
Une journaliste de Mediapart a été refoulée samedi d'un meeting de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen à Bruz, près de Rennes, a appris l'AFP auprès du RN et du site d'informations, qui dénonce un parti d'extrême droite "hostile à la liberté de la presse". La pigiste Chloé Demoulin a rapporté à l'AFP avoir été prise à partie par une attachée de presse qui lui a "interdit de poser des questions aux militants" puisqu'elle ne disposait pas d'accréditation. Arguant qu'il s'agissait d'une réunion "publique", Chloé Demoulin s'est vue répondre qu'à Médiapart "+vous êtes des militants politiques, pas des journalistes+". Puis la journaliste a été sommée de s'en aller avant l'arrivée sur scène de Marine Le Pen, "escortée vers la sortie sous la pression du service d'ordre" du RN, selon l'intéressée. Les journalistes de Mediapart et de l'émission Quotidien ne sont plus accrédités aux réunions ou conférences de presse du parti d'extrême droite depuis 2012. Interrogé lundi, le RN explique que Mediapart "a refusé d'inviter Marine Le Pen à un débat" en 2012. Quant à l'émission Quotidien, elle "ne fait pas un travail de journalisme", selon le RN.
Pendant la campagne présidentielle, les sociétés de journalistes de près d'une trentaine de médias, dont l'AFP, avaient signé une pétition pour protester contre une décision du FN de "choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen" et dénoncé "une entrave à la liberté" d'informer. Au second tour de la présidentielle en 2017, une quinzaine de médias avaient été interdits d'assister à la soirée électorale du parti, provoquant par solidarité un "boycott" d'autres médias. Dans un billet publié lundi, la rédaction de Mediapart rappelle qu'il "n'appartient pas à un parti politique, quel qu'il soit, de décider des médias autorisés à exercer leur mission d'information et leur rôle démocratique dans notre société". Elle note aussi que dans son discours samedi, Marine Le Pen a défendu "la liberté d'expression" et la "démocratie" parmi les "valeurs de civilisation qui sous-tendent (son) projet".
Vos réactions
Compliqué, de recevoir des leçons de démocratie des trotskistes, léninistes et stalinistes qui symbolisent la pire oppression humaine de tous les temps et qui peuplent Mediapart ...
Chaque parti invite ou autorise qui il veut dans ses meetings, pareil pour les journalistes dans leurs emissions politiques sauf dans le service publique qui doit être le plus possible équitable.
En même temps, mėdiapart et le quotidien qui font de la propagande gauchiste veulent uniquement aller dans les meetings du RN pour déverser leurs biles dans leurs torchons ou tv
Les pseudos journalistes de Quotidien n'ont plus le droit de venir depuis 2012 mais viennent quand même juste pour dire qu'ils sont fait refoulés
Ça rime à rien
+1000 !
"il n'appartient pas à un parti politique, quel qu'il soit, de décider des médias autorisés à exercer leur mission d'information et leur rôle démocratique dans notre société"
Mission d'information oui, rôle démocratique euh non....
Rôle démocratique signifie prendre position et à partir de ce moment là il ne faut pas venir se plaindre si on n'est refoulé d'un mouvement politique contraire à l'opinion qu'on rend publique.Présentez vous à un congrès CGT avec un pins MEDEF, vaudrais mieux savoir courir vite.
La fille de Noenoeil est une grande démocrate.
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