
"C'était décousu, mal géré" affirme Thierry Solère, président de la commission de l'organisation de la primaire.
La colère est forte après le dernier débat diffusé sur France 2 qui est vivement critiqué, ce matin encore dans le Parisien.
"C'est le pire débat que j'ai vu dans ma vie, un vrai naufrage médiatique », confie même un journaliste politique en vue à la télévision.
Même pendant le débat, les politiques ont vivement critiqués les journalistes qui étaient en plateau:
Sarkozy qui juge une question indigne, Bruno Le Maire qui dénonce un manque de "respect", François Fillon qui s'interroge sur la "conception" du troisième débat de leur campagne pour la primaire de la droite... les candidats s'en sont pris jeudi à leurs interlocuteurs journalistes.
L'émission, diffusée par France 2 et Europe 1 en partenariat avec les quotidiens régionaux, a d'abord vu un Nicolas Sarkozy indigné par une question du journaliste David Pujadas sur les accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. "Quelle indignité!", a lancé Nicolas Sarkozy.
"Nous sommes sur le service public, vous n'avez pas honte? Vous n'avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d'innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur?", a-t-il demandé.
Peu après, Bruno Le Maire s'en est pris à "la France des journalistes" et au manque de "respect" de Jean-Pierre Elkabbach, vétéran du journalisme politique, qui venait de sous-entendre qu'il serait éliminé dimanche.
Réagissant à une question sur la déclaration de candidature à la présidentielle d'Emmanuel Macron, Bruno Le Maire a souhaité que "ce renouvellement que l'on voit partout" se produise aussi à droite.
"Pourquoi ça ne fonctionne pas alors avec vous?", a demandé le journaliste Jean-Pierre Elkabbach.
"Mais qu'est que vous dites Jean-Pierre Elkabbach? (...) Vous connaissez déjà le résultat de dimanche? Vous savez ce que vont voter les Français?", a demandé M. Le Maire.
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Vos réactions
Oui c'était assez bordélique. Fillon est carrément parti en vrille à la fin lol
service public , Pujadas , Elkabach, NULS.!!!
service public , Pujadas , Elkabach, NULS.!!!
Ca ne changera en rien le cours de l histoire.. seule la prestation de Fillon apparemment a su convaincre les téléspectateurs !
l'influence des sondages a marché visiblement .....
si les sondages n'avaient pas parlé de fillon en hausse
l'ancien premier ministre serait passé comme anodin ou transparent ....
la verité est que des gens doutent de juppé car il est trop aimé à gauche ....
un vrai chaos journalistique ce débat .....
de plus les compteurs n'affichent pas le meme temps ( voir poisson ) ....
de toute façon je ne crois pas qu'on a appris qqch de génial ....
Ils n'auraient jamais dû avoir Elkabach!
les journalistes étaient ras les pâquerettes choisis pour leurs faiblesses - nous avons des journalistes capables de gérer correctement ce débat - pas ces incapables qui ont été sélectionnées pour leur manque de compétence - je rêve d'une conférence à l'américaine avec des journalistes qui en veulent !
en effet, très mal organisé. Et quand on voit comment tous ces gens là sont payés pour partie (France 2) avec notre redevance, on devrait pouvoir noter.
Pujadas relaie une information qui pour l'instant n'est pas vérifiée, et Sarkozy peut le renvoyer dans les cordes.
Elkabach se prend pour Dieu et dit à Le Maire que sa campagne était nulle. Le Maire a au moins le mérite d'apporter une opinion au débat et il a raison de renvoyer Elkabach dans les cordres.
Totalement d'accord, ce débat était totalement décousu, mais la faute revient aux candidats avant tout, car il avait été décidé que tous les candidats ne s'exprimeraient pas sur tous les sujets, mais ils n'ont pas pu s'empêcher de réagir à chaque fois sur le sujet précédent dès qu'on leur donnait la parole. Après, les moments où Pujadas était tout seul étaient bien mieux que ceux ou il était avec Elkabach, car Elkabach parlait tous le temps et le duo ne fonctionnait pas bien. Pujadas à pris bien plus de coups qu'il n'en méritait car sa question à Sarkozy était légitime, bien qu'arrivant comme un cheveux sur la soupe.
Dans la mesure ou ils sont tous arrives la plus pour des monologues vantant leur candidature que pour debattre il etait difficile d'obtenir un meilleur resultat....
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