11/06/2014 16:16

Les intermittents du spectacle menacent désormais le festival d'Avignon

Les intermittents accentuent la pression juste avant le démarrage des festivals d'été, à commencer par Avignon, pour faire plier le gouvernement sur leur régime d'assurance-chômage, alors que la CGT demande à la justice d'annuler la convention dans son ensemble.

Emblème des festivals de l'été, le personnel du "in" d'Avignon a mis son poids dans la balance en "exigeant" que le ministre du Travail François Rebsamen n'agrée par l'accord sur les nouvelles règles d'indemnisation des chômeurs, signé par le patronat et trois syndicats (CFDT, FO et CFTC).

"Si l'Etat devait agréer l'accord du 22 mars, nous nous réservons la possibilité d'appliquer notre droit de grève dès le 4 juillet (date de l'ouverture du festival, ndlr) et le gouvernement en assumera les conséquences", mettent en garde artistes, régisseurs et techniciens.

Du côté des directions de festivals et des entrepreneurs de spectacles, les appels se multiplient en direction du gouvernement, en soutien aux revendications des intermittents.

Vingt festivals de musiques actuelles (Eurockéennes, Vieilles Charrues, Garorock, Marsatac...), qui emploient 5.000 intermittents, demandent la suspension de la réforme, tout comme le SPI (producteurs audiovisuels), tandis que le Prodiss (producteurs privés de spectacle de musiques actuelles) réclame un "moratoire" jusqu'au 1er septembre.

"Nous ne voulons et nous ne pouvons revivre 2003", écrit de son côté le Syndicat professionnel des producteurs, festivals, ensembles et diffuseurs indépendants de musique (Profedim) dans une lettre ouverte au gouvernement.

"Les financeurs publics seront-ils en mesure, comme en 2003, de compenser tout ou partie des annulations qui sont en train de se multiplier ?", s'interroge-t-il, dans cette lettre signée notamment par le fondateur des Arts Florissants William Christie et la direction du festival d'Aix-en-Provence.

En 2003, la précédente réforme d'ampleur du régime des intermittents avait provoqué un mouvement de colère et des annulations de festivals, comme Avignon, Aix ou Les Francofolies.

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Vos réactions

Portrait de avisperso
13/juin/2014 - 20h05 - depuis l'application mobile

Au faite le directeur est toujours en poste? Lui qui voulé démissioné si le fn passer dans à la mairie d'Avignon.

Portrait de gismok
11/juin/2014 - 23h31
iracoubo a écrit :

si ils sont si nombreux a vouloir travailler dans les métiers du spectacle c'est qu'il y a une raison, un peu de travail et beaucoup d'indemnités.

Tout a fait d'accord avec vous , une saison de boulot aprés on part en vacances 6 mois sous le dos du contribuable en touchant le chomage ...j'éspére que le gouvernement va pas caler et céder cette fois , il faut réformer tout ça , tous ses passes droits au nom de la culture , qu'ils continuent leur gréve on s'en fou , mais je pense aux communes qui ont dépensé de l'argent pour ces fêtes dans leur ville et que ces idiots viennent tout gacher .....ils verront ces maniféstants à la fin de l'été leur droit se réduire et plus de chomage ma fois ....continuez Mr les intermittents votre lutte est inutile à nos yeux  ...et bon courage l'été sera chaud chaud ...

Portrait de iracoubo
11/juin/2014 - 22h07 - depuis l'application mobile

si ils sont si nombreux a vouloir travailler dans les métiers du spectacle c'est qu'il y a une raison, un peu de travail et beaucoup d'indemnités.

Portrait de ARTISAN3
11/juin/2014 - 18h29
ago48 a écrit :

Et c est pour ça qu en cas du fn aux municipales ils voulaient l annuler....!!!!!! Merci les démocrate. Belle mentalité.

Bs, Je dois dire que vous avez raison. De toute manière, ils ont un nombre d'heures à faire et ensuite profitent grassement du système qu'ils l'acceptent ou pas.

Portrait de stephaned06
11/juin/2014 - 17h24 - depuis l'application mobile

Dans les autres pays européens les"artistes" font des petits boulots entre 2 engagements!