
18h57: Les autorités annoncent qu'une autre victime de la fusillade de El Paso est décédée - Le bilan est désormais de 22 morts
17h49: L'attaque perpétrée samedi par un tireur dans un centre commercial bondé d'El Paso, ville texane à la frontière mexicaine, a fait 21 morts, a annoncé lundi la police locale, dans un bilan actualisé à la hausse.
Une des victimes des balles du tireur a succombé tôt lundi matin, a précisé la police d'El Paso sur son compte Twitter. L'auteur de l'attaque, un homme blanc de 21 ans, a été arrêté. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été animé par un mobile raciste. Le précédent bilan de la fusillade faisait état de 20 morts et deux douzaines de blessés.
17h48: "Pour l'instant, rien n'indique un mobile raciste" dans la fusillade qui a fait neuf morts dans la nuit de samedi à dimanche à Dayton, dans l'Ohio, a déclaré lundi le chef de la police de cette ville du nord-est des Etats-Unis.
Les enquêteurs n'excluent toutefois aucune piste à ce stade préliminaire de leurs investigations, a précisé Richard Biehl, chef de la police de Dayton. Le tireur, un homme blanc de 24 ans, a tué neuf personnes, six Noirs et trois Blancs, dont sa propre soeur.
16h32: Ce qu'il fait retenir de la déclaration du Président Donald Trump
Le président Donald Trump a condamné lundi l’idéologie raciste du suprémacisme blanc, suspectée d’être à l’oeuvre dans l’une des deux fusillades ayant endeuillé les Etats-Unis ce week-end, tout en évitant de mettre l’accent sur la lutte contre les armes à feu.
Le milliardaire républicain, dans une intervention depuis la Maison Blanche, a préféré insister sur le rôle néfaste que jouerait selon lui internet dans la radicalisation de personnes souffrant de troubles mentaux.
Il a par ailleurs qualifié de «crimes contre l’humanité» les deux attaques qui ont alimenté la litanie des tragédies dues aux armes individuelles dans un pays où celles-ci pullulent.
«Notre nation doit condamner d’une seule voix le racisme, le sectarisme, et le suprémacisme blanc», a déclaré M. Trump dans une courte allocution télédiffusée.
Il s’exprimait après qu’un homme blanc a tué samedi 20 personnes dans un hypermarché d’El Paso, ville texane à forte majorité hispanique.
Un autre tireur, aux mobiles pour l’instant inconnus, a fait neuf morts dimanche dans l’Etat de l’Ohio.
Donald Trump a par ailleurs appelé à l’exécution «rapide» des auteurs de ces fusillades.
«J’ordonne également au ministère de la Justice de proposer une loi garantissant que ceux qui commettent des crimes motivés par la haine et des tueries de masse soient passibles de la peine de mort et que cette peine capitale soit appliquée rapidement, avec détermination et sans des années de délai inutile», a-t-il déclaré.
«Nous devons arrêter l’idéalisation de la violence dans notre société», a-t-il insisté, estimant qu’il était «trop facile aujourd’hui pour les jeunes en difficulté de s’entourer d’une culture célébrant la violence», notamment à travers des jeux vidéo selon lui «atroces et sinistres».
L’influence que joueraient les maladies mentales ou bien les jeux vidéos dans le déclenchement de carnages par armes à feu est mise en doute par de nombreux experts.
Les épidémiologistes pensent ainsi que la vaste majorité des personnes atteintes de troubles psychiques ne sont pas violentes.
16h20: Le président américain Donald Trump a appelé lundi à l'exécution "rapide" des auteurs de fusillades causant la mort de nombreuses personnes, après deux fusillades meurtrières survenues ce week-end aux Etats-Unis.
"J'ordonne également au ministère de la Justice de proposer une loi garantissant que ceux qui commettent des crimes motivés par la haine et des tueries de masse soient passibles de la peine de mort et que cette peine capitale soit appliquée rapidement, avec détermination et sans des années de délai inutile", a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche.
16h15: Le président Donald Trump a qualifié lundi de "crimes contre l'humanité" les fusillades qui ont endeuillé les Etats-Unis ce week-end, en estimant que le pays se devait de condamner l'idéologie du suprémacisme blanc, suspectée d'être à l'oeuvre dans l'un des deux drames.
