05/07/2012 14:33

Le chef de la diplomatie équatorienne ironise sur l'affaire de viol lancée contre Julian Assange

Le ministre des Affaires étrangères d'Equateur, pays auquel le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a réclamé l'asile politique, a ironisé mercredi sur l'affaire de viol et d'agression sexuelle présumés lancée contre lui en Suède.

"Personnellement, c'est à mourir de rire", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie équatorienne Ricardo Patiño, en ajoutant: "On l'accuse parce que le préservatif s'est rompu".

Le fondateur australien de WikiLeaks se trouve depuis le 19 juin sous la protection de l'ambassade équatorienne à Londres, où il s'est réfugié afin d'échapper à son extradition en Suède, avant de refuser de répondre à la convocation de la police britannique.

M. Assange, qui assure n'avoir eu que des relations sexuelles consenties avec ses deux accusatrices suédoises, redoute d'être dans un deuxième temps transféré vers les Etats-Unis pour y être jugé pour espionnage, après la divulgation par son site de plus de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.

L'Equateur, dont le président socialiste Rafael Correa a déjà manifesté de la sympathie à l'égard du fondateur de WikiLeaks, n'a pas donné de délai pour donner une réponse à sa demande d'asile.

"Nous sommes en train de collecter des informations sur ces présumées accusations en Suède", a ajouté M. Patiño. Selon lui, une des plaignantes aurait indiqué s'être "rendu compte que certaines nuits, le préservatif s'était rompu".

"Il faut être un peu ingénu pour croire qu'il s'agit de la raison principale" de la demande d'extradition, a-t-il commenté. "Nous devons examiner ces éléments car c'est la justification donnée pour l'extradition", a poursuivi le ministre.

Pour le ministre équatorien, cette question est "fondamentale pour prendre la décision" d'accorder ou non l'asile politique.

"Combien de fois la Grande-Bretagne a-t-elle extradé des personnes pour ce type de raisons, juste pour l'interroger dans un autre pays ?", a-t-il encore lancé, en précisant que son gouvernement avait demandé à des avocats d'examiner "dans quelle mesure se justifie ce qu'ils sont en train de faire en Europe".

"Dans le cas de l'Equateur, jamais nous ne demanderions ni n'accepterions une demande d'extradition pour interroger une personne", a souligné M. Patiño, faisant valoir qu'il n'y avait "même eu aucune procédure judiciaire réclamant la mise en détention" de M. Assange.

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Vos réactions

Portrait de socrate
5/juillet/2012 - 15h42

j'ai des doutes quand à l'authenticité de ce site, je me demande si justement il ne travail pas pour l'état et le nom wikileaks sonne trop comme wikipedia

Portrait de tony
5/juillet/2012 - 15h38

ouep c'est de l'acharnement politique ...il a créer un site ou certains  GY américain ont envoyé des trucs a pas voir ..surtout le massacre d'une 15 ene de personnes dont un enfant ....l'hélicopter etait a + de 2000 metres  et comme un jeu video sur un écrant ils sont tirée des rafales des balle a tete enrichie ou l'on voit un gamin se cacher dérriere un mur le tireur ne fera aucun cadeaux on entend le tireur de l'hélicoptere les traiter de batard on vois les troupes au sol de 'US army arriver et un GY prendre le gamin mort dans c'est bras.ils seront .tous mort..Le gros probleme c'était des civiles Irakien non armées qui fuyaient les combats voila pourquoi on s'acharne politiquement sur cet homme Deplus le miltaire qui a fourni l'info a été condamné pour espionnage a 30 ans de prison par son pays les states....j'ai vu la video qui ne ma pas laissé insensible .Je soutiens cet homme