"Je ne chercherai pas à revenir" dans la vie politique, a affirmé jeudi sur France 2 l'ex-candidat à la présidentielle François Fillon, évoquant "une épreuve d'une violence inouie" dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope qui l'avait mis hors course.
"J'ai perdu l'élection et j'ai une responsabilité vis a vis des électeurs et de ma famille politique", a affirmé l'ancien Premier ministre, retiré de la vie politique depuis son élimination dès le premier tour en 2017, qui était l'invité exceptionnel de l'émission "Vous avez la parole".
De plus "j'ai entraîné ma famille dans une épreuve d'une violence inouïe et je n'ai aucune envie de les entraîner de nouveau dans cette violence", a-t-il ajouté.
Il a expliqué participer à cette émission "pour défendre l'honneur de (sa) femme et (sa) famille", notamment son épouse dont l'"honneur a été déchiqueté dans cette affaire".
En 2017, cette retentissante affaire aux multiples rebondissements avait stoppé net la course en tête pour la présidentielle du candidat de droite, parti favori dans les sondages mais finalement éliminé au premier tour.
Son intervention était très attendue à quelques semaines de son procès. M. Fillon sera jugé notamment pour "détournement de fonds publics" du 24 février au 11 mars devant le tribunal correctionnel de Paris.
"Je vais pour la première fois devant des juges impartiaux pouvoir me défendre", a souligné M. Fillon.
Pour lui "toute la procédure était une procédure d'exception, à charge, ne prenant jamais ne compte les arguments" qui étaient les siens.
"Je ne peux pas laisser ma vie politique, mon engagement disparaître derrière ce procès", et "je pense que je dois des explications aux millions de Français qui m’ont soutenu", a-t-il ajouté.
M. Fillon, son épouse et son ancien suppléant à l'Assemblée Marc Joulaud seront jugés dans l'affaire des emplois présumés fictifs de Penelope, pour lesquels elle aurait touché plus d'un million d'euros entre 1998 et 2013. Le couple devra aussi répondre de "complicité et recel d'abus de biens sociaux" pour un emploi en partie fictif à la Revue des Deux Mondes.
"Elle était ma première et plus importante collaboratrice", a assuré M. Fillon, en précisant que son emploi "n'était pas fictif" et "les preuves seront apportées durant le procès".
Vos réactions
On peut reconnaître à Bourgi son honnêteté, celle d'assumer publiquement les faits qu'il a commis, à savoir le piège des costumes pour François Fillon.
Par contre Fillon, pris la main dans le pot de confiture, continuera de nier les faits.
La queue du renard sortira encore de sa bouche qu'il niera l'avoir avalé.
Par exemple :
Marc Ladreit, le milliardaire qui a rémunéré sa femme pour un emploi fictif à la revue des 2 mondes, a reconnu les faits en plaidant coupable et en s'acquittant de la modique somme de 300000 € pour éteindre l'action contre lui. Fillon continue de nier que sa femme a bénéficié d'un emploi fictif à la revue des 2 mondes.
Mieux encore, Fillon disait en 2012 : Il y a injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui travaillent peu en recevant de l’argent public. Faites comme je dis, pas comme je fais, aurait-il pu ajouter
Quand à l'interview donné par Pénélope à une reporter du Sunday Telegraph en 2008 ou elle indiquait n'avoir jamais été l'assistante de son époux, ses dénégations d'aujourd'hui sont totalement inaudibles ... elle ment assurément, en épousant la cause de son mari sans être convaincante.
Qu'elle soit élue ne lui conférera pas une blancheur candide, elle a profité (de gré ou à son insu) du système mis en place par son mari. Le savait-elle ? Les procureurs ont bien compris qu'elle n'était au courant de rien, d'où leur clémence, car dans les faits, c'est bien à elle que profite le crime, non ? L'argent public, la grosse retraite qu'elle touchera pour n'avoir rien fait de ses 10 doigts, etc ...
une chose est sure, dans une interview, Penelope Fillon dit n'avoir jamais assisté son mari. et fillon qui clame que le général de gaule, lui, n'avait jamais été mis en examen en visant Nicolas Sarkozy sont des propos de petite frappe qui a pris le chemin des petites frappes, la correctionnelle. et je crains que pour lui, la sentence soit sévère. la première sentence ayant été l’éjection du 2eme tour des présidentielles.
Piège tendu à Fillon, mdr. Va falloir suivre les procès, vous allez tomber de votre chaise, à moins que vous soyez tellement de fan de Fillon que vous allez continuer à faire l'autruche.
Lamentable ! ce matin chez bourdin, concernant Fillon, Robert Bourgi a dit qu'il y avait encore des choses à révéler, certaines connu de la police et non révélées, d'autres connu de Fillon seul.
Quand à sa femme Pénélope elle a le culot de se présenter à solesmes sur sarthe, quelle honte !
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