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Le rédacteur en chef de l'édition nationale du 12/13 de France 3, Régis Poullain, sera remplacé suite à un manque de réactivité de l'édition de la mi-journée, juste après l'attaque contre Charlie Hebdo, a annoncé France Télévisions.
Alors que la nouvelle de l'attentat contre l'hebdomadaire satirique le 7 janvier venait de tomber, le journal n'avait pas modifié ses titres, qui parlaient entre autres de soldes et de baignades en hiver. "Il y a eu une erreur d'évaluation de la part du rédacteur en chef Régis Poullain", a déclaré Pascal Golomer, directeur délégué à l'information en charge des rédactions de France 2 et France 3. Régis Poullain va quitter son poste et sera amené à occuper d'autres fonctions au sein de la rédaction nationale, a indiqué olomer. Il sera remplacé à compter de lundi prochain par Philippe Peaster, actuellement rédacteur en chef adjoint du 19/20.
La direction de l'information a également décidé de "missionner" la directrice adjointe de la rédaction Agnès Molinier "dans un rôle très opérationnel" pour accompagner l'équipe de rédaction en chef du 12/13 depuis la fabrication et jusqu'à la diffusion du journal, a ajouté Golomer. Les équipes de rédaction en chef, au 12/13 comme au 19/20, seront à nouveau composées de trois personnes dédiées (auparavant elle se partageaient un adjoint).
L'objectif est "d'agir pour qu'à l'avenir, la couverture de l'actualité soit à la fois plus complète, plus réactive et plus pertinente, quelle que soit l'édition", a souligné Golomer.
Plusieurs syndicats ont déposé un préavis de grève d'une heure pour lundi afin d'obtenir les résultats de l'"enquête interne" sur le traitement de l'attentat par l'édition nationale du 12/13 le 7 janvier. Ces syndicats ont dénoncé un "crash éditorial". Selon eux, les informations des journalistes de la rédaction partis sur les lieux de l'attentat et les dépêches de l'AFP, "auraient permis de modifier le conducteur et de dérouler le journal à la hauteur de l'événement".
La direction de l'information de France Télévisions a entamé un examen détaillé de la couverture par les rédactions de France 2, France 3 et Francetvinfo des événements survenus entre le 7 et le 11 janvier. La direction fera part aux rédactions des actions à mener d'ici à la mi-février.
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Vos réactions
Ce qui est dommage, c'est que Pascal Golomer, le directeur délégué à France 3 et France 2, ne précise pas qu'il était en régie à France 3 ce jour là et que ça ne l'a pas fait tiquer une seconde que le rédacteur en chef du 12/13 ouvre sur les soldes.
Mais forcément, il ne peut pas se virer lui-même...
Si Pascal Golomer était en Régie, il aurait du réagir de suite. Pourquoi le directeur de l'info n'a pas décroché le téléphone pour faire changer le ligne éditoriale du journal? La synergie de Fr2 ET Fr3 n'a pas fonctionné (car elle n'existe pas) et c'est bien dommage. Je pense que la BBC avec sa Rédaction commune a dû mettre tous les moyens de toutes ses chaines dés le début. Le rédacteur en chef du journal du 7 est le fusible d'une Direction de l'info qui n'était pas à la hauteur. Le fait que le personnel CGT fasse une gréve de 55 mn (pour pouvoir toucher la totalité de leur salaire) me parait disproportionné et dangereux car ils s'initient (même s'ils ne sont pas d'accord au contenu du journal télévisé).
Peut-être faudrait-il regarder le journal du 7/01 avant de commenter...
Samuel Etienne déroule ses titres comme si de rien n'était, et à mon avis, l'erreur est là, les titres sont bien trop longs (soldes, fraude, baignade hiverale, météo) mais quand le journaliste dit ''bonjour'', dans la foulée, il dit bien ''avant de développer tous ses titres, nous venons de l'apprendre....'' et là IL OUVRE DONC, avec la terrible actualité Charlie Hebdo, en lançant un direct par téléphone d'une journaliste sur place, il rappelle aussi pour conclure, l'incendie des locaux de charlie hebdo etc etc...
Pour rappel aussi, les infos des confirmations des identités des victimes ''ne sont tombées'' qu'à 14h passées, bien après le 12/13...
DONC tout cela est un peu dur...Cela sent aussi le ''tirage de parapluie'' d'une direction de l'information, forcément au courant, et qui ne veut pas pas partir avec l'eau du bain, alors qu'une grève est annoncée pour bientôt me semble-t-il...
Je pense enfin que l'on ne sait pas tout, le rédacteur chef est en première ligne, il morfle, anormal ou normal, c'est selon, mais je veux bien imaginer aussi à sa décharge que trouver une équipe pour monter un direct dans l'urgence à France 3 ne doit pas être chose facile, surtout à l'heure du déjeuner...
Ce qui est dommage, c'est que Pascal Golomer, le directeur délégué à France 3 et France 2, ne précise pas qu'il était en régie à France 3 ce jour là et que ça ne l'a pas fait tiquer une seconde que le rédacteur en chef du 12/13 ouvre sur les soldes.
Mais forcément, il ne peut pas se virer lui-même...
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