messe Selon LCI, l’association Ni Putes Ni Soumises (NPNS) a été évacuée de ses locaux parisiens situés dans la Maison de la Mixité, au 70 rue des Rigoles, dans le 20e arrondissement de Paris. "Ils sont venus très tôt avec des camions, ils ont tout vidé et tout fermé. Ils ont pris les dossiers des victimes, nos ordinateurs…", raconte un membre de l'association à la chaine.
Contacté par LCI, le bailleur Paris Habitat évoque une dette locative d’un montant de 139.828 euros à ce jour. "L’association se trouvait en situation d’impayés depuis 2010.
Un protocole a été signé en 2013 pour un plan d’apurement de la dette", qui s'élevait à l’époque à 44.789 euros. "Ce plan, qui prévoyait des mensualités sur deux ans en plus des paiements de loyers courants, n’a pas du tout été respecté. Depuis, nous n’avons jamais eu de réponse à nos courriers ou à nos tentatives de contact par téléphone et sur place" explique le bailleur.
Sur ce sujet, les deux parties ne sont pas d'accord.
L'association, dit avoir tenté pendant une quinzaine de jours de prendre contact avec le bailleur, sans succès. "En tant que nouvelle équipe (Stéphanie Rameau, la présidente actuelle, a pris ses fonctions il ya une quinzaine de jours, ndlr), nous avons essayé de les joindre car on était conscients de la dette", explique t'elle sur LCI.
Pour justifier ces impayés, NPNS évoque la "baisse drastique de ses subventions ces dernières années", notamment en 2015. "Encore récemment, nos subventions pouvaient s'élever à 800.000 euros par an.
L’année dernière, nous avons reçu 19.400 euros", affirme Stéphanie Rameau
Et d'ajouter : "Les premières victimes de cette expulsion, ce sont les femmes victimes de violences. On ne nous a pas laissé récupérer ni nos ordinateurs, ni les dossiers des victimes".
Aujourd’hui, l’association réclame la restitution du matériel saisi lors de l'expulsion. "Tout le contenu du local est sous la responsabilité de l'huissier et peut être stocké dans un garde meuble", a expliqué le service de communication de Paris Habitat à LCI. Et la présidente de conclure: "Même dans la rue on continuera à travailler."
L'association SOS Racisme, située avenue de Flandres va les accueillir en attendant.
Vos réactions
Qu'en pense Fadela Amara ?
ou est le probleme?
Du coup obligées de faire la pute...
nos subventions pouvaient s'élever à 800.000 euros par an.
on croit rêver c'est vraiment se foutre des contribuables tout ce argent distribué dans ces associations dont les dirigeant sont largement rémunérés
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