
Ce matin, Anne Roumanoff était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People. Le journaliste l'a notamment interrogée pour savoir si elle s'autorise les mêmes blagues sur scène et à la télévision.
"L'avantage de la scène, c'est qu'il n'y a pas de caméras. (...) On est plus libre sur scène. A la télévision, il y a une trace. A la radio, c'est filmé. Il y a des traces aussi. Il y a des choses, si on les dit comme ça sur scène, c'est juste le public qui est présent qui a le souvenir de ce que l'on a dit. (...) Quand on s'exprime dans des médias, tout peut prendre des proportions et être repris par des sites", a déclaré l'humoriste.
A la question de savoir si, aujourd'hui, il y a des sujets qui sont interdits à la télévision, Anne Roumanoff répond "Franchement, non. Il faut arrêter de dire ça. L'époque change, il y a une sensibilité différente. Ce n'est pas que pour l'humour (...) Quand on est humoriste on doit être connecté à l'époque".
Pour elle, "il n'y rien d'interdit, on est dans un pays libre". "Il faut arrêter : on n'est pas en Corée du Nord. (...) On a une liberté, il faut l'exercer, mais ça ne veut pas dire parce qu'on est humoriste on a le droit de tout dire. Pourquoi l'humoriste serait intouchable ? Pourquoi il devrait dire tout ? Il faut que les gens se limitent. Ils sont peut-être sans limite sur scène. Mais à partir du moment où on s’exprime en public on a une responsabilité par rapport aux gens qui nous écoutent", a conclu Anne Roumanoff.
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