"Notre nation doit condamner d'une seule voix la racisme, le sectarisme, et le suprémacisme blanc", a déclaré M. Trump depuis la Maison Blanche, après qu'un homme blanc a tué samedi 20 personnes dans un hypermarché d'El Paso, ville texane à forte majorité hispanique. Un autre tireur, aux mobiles pour l'instant inconnus, a fait neuf morts dimanche dans l'Etat de l'Ohio.
16h09: Le Président américain Donald Trump s'exprime depuis la Maison Blanche
"Les Etats-Unis pleurent les disparus"
Ces fusillades "sont une attaque contre nos communautés, notre nation"
"La haine n'a pas sa place aux Etats-Unis"
"Ces actes barbares sont une attaque contre notre nation, et contre toute l'humanité. Nos cœurs sont brisés" (...) "Nous devons arrêter de glorifier la violence au sein de notre société"
"Le tireur d'El Paso a posté un manifeste en ligne, et était empreint de haine raciste. D'une voix, notre nation doit condamner le racisme et la suprématie blanche. La haine n'a pas de place en Amérique"
Donald Trump demande à ce que les auteurs de fusillades soient rapidement exécutés
16h00: Le Président américain Donald Trump doit s'exprimer dans les prochaines minutes depuis la Maison Blanche
15h51: Ce que l'on sait
Le président américain Donald Trump a appelé lundi à davantage encadrer les ventes d’armes à feu, tout en suggérant de lier cette mesure à la réforme migratoire qu’il appelle de ses voeux, après deux fusillades ayant fait 29 victimes ce week-end aux Etats-Unis.
M. Trump doit s’exprimer sur ces deux tragédies à 10H00 (14H00 GMT) lors d’une allocution à la nation depuis la Maison Blanche, où les drapeaux ont été mis en berne.
Samedi matin à El Paso, ville texane à majorité hispanique à la frontière mexicaine, un homme blanc de 21 ans équipé d’un fusil d’assaut a ouvert le feu dans un centre commercial bondé, faisant 20 morts et 26 blessés, avant de se rendre. La police examine la piste du racisme, le tireur étant suspecté d’épouser des thèses extrémistes.
Treize heures plus tard, à Dayton (Ohio, nord-est), un homme blanc de 24 ans a abattu neuf personnes dont sa propre soeur et fait 27 blessés, avant d’être tué par des policiers.
Dans plusieurs tweets, Donald Trump a appelé lundi matin à une meilleure vérification des antécédents des personnes souhaitant acheter des armes à feu, mais également à coupler cette mesure à «une réforme migratoire urgemment nécessaire».
«Les républicains et les démocrates doivent se rassembler», a-t-il demandé. «Quelque chose de bon, sinon de GRAND, doit résulter de ces deux événements tragiques».
Le milliardaire républicain, soutenu par le principal lobby des armes à feu, n’a pas pour le moment annoncé s’il se rendrait sur les lieux des drames. Il a également accusé les médias de «grandement contribuer à la colère et la rage qui se sont développées» aux Etats-Unis en diffusant des «fake news».
Après ces deux carnages, plusieurs élus démocrates ont rappelé que la Chambre des représentants avait adopté il y a plusieurs mois un projet de loi allant dans le sens d’une meilleure régulation des ventes d’armes à feu.
La chambre basse, à majorité démocrate, a adopté un texte «il y a plus de 5 mois pour exiger des vérifications basiques d’antécédents sur les ventes d’armes», avait rappelé dimanche l’une des candidates à la primaire démocrate pour la présidentielle de 2020, Elizabeth Warren.
«Combien de personnes doivent encore mourir avant que le leader de la majorité (républicaine) du Sénat Mitch McConnell mette de côté les intérêts de la NRA et programme un vote sur ce projet de loi?», a-t-elle demandé, en faisant référence au premier lobby des armes américain.
L’opposition à Donald Trump a également vivement critiqué le président pour sa rhétorique anti-immigrants, accusée d’alimenter la montée de l’intolérance dans le pays.
«M. le président, arrêtez votre rhétorique raciste, haineuse et anti-immigrés», a tweeté Bernie Sanders, l’un des favoris de la primaire démocrate. «Votre langage crée un climat qui encourage les extrémistes violents», a-t-il ajouté.
