Ligue du LOL: Le journaliste Vincent Glad reconnait être un de ceux qui se cachaient derrière un compte Twitter utilisé pour harceler des femmes journalistes

Moins d'une semaine après les révélations sur la "Ligue du LOL", de nombreux témoignages sont diffusés dans la presse et sur Internet. Aujourd'hui, 20minutes dévoile celui de Florence Desruol qui est revenue, dix ans après les faits, sur les attaques qu'elle a subies sur Twitter. 

"J'ai été traitée de pute. J’ai été dénigrée. J’ai eu droit à mon photomontage avec ma tête sur une actrice porno posté publiquement. Je ne parvenais plus à ouvrir mon PC ni à lire mes mails", explique-t-elle en précisant qu'elle a "fait un burn-out de huit mois" et qu'il "ne reste presque plus aucune trace en ligne" de son harcèlement.

La quadragénaire accuse le journaliste Vincent Glad d'avoir utilisé plusieurs comptes Twitter pour l'harceler entre 2009 et 2011. Et notamment un compte intitulé "@foutlamerde". Interrogé par nos confrères, celui qui a été mis à pied à titre conservatoire par "Libération" a nié être l'un des membres derrière ce compte Twitter.

Mais, quelques heures plus tard, Vincent Glad a changé sa version des faits en précisant qu'il était "une des 6 ou 7 personnes à avoir le mot de passe du compte". "Je pense avoir posté 15 % à 20 % du contenu. J’ai plusieurs fois demandé à ce qu’on ferme le compte parce que ça devenait invivable pour moi, on me soupçonnait d’écrire des tweets que je n’avais pas écrits", ajoute-t-il, en affirmant "être choqué par ce que qui a pu y être écrit".

D'autres journalistes sont accusés par Florence Desruol dont Alexandre Hervaud (mis à pied lui aussi par Libération).