémie.
18h45: Avec 20 malades en moins, le nombre de cas en Italie baisse pour la première fois, selon la Protection civile. Le nombre de guérisons a pour sa part augmenté de 1822 en 24 heures. En tout, si 24.114 personnes sont décédées depuis le début de la pandémie (+454), elles sont 48.877 à être rentrées chez elles.
17h49: La pandémie de nouveau coronavirus a fait 449 morts supplémentaires au Royaume-Uni, soit le plus faible bilan quotidien publié depuis le 6 avril, annonce le le ministère de la Santé britannique.
A noter que depuis le début de l'épidémie, 16.509 personnes sont décédées de la maladie Covid-19 dans les hôpitaux et 124.743 ont été infectées (+4.676), a précisé le ministère.
16h59: Le chef d'Etat va s'entretenir par téléphone avec le Pape François à 16 heures mardi, annonce l'Elysée dans un communiqué. Cet appel sera suivi d'une "audioconférence avec des représentants des cultes et d'associations laïques", en présence de Christophe Castaner.
16h14: Angela Merkel, chancelière allemande, déclare: "Nous sommes au début de la pandémie et nous sommes encore loin d'être sortis de l'auberge.". Et d'estimer qu'il serait "extrêmement dommage de connaître une rechute"
13h23: La Fondation des hôpitaux de Paris a reçu 15 millions d'euros de promesses de dons, selon BFMTV. La somme sera reversée aux hôpitaux et aux Ehpad.
13h18: L'Unicef a sollicité une levée de fonds de près de 100 millions de dollars afin de renforcer son aide aux enfants de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, où la pandémie du Covid-19 vient souvent s'ajouter aux ravages des guerres.
Plus de 105.000 cas de nouveau coronavirus, dont 5699 décès, ont été officiellement enregistrés dans cette région, qui compte le plus grand nombre d'enfants dans le besoin au monde --près de 25 millions-- en raison des conflits en cours, indique l'Agence des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans un communiqué.
12h20: Le confinement sur huit semaines en France va se traduire par 120 milliards d’euros de perdus pour l’activité, tandis que « l’épargne forcée » atteindra 55 milliards d’euros, selon une étude publiée par l’OFCE.
« Pendant la période de confinement, le produit intérieur brut (PIB) est réduit de 32% », correspondant à cinq points de PIB sur l’ensemble l’année 2020, précise l’Observatoire français des conjonctures économiques.
« Près de 60% de la baisse de revenu national est absorbée par les administrations publiques » à travers la hausse du déficit, tandis que « 35% est au compte des entreprises, ce qui pose la question du rebond après l’épisode de confinement », selon cette étude.
La reprise de l’activité dépendra beaucoup de la reprise de la consommation, à savoir dans quelle mesure les Français dépenseront ce qu’ils ont épargné durant le confinement ou se constitueront une épargne de précaution.
Pour l’OFCE, « la contribution de huit semaines de confinement à l’évolution du déficit public serait de 2,8 points de PIB, soit 65 milliards d’euros », mais si l’intégralité de cette épargne était consommée, ce ne serait que 20 milliards d’euros, soit 0,9 point de PIB.
Dans ce cas, la perte annuelle d’activité serait ramenée à 2 points de revenu national au lieu de 5.
Mais face aux incertitudes sur la sortie de crise, « l’épargne accumulée pourrait ne pas être consommée complètement et rapidement », relève l’étude.
11h40: Le bilan de la pandémie en Espagne passe sous les 400 morts en 24 heures, avec un total de 20.852 décès à ce stade. 399 personnes ont en effet perdu la vie ces dernières heures.
Il s'agit des chiffres les plus bas depuis quatre semaines, annonce le ministère de la Santé.
10h42: L'exécutif a "besoin du temps" pour préparer sa stratégie de déconfinement , a indiqué Sibeth Ndiaye sur France Info.
"Je sais que c'est très frustrant de pas avoir ce lundi matin toutes les réponses pour savoir ce qui se passera le 11 mai mais nous avons besoin de temps pour travailler", a-t-elle affirmé. "Nous avons aujourd'hui tous les ministères qui travaillent d'arrache-pied, en lien avec la mission de Jean Castex, pour savoir, au fond, dans chacune des étapes de votre vie après le confinement qu'est-ce qui devra se passer", a-t-elle déclaré..
