
«Mon martyre approchant, je veux vous raconter mon histoire» affirme cet adolescent au visage angélique dans une longue lettre.
Dans un manifeste de 4400 lignes publié en ligne, Abou Abdoullah al-Australi raconte comment «un écolier athée de la bourgeoise Melbourne est devenu un soldat du Khilafah Califat prêt à sacrifier sa vie pour l'islam ».
Derrière ce nom de guerre se cache Jake Bilardi, 18 ans, un jeune homme frêle aux cheveux bouclés ébouriffés, reconnu par des amis et des fidèles d'une mosquée sur des photos le mettant en scène aux côtés de combattants du groupe Etat islamique (EI) en Irak.
«Malgré des hauts et des bas comme tout le monde, ma vie dans une banlieue ouvrière de Melbourne était très confortable», écrit-t-il.
«Je regardais presque tous les matins l'émission »Sunrise« de Channel 7. On y débattait de questions comme +Encore une attaque en Amérique, devrions-nous nous méfier des musulmans en Australie?».
«Je voyais les talibans comme un simple groupe d'hommes d'honneur désireux de protéger leur pays et leur peuple contre l'envahisseur, et même si je n'étais pas forcément en accord avec leur idéologie, leurs actes étaient à mes yeux complètement justifiés».
Il poursuit seul, isolé, sur internet, sa formation intellectuelle et politique, profitant de l'ordinateur portable offert par le gouvernement de l'Etat de Victoria à tous les lycéens.
Ses recherches, dit-il, révèlent «les mensonges et les trahisons» de l'Occident, particulièrement dans les conflits en Irak et en Afghanistan.
Lentement, dans l'ombre, l'adolescent développe «une haine et une opposition farouche au système représenté par l'Australie et la majorité des pays du monde».
Il évoque également un plan s'il ne parvenait pas à rejoindre les djihadistes en Irak ou en Syrie, si les autorités australiennes faisaient échec à ses projets:
«Ce plan consistait à lancer une vague d'attentats à la bombe à Melbourne, en visant les consulats étrangers et des cibles politiques/militaires et des attaques à la grenade et au couteau dans des centres commerciaux et des cafés».
Le massacre devait se conclure par la mort de l'auteur dans un attentat suicide à l'explosif «au milieu des infidèles».
Vos réactions
Possible, d'arrêter la pub pour ces demeurés ?
Juridiquement en France, médiatiser la photo d'une personne mineure est interdite dès lors qu'il y a risque d'atteinte à son image publique, même avec l'autorisation des parents.
Rien ne permet de confirmer avant que la Justice ait été rendue, que ces allégations soient fondées.
Journalistiquement, il faudrait utiliser le conditionnel.
sinon il suffit de lire l'article avant de rater sa réponse pseudo polémique: Derrière ce nom de guerre se cache Jake Bilardi, 18 ans, un jeune homme frêle aux cheveux bouclés ébouriffés,
Qu'Allah lui facilite le port d'un appareil dentaire.
Excusez-moi, mais qu'est-ce que ce titre ? Le but est-il vraiment de créer un climat de peur en se disant que même son voisin, tout normal qu'il en à l'air peut en fait, cacher un terroriste ? A l'image de ces panneaux "un train peut en cacher un autre"? Alors oui les jihadistes ne sont pas que des barbus... Comme être français ne signifie pas "être blanc"... Alors non, ne nous réjouissons pas de la mort de ces jihadistes, car aucune idée ne mérite que l'on meure pour elle.
"Au visage angélique" ? SERIEUSEMENT ? Il a là tête habité par le Diable en personne
Angélique??? euh plus de psychopathe!!!
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?