29/10/2016 17:01

La Suède refuse une permission de sortie à Julien Assange pour un enterrement

WikiLeaks a indiqué qu'il souhaitait assister aux funérailles de Gavin MacFadyen, un "ami proche et mentor" Le parquet suédois a annoncé vendredi avoir refusé au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, une suspension de son mandat d'arrêt européen pour lui permettre de quitter l'ambassade d'Équateur à Londres et assister à un enterrement rapporte i24News.

"Julian Assange a réclamé au parquet suédois que l'ordre de le placer en détention provisoire et le mandat d'arrêt européen soient suspendus pour qu'il puisse se rendre à un enterrement", ont écrit les magistrats dans un communiqué.

"Le procureur a rejeté la demande en l'absence de texte dans la loi suédoise pour attribuer une permission de sortie, ou faire par quelque autre moyen que ce soit une exception à une décision de justice sur une incarcération ou à l'émission d'un mandat d'arrêt européen", ont-ils ajouté.

L'Australien de 45 ans est poursuivi en Suède pour viol, après la plainte d'une jeune femme sur des faits remontant à août 2010. Il clame son innocence et dénonce une manœuvre dans le but de le faire extrader vers les États-Unis en raison de son activité militante. La Suède, après lui avoir permis de quitter le territoire cet été-là, a ensuite tenté de l'arrêter.

Une fois épuisé tous les recours, il était entré dans l'ambassade équatorienne en juin 2012 pour y demander l'asile, et n'a pas pu quitter ces lieux depuis.

WikiLeaks a indiqué que M. Assange souhaitait assister aux funérailles lundi à Londres de Gavin MacFadyen, journaliste américain de 76 ans que l'Australien qualifie d'"ami proche et mentor".

"Cela me brise le cœur que cette responsable ait rejeté ma demande", a-t-il déclaré, cité dans un communiqué de l'organisation, précisant qu'il avait proposé de s'y rendre sous escorte policière puis de revenir immédiatement à l'ambassade.

Il a ajouté avoir demandé à ses avocats de faire appel de la décision, après l'avoir apprise via le communiqué du parquet. La procédure pour viol doit se poursuivre avec une audition lors de laquelle un procureur équatorien doit poser des questions suggérées par les enquêteurs suédois. La date de cet interrogatoire n'a pas été déterminée.

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Vos réactions

Portrait de Micheldu17.02
30/octobre/2016 - 16h17

Proverbe kabyle : " T' as mangé le mouton, tu ch..ras la laine ! "......smiley

Portrait de ernois
30/octobre/2016 - 11h00

qu'il incendie des pneus sur l'autoroute, ça marche en France pour les roms...

Portrait de zer0
30/octobre/2016 - 05h03

Julian... pas Julien!

Portrait de alanlp
29/octobre/2016 - 23h08

vous devriez vous renseigner un peu sur le dossier dans lequel le mot de viol est dénaturé au point d'être une insulte aux femmes victimes de vraies violences.

 

La "justice" Suedoise semble être un instrument, car il ne sera jamais jugé pour cette histoire de préservatif: à partir du moment où il met les pieds sur un territoire ami des USA il y sera expulsé et passera la fin de sa vie en prison.

 

Son crime ? avoir révélé le non respect  des lois et des conventions internationnales. On peut comprendre alors qu'il ait plus de doute que vous sur la notion de démocratie.

Portrait de Fakrys
29/octobre/2016 - 22h08

Qu'il passe en procès pour toutes les plaintes pour viol! si il n'a rien fait, il n'a rien à craindre: la Suède est une démocratie!!!

au lieu de faire campagne avec wikileaks contre justement les démocrates et pour Trump: quelle honte!!!: