Conflit avec son fils: Sheila fait condamner VSD, et les sites internet de Closer et de Voici pour atteinte à la vie privée

VSD, les sites internet de Closer, Voici ont été condamnés pour atteinte à la vie privée et droit à l'image de Sheila pour avoir publié des articles critiques sur un différend entre la chanteuse et son fils qu'elle poursuivait pour harcèlement, selon une ordonnance de référé du tribunal de grande Instance de Paris rendue mercredi.

VSD avait publié, fin septembre, une double page sur le conflit opposant Sheila à son fils Ludovic Bayle-Chancel, 37 ans, qui venait d'être placé en garde à vue à la suite d'une plainte de la chanteuse contre lui.

Sheila reprochait à son fils de lui avoir adressé une série de SMS hostiles, au moment où elle s'apprêtait à remonter sur la scène de l'Olympia pour fêter ses cinquante ans de carrière.

"Ludovic Bayle-Chancel est moins un enfant de l'amour que des hits-parades", écrivait notamment VSD dans un article illustré par des photos de la mère et du fils.

VSD a été condamné à verser 3.000 euros à Sheila, à titre provisionnel, à valoir sur l'indemnisation pour dommages et intérêts du préjudice et qui devra être calculée ultérieurement.

Le site internet de Closer, qui avait mis en ligne un article faisant largement état des rapports familiaux entre Sheila et son fils, illustré par une photo de la chanteuse, a également été condamné à 2.500 euros provisionnels à valoir sur l'indemnisation.

En revanche Sheila qui réclamait la condamnation du magazine Closer après la publication d'une interview de son fils, a été déboutée. Le tribunal qui a jugé que les propos de ce dernier, qui l'a qualifiait notamment "égocentrique", étaient des "appréciations subjectives" sans lien avec des éléments de sa vie privée.

Le site internet de Voici qui avait mis en ligne un article sur "un fils en colère", accompagné de photos, a été condamné à 2.500 euros de dommages et intérêts à titre provisionnels à valoir sur l'indemnisation du préjudice.

Ludovic Bayle-Chancel a été condamné, début octobre, pour des appels malveillants à sa mère et au mari de celle-ci, mais le tribunal a ajourné le prononcé de sa peine afin de le mettre à l'épreuve durant un an.