Invitée ce matin de la matinale d'iTélé, Fleur Pellerin est revenue sur les sanctions adressées aux médias par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel après le traitement des attentats qui ont touché la France en janvier dernier.
"Je n'ai ni à les approuver, ni à les condamner. Le CSA est une autorité indépendante. Dans le cadre de ses missions, il a exprimé ces mises en demeure. Les journalistes font leur travail dans des conditions extrêmement difficiles. Dans ce type de situation, c'est extrêmement difficile de vouloir remplir sa mission d'informer et de ne pas mettre en danger la vie d'otages ou de compromettre des opérations de police ou de justice", explique la ministre de la Culture et de la Communication.
Et d'ajouter : "Je comprends qu'il y ait une sorte d'incompréhension sur cette décision, mais le CSA est dans son rôle. Il doit réguler l'audiovisuel. Vous savez une mise en demeure, c'est qu'on vous prévient que c'est un comportement qui n’aurait pas eu lieu d'être. La prochaine fois, il y aura une sanction. Ce n'est pas une sanction une mise en demeure. C'est une sorte de sommation. Vous saviez très bien qu'Amedy Coulibaly était branché en permanence sur BFMTV. On a quand même risqué la vie des personnes qui se trouvaient dans l'Hyper Cacher".
Fleur Pellerin a rappelé que "le CSA doit faire respecter aux chaînes les chartes et les engagements de ne pas mettre en danger la vie de personnes ou de respecter le travail de la police et de la justice".
"Il a constaté un manquement par rapport aux engagements qui ont été pris volontairement par les chaînes. Ce que je souhaite faire pour l'avenir avec la ministre de la Justice et le ministre de l'Intérieur, c'est donner un cadre plus clair aux journalistes et aux chaînes TV, notamment celle qui travaillent en continue, pour que ce soit plus facile la prochaine fois de comprendre où on peut s'installer et mettre ses caméras, comment valider les informations que l'on peut diffuser à la télé... Nous allons essayer d'installer ces procédures là, parce que là, il n'y avait pas ces procédures. Une discussion au gouvernement a déjà commencé".
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il faut faire comme en Angleterre qui encercle le lieu où il y a un gros problème, ni journaliste, ni télé , seulement la police, ainsi le forcené ou autre individu présentant un danger n'est pas mis en spectacle ou promulgué en héros cette procédure ne lui permettant pas d'être mis au courant de l'évolution des forces de l'ordre
cette ministre ne sert à rien
comme beaucoup d'autres !!!
On devrait mettre en place un secrétariat d'état à l'information dépendant du Ministère de la Culture pour valider le contenu des journaux avec un cahier des charges très stricts et pourquoi pas retirer l'autorisation de diffusion en cas de récidive? Car toute discussion semble inutile.
cette ministre ne sert à rien
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