"Ça nécessite un peu de temps, de travail et c'est pour ça que je ne peux pas vous apporter ce matin toutes les réponses que les Français sont en droit d'attendre", a-t-elle conclu.
10h18: La Norvège, où l’épidémie de nouveau coronavirus semble sous contrôle, a commencé lundi à rouvrir ses crèches, a constaté un journaliste de l’AFP, en dépit des appréhensions de certains parents, premier pas d’une levée lente et progressive des restrictions.
Cette réouverture, qui met fin à cinq semaines de semi-confinement pour les plus petits, est officiellement justifiée par des considérations sanitaires - les enfants paraissent largement épargnés par le Covid-19 - et devrait faciliter le retour au travail des parents.
Certains d’entre eux ont toutefois exprimé leurs craintes et - comme au Danemark qui a rouvert certaines écoles mercredi - ils ont lancé une campagne « Mon enfant ne doit pas être un lapin de laboratoire pour le Covid-19 » sur Facebook - ainsi qu’une pétition en ligne qui recueillait plus de 28.000 signatures lundi matin.
« Aller à la crèche est sans danger », avait auparavant assuré la ministre de l’Education, Guri Melby.
La réouverture des crèches est assortie de précautions. Les enfants de moins de trois ans doivent notamment être regroupés sous la responsabilité d’un adulte, en petits groupes de trois, et ceux de trois à six ans en groupes de six, sans se mélanger avec les autres.
Avec l’Autriche et le Danemark, la Norvège est l’un des premiers pays européens à alléger ses restrictions, décrétées pour la plupart le 12 mars.
09h28: La ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé lundi que 9,6 millions de salariés étaient actuellement au chômage partiel, soit près d'un salarié du privé sur deux, et appelé les chefs d'entreprises à reprendre leur activité s'ils le pouvaient.
"Ce matin, ce sont 9,6 millions de salariés qui gardent leur contrat de travail, sont au chômage partiel mais dont le salaire est payé par l'Etat", a indiqué la ministre sur RTL, évoquant une "situation tout à fait hors du commun, qu'on n'a jamais connue en France".
"On est quasiment à un salarié sur deux dans le secteur privé dans le pays", a-t-elle souligné.
Lors de la sortie du confinement, "le 11 mai, on ne ferme pas le chômage partiel, sinon il y aurait des catastrophes", a déclaré la ministre. "Mais ça va être dégressif, au fur et à mesure que l'activité reprend, on a besoin de moins de chômage partiel", a-t-elle précisé.
"Par exemple, si un chef d'entreprise qui a 100 salariés demain retrouve de l'activité, du marché, qui lui permet de rappeler 20 de ses salariés(…), à ce moment-là on continuera le chômage partiel sur 80 (salariés, NDLR), ça pourra être dégressif en proportion de la remontée de l'activité. C'est important car ça permet de ne pas être dans le tout ou rien", a affirmé la ministre.
Muriel Pénicaud a également incité les chefs d'entreprise à relancer leur activité, "s'ils le peuvent, c'est-à-dire s'ils retrouvent des marchés, s'ils mettent en place les guides de bonne pratique en terme de santé et de sécurité qu'on a fait secteur par secteur".
En respectant ces guides, au nombre de 31 pour l'instant, "vous respectez vos obligations de sécurité des salariés, donc vous êtes dans les clous" et cela permet "aux salariés de se dire +je peux aller en sérénité travailler+", a-t-elle estimé.
09h10: L'épidémie de coronavirus dans l'Etat de New York, épicentre américain, est sur une courbe descendante, une première depuis le début de l'épidémie qui risque d'alimenter la polémique entre Donald Trump et les gouverneurs des Etats sur le maintien des mesures de confinement. "Nous avons dépassé le point haut, et toutes les indications à ce stade sont que nous sommes dans une phase descendante", a indiqué dimanche le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, lors de son point de presse quotidien sur l'épidémie. Mais alors que la pression pour relancer l'activité monte à travers les Etats-Unis - le pays le plus touché au monde par l'épidémie avec près de 759.000 cas confirmés et près de 41.000 morts - il a appelé à la prudence pour "ne pas compromettre" les progrès réalisés.
"La poursuite de cette descente dépendra de ce que nous ferons", a souligné M. Cuomo, qui a prolongé récemment les mesures de confinement dans son Etat jusqu'au 15 mai. D'autres Etats ont commencé à relâcher les règles de distanciation.
