07/06/2013 12:29

Décès de Pierre Mauroy: François Hollande salue "un homme qui a servi la France à des moments exceptionnels"

Le président français François Hollande a rendu hommage aujourd'hui à l'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy décédé, en saluant "un homme qui a servi la France à des moments exceptionnels".

M. Mauroy, qui fut le premier chef d'un gouvernement socialiste sous la Ve République (1981-1984) est mort à l'âge de 84 ans, a annoncé depuis Tokyo le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

"Il fut le premier chef de gouvernement de l'alternance de gauche quand la elle faisait l'apprentissage du pouvoir sous la Ve République. Il prit des mesures courageuses qu'on a appelées la rigueur, il a servi son pays sans jamais occulter ses valeurs fondamentales", a déclaré M. Hollande qui a appris la mort de Pierre Mauroy lors d'une visite d'Etat au Japon.

"Pierre Mauroy était socialiste, il voulait que la justice sociale puisse inspirer tous ses actes", a poursuivi le chef de l'Etat. "Pierre Mauroy ne trompait pas, il ne mentait pas, il allait jusqu'au bout de ses convictions en prenant la réalité telle qu'elle était. C'était un homme de fidélité, fidélité à ses origines ouvrières, à sa région, à une cause, le socialisme, et à l'unité de la gauche". "Pierre Mauroy était aussi un humaniste, il aimait les choses simples mais il était aussi exigeant. Il considérait que le peuple devait avoir accès à tous les biens, tous les honneurs, à tout ce qui fait le sel de la vie. "Sa formule était qu'il fallait mettre du bleu dans le ciel. Aujourd'hui il est avec le bleu", a conclu M. Hollande, attristé par la disparition d'un proche.

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Vos réactions

Portrait de DarkAngel
17/juin/2013 - 04h31
Pistouille a écrit :

Quel beau discours ...

smiley

Portrait de DarkAngel
17/juin/2013 - 04h31

Il rame un peu Hollande

Portrait de moise63
7/juin/2013 - 18h53

500 000 chômeurs de plus pour Mauroy en 3 ans : triste bilan.

Un exemple pour Hollande?

Portrait de DeathWing
7/juin/2013 - 14h22
MICK8 a écrit :

On ne parle pas de la même chose.

Les budgets ne sont pas équilibrés depuis 1974 soit depuis le 1er choc pétrolier de 1973, les 21% de PIB c'est autre chose, c'est un pourcentage qui marque la richesse d'un état au niveau de sa production inérieure et filiales étrangères mais les fonds, l'argent dans les caisses, c'est à dire la somme utilisable en dehors des coûts de structure qui permettent de faire tourner l'administration et consort, ça les plans Barre avait permis de dégager des sommes qui aurait justement pu réduire la dette, déjà à l'époque et peut-être même sortir un budget en équilibre...

 

Mais le gouvernement Mauroy a fait le choix de "l'avancée sociale" autrement dit de distribuer l'argent à tour de bras jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus et pire avec un effet de cliquet qui fait que ces sommes versées une fois, seront versées chaque année alors qu'on ne dispose pas de la moindre entrées d'argent supplémentaire lors de cette prise de décision pour assurer les financements des années suivantes...

 

Voilà c'est tout ce que je voulais dire... mais reprenez la presse de l'époque... L'oppostion était déjà vent debout contre cette gabegie financière....

En gros, vous nous expliquez que sous Giscard, l'état disposait de réserves financières mais qu'il préfèrait continuer à présenter des budgets en déséquilibre et ainsi payer des intérêts ?

Portrait de Bibi77
7/juin/2013 - 14h03

Il me semble que vous pourriez au moins consacrer quelques lignes sur les deux journaliste d'Europe 1 dont on est sans nouvelles. C'est u minimum !

Portrait de DeathWing
7/juin/2013 - 13h40
MICK8 a écrit :

Hé bien il faut consulter... Vous nous faites un début d'Alzheimer...

C'est au début de 1982 que Mauroy a fini de vider les caisses qui étaient plus que pleines le 10 mai 1981...

Jamais le Pays n'avait été aussi riche que lors de la passation de pouvoir... Mais il aura juste fallu 12 mois pour que nos amis socialistes vident es caisses et pire encore dépensent l'argent qu'ils n'avaient pas...

Pardon de vous contredire mais nous étions à 21% de PIB d'endettement lors du départ de Giscard et le budget n'était pas non plus équilibré..