intégriste Plusieurs agences de presse, dont l'AFP, ont annoncé dans un communiqué qu'elles allaient réduire leur couverture de la première Convention du football féminin de la FIFA, les 6 et 7 juin à Paris, en raison des restrictions imposées par l'instance. L'AFP, AP, Reuters ou encore l'agence espagnole EFE, entre autres, ont décidé de ne pas assurer de couverture vidéo de l'événement, qui a lieu à la veille du début de la Coupe du monde féminine en France, et entendent ainsi protester contre "le non-respect de leurs droits en tant que créateurs de contenus".
La Fifa estime "qu'elle détient la propriété intellectuelle des vidéos produites par les entreprises de presse", dénoncent les agences, qui se plaignent que l'instance "impose déjà des contrôles restrictifs pour la publication et la distribution de contenus". D'après les conditions imposées par la Fifa pendant la Coupe du monde féminine, les images de séances d'entraînement à la veille des matches doivent être retirées après 48 heures, expliquent par exemple les agences.
La Convention du football féminin doit réunir pour la première fois des personnalités importantes du monde du sport et de la politique pour parler du développement et de l'émancipation des femmes dans le football. "L'absence de couverture vidéo indépendante aura pour conséquence une information bien moins indépendante pour le public", est-il ajouté.
Vos réactions
Malgré le matraquage publicitaire sur cette coupe du monde de football, je pense que les audiences seront très faibles.
Pour ma part, je ne regarderai pas
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