Bernard de La Villardière prend la défense de CNews: "On essaie de discréditer une chaîne qui est devenue la première et qui traite les sujets d'aujourd'hui"

Dans une interview accordée au Figaro à l'occasion ses 20 ans d'Enquête exclusive" sur M6, Bernard de La Villardière donne son analyse, sans mâcher ses mots, notamment au sujet des chaînes d'information.

S'il confie regarder régulièrement "LCI, BFM et CNews", il ajoute: "Elles sont complémentaires les unes des autres."

Et d'expliquer: "LCI pour l’international, CNews pour les thèmes d’aujourd’hui : l’insécurité, l’islamisme, l’immigration, des sujets pas forcément traités ailleurs. Et BFM TV pour la politique, l’analyse et le reportage. Je n’ai pas de préférence particulière."

A la question "Pensez-vous que CNews est une chaîne d’opinions ? ", Bernard de la Villardière répond : "Non, pas plus qu’une autre."

Et de poursuivre: "À ce moment-là, France Inter est aussi une radio d’opinion. Je ne mettrai pas ce qualificatif sur le travail de CNews. On essaie de discréditer une chaîne qui a trouvé sa place dans le paysage audiovisuel français en devenant la première chaîne info de France."

Durant cet entretien, le journaliste évoque également la crise de régime que vit actuellement la France.

"Je suis un peu triste, je ne pense pas que ce soit à la gloire de notre personnel politique.", confie-t-il.
Et d'ajouter: "Ce pays traverse plusieurs crises et, malheureusement, on a le sentiment qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion. On met la poussière sous le tapis et on ne va pas régler les vrais problèmes. On désespère les acteurs économiques et ceux qui font que ce pays reste plein d’énergie."

"Je pense que la société française, ce n’est pas les riches contre les pauvres. Il y a simplement les planqués, et puis les autres. On décourage les gens qui bossent, les restaurateurs, commerçants, artisans, agriculteurs. J’aimerais que l’on repasse aux 40 heures et que l’on supprime une semaine de congé par an."