Dorian, qui a frappé les Bahamas en catégorie 5, la plus haute, a fait 43 morts, selon un nouveau décompte annoncé par Erica Wells Cox, la porte-parole du Premier ministre bahaméen Hubert Minnis, sur la chaîne américaine NBC News.
"On s'attend à ce que ce nombre augmente de façon significative", a-t-elle cependant prévenu dans la foulée.
Dans le chaos et la confusion, les opérations de recherches et de secours se poursuivaient, tant bien que mal. "C'est très compliqué comme il n'y a presque pas de communications", a expliqué un responsable de l'agence bahaméenne des situations d'urgence, la NEMA. "C'est notre Katrina", a estimé jeudi le ministre de la Santé, Duane Sands, en référence à l'ouragan qui avait semé la désolation en Louisiane en 2005. Le ministre a ajouté craindre un bilan définitif "épouvantable".
"Le public doit s'attendre à des informations inimaginables concernant le bilan humain et les souffrances", a-t-il mis en garde. Dans la ville de Marsh Harbour, sur l'île de Great Abaco, dans le nord du pays des opérations de collecte des cadavres avaient lieu. Environ 60% de l'île a été ravagée et des milliers de personnes y sont sans abri. Maisons pulvérisées, voitures renversées, champs entiers de débris, bateaux échoués et nombreuses zones inondées... A perte de vue s'étend un paysage de désolation qui tranchait avec la traditionnelle carte postale touristique des Bahamas.
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