01/02/2017 07:31

Marine Le Pen refuse de rembourser 300.000 euros au Parlement européen

Marine Le Pen a annoncé mardi 31 janvier dans un entretien accordé à l'agence Reuters qu’elle refusait de rembourser les 300 000 que lui a réclamé le Parlement européen par une lettre envoyée mi-décembre.

"Je ne me soumettrai pas à la persécution, à cette décision unilatérale prise par des adversaires politiques avec exécution provisoire en violation de l'Etat de droit, des droits de la défense, sans preuves et sans attendre que la justice que j'ai saisie ne se prononce au fond", a-t-elle déclaré.

La président du FN est accusée d’avoir rémunéré avec des fonds européens comme assistante parlementaire Catherine Griset, alors que celle-ci travaillait essentiellement pour le FN.

Selon une source proche du Parlement européen citée par Reuters, la candidate à la présidentielle pourrait se voir retirer la moitié de son salaire et de ses indemnités journalières, ainsi que la totalité de ses frais généraux.

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Vos réactions

Portrait de Forever
13/février/2017 - 04h55
Filoû02 a écrit :

Ah ces politiciens !! Ils n'en font qu'à leur tête..smiley

Comme c'est étonnant
Portrait de Forever
13/février/2017 - 04h55
Une belle tête de vainqueur
Portrait de Le Doudou
2/février/2017 - 10h59

A la suite d'une enquête de l'Olaf, l'Office européen de lutte antifraude de la Commission européenne, 339 000 euros ont été réclamés à Marine Le Pen en dédommagement de salaires versés à deux assistants parlementaires entre 2010 et 2016.

Le premier, Thierry Légier, a été pendant plusieurs mois en 2011 assistant local de Marine Le Pen dans sa circonscription d'Hénin-Beaumont. Or, garde du corps de profession, il était chargé d'assurer la protection de Mme Le Pen. Ce qui rend difficilement concevable qu'il ait pu dans le même temps assumer ses fonctions dans la circonscription de la dirigeante frontiste.

Catherine Griset était, pendant la période sur laquelle a enquêté l'Olaf, assistante accréditée de Marine Le Pen, avec un "contrat à temps plein équivalent", tout en ayant été nommée en février 2015 cheffe de cabinet de la présidente du Front national. Le cumul des deux fonctions était, par conséquent, impossible à exercer.

Le Front national est donc accusé d'avoir utilisé l'argent du Parlement européen pour rémunérer des collaborateurs aux fonctions partisanes. Ce que l'article 43 du code de bonne conduite du Parlement européen réprouve explicitement : l'argent destiné aux assistants parlementaires ne peut être utilisé pour "financer des contrats conclus avec des groupes politiques ou partis politiques du Parlement".

Portrait de pierjean
1/février/2017 - 14h54
Citoyen85 a écrit :

Le FN s'enrichit comme les autres. En plus le patrimoine du parti se confond avec celui de sa famille fondatrice...

Si le front national était si riche comme vous dites il n'aurait pas besoin de demander un prêt de 6 millions d'euros 

Portrait de Filoû02
1/février/2017 - 07h56

Ah ces politiciens !! Ils n'en font qu'à leur tête..smiley