25/11/2012 10:02

Ce soir, la jeune Chloé va raconter pour la première fois sur M6 son enlévement et sa captivité

La jeune Chloé lève le voile pour la première fois sur sa semaine de captivité entre le Gard et l'Allemagne dans un témoignage diffusé dimanche soir sur M6, où elle avoue avoir eu "peur de mourir" tout en restant évasive sur d'éventuelles agressions sexuelles de son ravisseur.

Cette interview n'était initialement pas prévue, précise la chaîne, mais l'adolescente de 15 ans, dont les parents avaient demandé de respecter la vie privée lors d'une conférence de presse à son retour d'Allemagne, est apparue alors que l'équipe du magazine "66 Minutes" interrogeait sa mère, et a finalement accepté de répondre à quelques questions, le visage flouté.

Le 9 novembre, Chloé rentre en scooter à son domicile de Barjac (Gard).

"Je me suis garée près du garage et il y a un homme qui est rentré dans la cour (...) J'essaie de partir en courant, je suis tombée, il m'a menée jusqu'à la voiture", raconte-t-elle, selon le script de l'interview.

Commence pour la jeune fille une longue épreuve. Enfermée pendant des heures dans le coffre du véhicule, elle se retrouve en Italie avant de  rejoindre l'Allemagne. Au cours de cette semaine, elle dit n'avoir bu qu'un litre et demi d'eau et avoir peu mangé, ne pas s'être lavée et n'être sortie de  la voiture que quand elle et son ravisseur se trouvaient dans des endroits isolés.

"Au début, ça a été difficile", confie-t-elle. "J'ai baissé les bras et je me suis dit, je ne rentrerai jamais chez moi (...) et là, ça a été horrible pendant plus de 24 heures, j'étais anéantie".

"Quand on vous enlève de votre famille et de votre vie, on ne peut pas faire autrement qu'avoir peur. C'était l'inconnu pour moi. Oui, j'ai eu peur. J'ai eu peur de mourir, de ne jamais rentrer chez moi", souligne Chloé. Puis elle entend, le surlendemain de son enlèvement, l'appel de sa mère qui évoque à la radio la "vague humaine mobilisée".

"Franchement, ça m'a boostée, je me suis dit : faut pas que j'abandonne".

Son ravisseur présumé, Kamel Bousselat, toujours détenu en Allemagne, "ne voulait pas (lui) faire de mal directement", assure l'adolescente, avant d'ajouter: "Après, ça ne veut pas dire que je n'ai pas subi d'autres choses mais c'est tout ce que je pourrai dire".

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Vos réactions

Portrait de Koro
3/décembre/2012 - 00h37
Elise a écrit :

Le magazine 66 minutes a bien changé

Ils font dans le sensationnel

Portrait de Koro
3/décembre/2012 - 00h37
Elise a écrit :

Peut-être bien hélas

smiley

Portrait de Koro
3/décembre/2012 - 00h36

Est ce bien raisonnable de la part d'M6 ..

Portrait de Cécé39
25/novembre/2012 - 20h46 - depuis l'application mobile
Portrait de piq
25/novembre/2012 - 15h01

Pourquoi elle sera "visage flouté" à l'interview alors qu'il y'a sa photo qui illustre l'article. C'est la photo que son pêre a fait circuler au moment de son enlevement pour que quelqu'un puisse la reconnaitre.

 

Portrait de Saro2419
25/novembre/2012 - 14h11 - depuis l'application mobile
Lautre a écrit :

Un bouquin en perspective , pour une affaire pas très très claire .

On en saura plus dans quelques années !

Comme d'habitude la justice est pour ces povres agresseurs que pour les victimes, ne soyez jamais un plaignant pour agression, vol, etc,etc,etc, c'est vous qui serez condamné trois fois, une fois par votre agresseur, une fois par la police, et la troisième par votre assurance, j'ai été braqué quatre fois je sais ce dont je parle.
J'oublie tous les violeurs qui devrait des la première fois être rendus eunuque, cela pour qu'ils évitent de recommencer, mais on aurait toutes les vieilles filles qui montraient au créneau pour les plaindre en priant qu'une fois au moins elles soient baisés

Portrait de sosoblues
25/novembre/2012 - 11h07

oui pas trè clair tout ça....

Portrait de TheVoice
25/novembre/2012 - 10h26 - depuis l'application mobile

J'ai un ami qui s'est fait enlever et mis dans un coffre de voiture il y a quelques années. Il a tout raconté des le sur-lendemain par mail à ses proches. Sa parole à été libératrice. Gageons qu'il en soit de même pour cette jeune femme qui doit être accompagnée psychologiquement.