Policiers et gendarmes seront mobilisés pour protéger les électeurs.
La loi interdit le port d'armes à l'intérieur des bureaux de vote.
Toutefois, des dérogations sont prévues afin d'autoriser la présence de forces armées à la demande des présidents de bureaux de vote.
Les maires ont aussi la possibilité de faire appel à des agents de sécurité privés.
Plusieurs grandes villes y auront recours, comme à Strasbourg (Bas-Rhin).
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche , Matthias Fekl détaille l'organisation de la première élection présidentielle sous état d'urgence.
En tout, 67 000 lieux de vote seront ouverts, affirme le ministre de l'Intérieur. Et pas moins de 50 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour les sécuriser, en plus des militaires de l'opération Sentinelle.
S'agissant des risques de piratage, le gouvernement a travaillé en collaboration avec l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) pour « mettre en place un système fiable » dans lequel « tous les résultats seront centralisés au ministère de l'Intérieur, et authentifiés », explique Matthias Fekl.
Mais les risques concernent aussi de possibles « débordements venant d'extrémistes de tous bords » qui pourraient se produire selon le résultat de l'élection.
Et le ministre le précise : « Quel que soit le scénario, la République ne saurait tolérer des troubles à l'ordre public. »
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Armes ou pas ? C'est poutou qui demande
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