Brûlé par son iPhone, un jeune homme assigne la société américaine Apple au tribunal

Selon L'Est Républicain, un jeune homme assigne en justice la multinationale américaine Apple après avoir été brûlé au 2e degré par son iPhone 5C.

Les faits sont survenus le 1er août 2014, alors qu'il était chez des amis. "J’ai soudainement ressenti une brûlure intense au niveau de la cuisse, je n’ai pas compris tout de suite ce qu’il se passait. L’appareil était bouillant, impossible de le tenir. Il ne fonctionnait plus mais ne présentait pas de traces visibles de surchauffe. Je l’ai stocké dans une boîte afin de le laisser refroidir car je craignais qu’il explose", se souvient l'habitant de Lamath (Meurthe-et-Moselle).

Sur sa cuisse, Louis découvrira une grosse cloque et devra suivre des soins durant plusieurs semaines afin que la plaie ne s'infecte pas après la cicatrisation.

Suite à cet incident, son père se tourne vers le revendeur qu'il l'envoie ensuite vers la marque à la pomme.

Un membre de la société lui demande de renvoyer l'appareil à Cork, en Irlande. Quelques jours plus tard, une photo est envoyée dans sa boîte mail où il a pu voir la carcasse d'un portable et une batterie avec un corps étranger, qui pourrait être à l'origine du dysfonctionnement.

"J’ai appelé pour obtenir des explications. On m’a répondu que la responsabilité d’Apple n’était pas engagée. Mais on ne l’a jamais bricolé, nous, ce téléphone ! Et il a été expédié tel quel !", confie le père de famille.

L'iPhone 5C de Louis restera en Irlande et Apple expédiera un modèle neuf similaire.

Le jeune homme décide d'attaquer la multinationale en justice pour "réparation de l'intégralité du préjudice subi". Les plaignants réclament 7.500 euros et ont assigné Apple au civil devant le tribunal d'instance de Lunéville.

"Appelé vendredi dernier à la barre de la juridiction lunévilloise, le dossier a fait l’objet d’un report à la demande de la partie adverse. Le temps pour les avocats d’Hogan et Lovells – un cabinet international – de plancher sur le dossier de ce coiffeur nancéien qui voulait croquer la pomme", conclut L'Est Républicain.