06/01/2020 13:15

Après son licenciement des "Z'Amours", Tex perd son procès contre la société de production devant la Cour d'appel qui estime qu'il a bien commis une faute grave

Dans son arrêt en date du 3 décembre dernier, la Cour d'appel de Paris a confirmé le jugement rendu par le conseil des prud'hommes, le 27 juillet 2018, dans l'affaire opposant Tex à Sony Pictures Television.

Selon TVMag, la Cour d'appel a donné raison à la société de production qui a estimé que l'animateur avait commis une "faute grave". Tex réclamait 1,2 millions d'euros pour "rupture abusive de contrat".

"Tex avait obtenu 45.000 euros de dommages et intérêts pour la requalification de ses 144 CDD en CDI ainsi que 1000 euros de frais de justice", rappelle TVMag.

Pour mémoire, Tex a été écarté de la présentation des "Z'Amours" sur France 2 après une blague sur les violences conjugales faite dans l'émission "C'est que de la télé" sur C8. Depuis février 2018, la présentation du jeu est assurée par Bruno Guillon.

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Vos réactions

Portrait de Marq
7/janvier/2020 - 07h41

Normal: France2 télé d’état (entre autres)

Portrait de Noodles1
6/janvier/2020 - 21h47
Mortimer a écrit :

C'était en 2018 à Florence. Rassurez vous ça a fait un flop. 

Merci pour cette précision ,je me souvenais juste que c’était en Italie .

Portrait de Noodles1
6/janvier/2020 - 18h30
hummerH2 a écrit :

La notion de faute grave par le législateur est relativement floue !!!

Parmi les différentes fautes éventuellement retenues , cette phrase est à souligner:

"La gravité de la faute est appréciée en fonction des circonstances propres à chaque fait. La faute grave peut être reconnue même si la faute est commise pour la première fois."

 

De la à conclure que la justice retienne les "circonstances du moment" ( le mouvement me too, balance ton porc etc etc , bref l'hystérie collective du moment !!!) pour justifier cette "faute grave" ,il n'y a qu'un pas.

 

Ce qui n'aurait pas été considéré comme une faute grave il y a quelques mois, l'a été de nos jours en fonction des "circonstances" du moment !  smiley

Fort possible! j'ai vu "plus fort" en parlant de l'air du temps. Hier je regardais un documentaire qui parlait de Bizet (entre autres).

Dans une ville dont j'ai oublié le nom ,ils ont changé la fin de son opéra "Carmen". Sans doute pour surfer sur la vague "féministe"et non à la violence ..femmes battues ..

A la fin donc ,Don José s'approche avec un couteau pour trucider Carmen qui est à terre,mais surprise Carmen sort un revolver et bang !  ,elle occit Don José...

J'ai entendu un bruit du coté du Père-Lachaise ..Bizet qui se retournait dans son tombeau..

Portrait de hummerH2
6/janvier/2020 - 17h41
Foofur a écrit :

Cet argument est sans doute valable pour France 2 mais qu'en dit exactement la Cour d'appel ?

La notion de faute grave par le législateur est relativement floue !!!

Parmi les différentes fautes éventuellement retenues , cette phrase est à souligner:

"La gravité de la faute est appréciée en fonction des circonstances propres à chaque fait. La faute grave peut être reconnue même si la faute est commise pour la première fois."

 

De la à conclure que la justice retienne les "circonstances du moment" ( le mouvement me too, balance ton porc etc etc , bref l'hystérie collective du moment !!!) pour justifier cette "faute grave" ,il n'y a qu'un pas.

 

Ce qui n'aurait pas été considéré comme une faute grave il y a quelques mois, l'a été de nos jours en fonction des "circonstances" du moment !  smiley

Portrait de legaulois2009
6/janvier/2020 - 15h33

si faire de l'humour est une faute grave coluche en aurais pris pour 100 de prisons, pauvre france

Portrait de Alexdelouest
6/janvier/2020 - 14h51

Cette décision est à mettre en parallèle avec l’affaire « slip français ». C’est acté : dans ce pays vous êtes un outil de travail avant d’être un citoyen à par entière. Votre identité est le nom de l’entreprise avant tout. La Chine version capitaliste.