Donald Trump «encourage non seulement la rhétorique raciste mais aussi la violence qui suit», a renchéri un autre candidat, Beto O’Rourke, originaire d’El Paso.
La fille du président, Ivanka Trump, a tenté d’apaiser la situation, tweetant: «La suprématie blanche, comme toute autre forme de terrorisme, est un fléau qui doit être détruit».
15h22: La tuerie d’El Paso, dans un hypermarché Walmart, est traitée comme un cas de «terrorisme intérieur», et son auteur, identifié comme Patrick Crusius, a été inculpé dimanche et encourt la peine de mort.
Il est soupçonné d’avoir rédigé, avant de passer à l’acte, un manifeste anti-hispanique qui loue également la tuerie ayant fait en mars 51 morts dans deux mosquées à Christchurch en Nouvelle-Zélande.
Sept des vingt personnes tuées sont des Mexicains, a précisé dimanche le chef de la diplomatie mexicaine Marcelo Ebrard, qui compte se rendre lundi à El Paso.
Dans l’Ohio, un homme équipé d’un fusil à cadence rapide et d’un gilet pare-balles, a fait neuf morts et 27 blessés dans un quartier animé de la ville.
Le bilan aurait pu être encore plus dramatique. Des policiers qui patrouillaient tout près de là ont abattu Connor Betts trente secondes après ses premiers tirs.
«S’ils n’avaient pas été là (...) nous aurions pu avoir des centaines de morts et de blessés», a déclaré Nan Whaley, la maire de la ville.
Parmi les victimes figurent six Noirs et trois Blancs âgés de 22 à 57 ans, dont la propre soeur du tireur, l’une des premières à être tombée sous ses balles, a précisé la police.
Il était arrivé sur les lieux dans le même véhicule qu’elle, avec une autre connaissance qui a été interrogée par les enquêteurs.
15h20: Le Président américain Donald Trump doit prononcer une allocution à 10h, heure locale, selon la Maison Blanche
14h32: Samedi matin à El Paso (Texas), ville à majorité hispanique près de la frontière mexicaine, un homme blanc de 21 ans a ouvert le feu avec un fusil d’assaut dans un centre commercial bondé, faisant 20 morts et 26 blessés avant de se rendre.
Treize heures plus tard, à Dayton (Ohio, nord-est), un homme blanc de 24 ans a abattu neuf personnes et fait 27 blessés, dont sa propre soeur, avant d’être tué par des policiers moins d’une minute après avoir ouvert le feu.
14h01: Le président américain Donald Trump propose de davantage encadrer les ventes d'armes à feu aux Etats-Unis, tout en renouvelant son appel à une réforme migratoire, après un week-end marqué par deux fusillades meurtrières.
"Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l'Ohio, mourir en vain", a-t-il écrit sur Twitter. "De même pour ceux ayant été sérieusement blessés. Nous ne pourrons jamais les oublier, ainsi que les nombreux autres avant eux. Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d'antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire."
....this legislation with desperately needed immigration reform. We must have something good, if not GREAT, come out of these two tragic events!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 5, 2019
Vos réactions
Le problème n'est même pas de savoir s'ils sont racistes ou malades mentaux, c'est la facilité avec laquelle on peut se procurer des armes et équipements de guerre sans vérification... Je suis prof de français aux USA et je dois fournir des tonnes de documents avant d'obtenir un emploi, de peur que j'abuse des enfants, mais je peux acheter un AK47 en 24 heures. Les Républicains se cachent derrière la puissante et généreuse NRA qui financent leurs campagnes et aussi derrière leur Constitution et le deuxième amendement qui « reconnait la possibilité pour le peuple américain de constituer une milice pour contribuer « à la sécurité d'un État libre », et garantit en conséquence à tout citoyen américain le droit de porter des armes» (Wiki). Sauf qu'à l'époque on parlait de revolver et de mousqueton, pas d'armes qui débitent des centaines de balles par minute.... Trump a tout blâmé sauf lui-même et ses propos racistes et incendiaires. Il a passé le weekend chez lui dans le New Jersey à jouer au golf et a même donné le mauvais nom de ville ce matin dans son discours lu sur prompteur. Le pire n'est pas Trump mais Mitch McConnell qui bloque toute tentative de loi depuis des années.
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