
Depuis une semaine, une séquence indigne les défenseurs des animaux après la diffusion d'une vidéo sur les murs d'une salle du Musée d'art contemporain de Lyon. Sur celle-ci, le public peut voir des poulets, pendus par les pattes, alignés contre un mur et brûlés vifs.
Face à polémique, l'établissement a décidé de retirer l'oeuvre. "Malgré les informations qui ont été communiquées sur les conditions réelles de la réalisation de cette œuvre, les réseaux sociaux puis la presse se sont déchaînés, à partir d'informations lacunaires et de ce fait trompeuses", explique le communiqué.
Et d'ajouter : "Compte-tenu du procès parfaitement injuste qui est instruit contre Adel Abdessemed alors que l’artiste est profondément engagé dans la défense de l'animal, ce dont ont pu témoigner Elisabeth de Fontenay et Hélène Cixous, Adel Abdessemed et le musée ont pris la décision de retirer l'œuvre Printemps. L’artiste espère ainsi que l'art redevienne l'objet de l'exposition et que l'indignité du traitement animal soit appliquée non pas à l'art qui la dénonce en la montrant par des moyens artificiels, mais bien à ses véritables acteurs".
En début de semaine, plusieurs défenseurs d'animaux ont dénoncé l'oeuvre d'art. "Ceci n'est pas de l'art, c'est de la cruauté envers les animaux", a déclaré l'association Peta sur Twitter. De son côté, la Fondation Brigitte Bardot indiquait sur le réseau social : "Au nom de l'Art... @macLyon, peut-on avoir un éclairage sur cette "œuvre" d'Adel Abdessemed que vous exposez actuellement et qui scandalise (c'est peut-être l'objectif) ?".
Toujours sur Twitter, Aymeric Caron rappellait que "la loi punit toute personne qui commet un acte de cruauté sur un animal". "Jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende. @macLyon vous êtes complices. Une plainte s'impose", expliquait le journaliste.
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