Certaines plages de Floride ont été autorisées à rouvrir dimanche, et immédiatement prises d'assaut. Les gouverneurs du Texas et du Vermont ont aussi prévu de relancer certaines activités, prudemment, dès lundi. La pression est forte, alors que le chômage explose. Les manifestations se sont multipliées depuis huit jours dans les Etats américains pour dénoncer un confinement jugé excessif. La plupart des rassemblements se sont limités à quelques centaines de personnes - l'un d'eux, dimanche à Chicago a même fait un flop, avec à peine trois voitures de manifestants. Mais 2.000 personnes ont manifesté à Olympia, dans l'Etat de Washington (nord-ouest) pour réclamer la levée du confinement dans cet Etat qui a été l'un des premiers du pays à être touché par la pandémie.
08h11: Les écoles secondaires de la province chinoise du Hubei (centre), d'où est partie l'épidémie de Covid-19, rouvriront le 6 mai pour les élèves de rhéto, ont annoncé lundi les autorités. Les écoles et les universités du pays avaient été fermées fin janvier afin d'enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Comme pour le reste du pays, les épreuves de fin de cycle (le "gaokao", concours d'entrée à l'université) commenceront le 7 juillet, soit un mois plus tard que les autres années, ont annoncé les autorités du Hubei sur leur site internet.
07h01: En Italie, les premières mesures d'allègement ne seront pas prises avant le 3 mai, ont rappelé les autorités. Mais peu à peu les entreprises rouvrent, même si c'est de façon partielle et avec beaucoup de précautions. "Nous sommes de retour!", a lancé sur son compte Instagram le célèbre glacier romain Giolitti, qui annonce une reprise de ses livraisons mardi.
06h53: En Espagne, le chef du centre d'alertes sanitaires, Fernando Simon, a annoncé que pour la première fois depuis le 22 mars le bilan des morts quotidiens était passé, avec 410 décès, sous la barre des 500. La morgue improvisée dans une patinoire de Madrid, qui a symbolisé l'hécatombe qui a endeuillé la capitale espagnole, fermera mercredi, et à partir du 27 avril les enfants, strictement enfermés depuis le 14 mars, pourront sortir prendre l'air.
06h32: En Norvège, où les autorités estiment "avoir fait passer le virus sous contrôle", les crèches rouvriront lundi et l'interdiction de séjour dans les résidences secondaires sera levée. Une deuxième étape, à partir du 27 avril, verra la réouverture partielle des collèges, lycées et universités. En revanche, au Royaume-Uni, le confinement instauré le 23 mars a été prolongé d'au moins trois semaines jeudi et le gouvernement n'envisage pas encore d'en sortir.
06h02: Le Royaume-Uni est l'un des pays les plus touchés d'Europe, avec plus de 16.000 morts dans les hôpitaux, un bilan qui n'inclut pas les décès en maison de retraite ou à domicile.
Vos réactions
au royaume uni helas on a pas les vrais chiffres on a pas les chiffres des maison de retraite donc il faudrait rajoutter 1/3 le pire en europe!!!!
Le gouvernement a besoin de temps répète à s'égosiller si bête !
Bah oui, avant de coller des prunes de 135 € à toute personne pour cause de non port d'un masque qui ne sert à rien (je parle bien évidemment des masques maison, des masques alternatifs, ou des masques dits "grand public" qui ne filtrent rien), tel que nous l'avait vendu la même si bête au début du "conflit", il faut que le gouvernement ait le temps d'approvisionner les dits "masques de seconde zone" pour abrutis qui ne savent pas les porter ou s'en servir, d'autant que ces mêmes personnes vont se retrouver dans la proximité bien connue des transports publics, serrés comme des sardines !
Il leur faut aussi le temps de réquisitionner les masques sur les tarmacs des régions (masques commandés par les régions pour leur population) puisque ces incompétents ont été infoutus de passer leurs propres commandes à temps.
Ces mêmes incompétents qui se gaussent chaque fin de week end de la baisse du nombre de décès, confiant à Salomon la besogne de rectifier en rattrapant le bilan, à la hausse bien sûr, du lundi soir, parce qu'infoutus là aussi de mettre en place un système de capitalisation de l'information rigoureux chaque jour (pas à la petite semaine en fonction des week end des comptables de la santé).
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?