raphael enthoven
Plus de la moitié des Français (57%) veulent une accélération des réformes lors de la seconde partie du quinquennat, selon un sondage réalisé par Odoxa, pour RTL, publié jeudi.
Ils le veulent "quitte à laisser moins de temps au dialogue et à mécontenter certaines professions ou certains syndicats (57%, contre 42%).
Parmi les sympathisants de droite, 64% en sont convaincus. Moins attendu: à gauche, une courte majorité (50% contre 47%) pense de même.
Plus de sept Français sur dix (74%) sont prêts à faire des sacrifices importants en ce qui concerne les allocations familiales en modulant leur montant selon le revenu des familles (25% contre, 1% ne sait pas), ou encore les minima sociaux (71% contre 29%) comme le RSA, en "mettant des conditions plus strictes à son versement et son montant".
Le sondage montre également que près de deux Français sur trois (64%) seraient favorables à un plafonnement du montant des allocations chômage ou une limitation de la durée de prise en charge des chômeurs (36% y sont opposés).
Enfin, près d’un Français sur deux (44%) serait prêt à des sacrifices sur les droits des salariés en modifiant la durée légale du travail, le montant du salaire minimum ou le contrat de travail (56% contre). Les sympathisants de gauche y seraient nettement moins prêts (30%) que ceux de droite (59%).
En revanche, le refus des Français est total et unanime s’agissant de faire des sacrifices sur l'augmentation de l'âge légal du départ en retraite (73% contre) comme sur le système de santé (83% contre).
Le sondage a été réalisé en ligne, les 30 et 31 octobre, auprès de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas.
Vos réactions
C'est marrant ce sondage, ça veut dire que les français qui travaillent sont pret à faire des efforts sur toutes les aides qu'ils ne touchent pas mais surtout interdit de toucher à tout ce qui concerne ce qui touchent les salariés
Quelle réforme ! Il ne fait rien
Sauf qu'à partir du moment où une de ces réformes va les concerner de près de ou loin ils vont se mettre à chouiner et râler, les politiques, trop péteux, vont faire marche arrière et rien ne sera fait. Autrement dit en France, les réformes c'est pour les autres.
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