 algérie
            algérie           
    Le piratage de  messageries téléphoniques, mis à jour avec le scandale du News of the  World du groupe Murdoch, était "endémique" au Daily Mirror, un tabloïde  appartenant à un autre groupe de presse britannique, Trinity Mirror,  selon un ancien journaliste.  
James  Hipwell, 45 ans, qui a travaillé deux ans jusqu'en 2000 pour le Daily  Mirror, principal concurrent du "Sun" de Murdoch, a indiqué au quotidien  The Independent que la pratique était courante dans le journal.  "Vous  saviez ce que les gens autour de vous faisaient", a-t-il assuré. 
"Ils  appelaient une célébrité avec un téléphone, et quand on leur répondait,  ils raccrochaient. A ce stade, un autre téléphone était sur la boîte  vocale de la célébrité, et ils pouvaient taper le code, 9999 ou 0000"  pour accéder aux messages.  
Selon  lui, les écoutes étaient également pratiquées dans les autres journaux  du groupe, dont The People, où travaillait le journaliste Sean Hoare,  passé ensuite au News of the World et qui a le premier rompu la loi du  silence en révélant à quel point les écoutes étaient répandues.  
James  Hipwell, qui travaillait pour le service économique du Daily Mirror, a  été licencié et condamné par la justice pour avoir manipulé des cours de  bourse.  
Un  autre journaliste, anonyme, ayant "travaillé pendant la dernière  décennie" pour le Sunday Mirror a assuré dans le programme Newsnight de  la BBC vendredi soir que "les écoutes étaient pratiquées  quotidiennement", rapporte le site internet de la BBC.  Il a indiqué  avoir assisté personnellement au piratage de la messagerie de l'actrice  Liz Hurley.  
L'utilisation  d'acteurs, qui se faisaient passer pour des célébrités pour obtenir des  informations étaient également généralisée, selon lui.  Le groupe  Trinity Mirror a publié un communiqué assurant que "nos journalistes  travaillent dans les limites de la loi et du code de conduite" des  journalistes.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?