
C'est aujourd'hui que Jean-Daniel Verhague débute le tournage du téléfilm "Un long chemin", qui retrace le combat de Robert Badinter pour l'abolition de la peine de mort.
Dans les rôles principaux, on retrouvera Charles Berling dans le rôle de Robert Badinter et Gérard Depardieu dans celui de l'avocat Henri Torrès, son maître.
Le tournage se déroulera à Paris et en région parisienne, jusqu'au 25 avril.
La fiction sera diffusée ultérieurement sur France 2.
Vos réactions
Il n'empêche : ce fut un mauvais ministre de la Justice ! Comme toute la Gauche : d'abord on cherche des excuses aux criminels, les victimes et leur famille passent après ...
Désolé mais il y abaucoup de gens qui ne vont pas obéir à ton oukase. C'est facile de dire aujourd'hui que la peine de mort aurait été abolie sans lui mais en attendant c'est lui qui a mené le combat et qui a fait sortir la France de cette barbarie où l'on coupait en deux des hommes au petit matin dans la cour des prisons.
ça mérite au moins un téléfilm et du respect.
la démocratie ne veut pas dire que le peuple soit consulté sur tout. Miterrand avait été très clair. On savait que s'il passait , la première réforme était l'abolition, donc pas de surprise
c'est elisabeth badinter c'est un ecrivain feministe moi je reprocherai plutot a badinter sa position actuelle concernant la loi de retention de surete
à voir. je dis pourquoi pas.
Ne me parlez plus de Badinter, en bts Assurances on ne jure que par lui !!! trop de mauvais souvenirs lol:x
La peine de mort ne se serait pas abolie toute seule : il a bien fallu des gens pour mener le combat. Et Badinter fut l'un de ceux-là, bien avant d'être ministre de la Justice.
Arrêtez d'admirer Badinter, la peine de mort, de toute façon aurait été abolie ! Et puis, n'ayez pas la mémoire courte il a été un très mauvais Ministre de la Justice !
Je suis pour la peine de mort pour les auteurs de meurtres associés à des actes de torture et de barbarie. Badinter, c'est surtout un donneur de leçons très, très gauche-caviar !
Je suis pour la peine de mort pour les meurtres associés aux actes de torture et de barbarie , les , très gauche caviar.
bah oui mais en cas d'erreur judiciaire tu mourras mais c'est ton choix
Ah ? y'a matiere à un film ????
Je vais faire hurler surement mais bon tant pis.... mais un monsieur qui a fait abolir la peine de mort :shock: ben oui pour certains cas je suis pour la peine de mort.. c'estmon choix. :8)
impossible de décrocher tellement s'est bien écrit
J'ai lu L'abolition mais pas L'exécution
c'est exactement ce que Badinter m'a conseillée :D
"Son combat pour l'abolition de la peine de mort commence véritablement après l'exécution de Roger Bontems le 28 novembre 1972. Pour comprendre l'importance de cette exécution pour Robert Badinter, il faut expliquer les faits qui ont conduit Roger Bontems à la guillotine.
Bontems était le complice de Claude Buffet durant la prise d'otage d'un surveillant et d'une infirmière à la centrale de Clairvaux. Durant l'assaut, Buffet égorgea le surveillant et l'infirmière. Il a bien été reconnu durant le procès que c'était Buffet qui avait commis les deux meurtres. Mais les jurés décidèrent de les condamner tous les deux à la peine de mort. Le fait d'être condamné à mort, pour une personne qui n'avait pas tué, révolta Robert Badinter. Bien que partisan de l'abolition depuis un certain temps [2], c'est à partir de ce moment-là qu'il devint un farouche partisan de l'abolition de la peine de mort.
C'est principalement pour cette raison qu'il accepta de défendre Patrick Henry. Durant le mois de janvier 1976, Philippe Bertrand âgé de huit ans fut enlevé. Quelques jours plus tard, Patrick Henry fut interpelé par la police. Il désigna lui-même le dessous de son lit où se trouvait le petit Philippe, mort, dans une couverture. Ce qui révolta le plus la population française fut le comportement de Henry durant l'enquête avant son interpellation définitive. Quelques jours après l'enlèvement de Philippe Bertrand, les policiers suspectaient déjà Henry, mais faute de preuve, ils durent le relâcher. Il s'exhiba ensuite devant les caméras pour dire à qui voulait l'entendre que les kidnappeurs et les tueurs d'enfants méritaient la mort. Au côté de Robert Bocquillon, Badinter prit la défense de Henry. Mais au lieu de défendre un tueur d'enfant, Badinter fit le procès de la peine de mort. Et il gagna, Henry ne fut pas condamné à mort mais condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Après un tel verdict, on aurait pu croire qu'aucun tribunal ne prononcerait à nouveau une condamnation à mort en France. Ce ne fut pas le cas. Mais ce verdict permit de lancer un vrai débat. Et un visage fut mis sur les partisans de l'abolition de la peine de mort, celui de Robert Badinter.
Entre l'affaire Patrick Henry et l'abolition de la peine de mort en 1981, trois personnes furent exécutées. Badinter participa activement aux deux campagnes présidentielles de François Mitterrand (celle de 1974 et 1981). Cette fidélité lui permit d'être nommé ministre de la Justice dans le gouvernement de Pierre Mauroy. L'une de ses premières actions a été de proposer un projet de loi visant à abolir la peine de mort en France. Cette loi fut votée le 30 septembre 1981 par la gauche mais aussi certaines voix de droite dont celle de Jacques Chirac ou encore Philippe Séguin [3].
Bien que la peine de mort n'existe plus en France et dans la grande majorité des pays de l'Europe, de nombreux pays continuent de l'appliquer (notamment la Chine et les États-Unis). C'est pour cette raison que Robert Badinter continue son combat. Il a été notamment l'un des animateurs du premier Congrès mondial contre la peine de mort qui s'est déroulé à Strasbourg du 21 au 23 juin 2001.
Le 31 décembre 2006, au lendemain de l'exécution de l'ancien dictateur irakien, Saddam Hussein, Robert Badinter estime que cet acte constitue « une faute politique majeure ». D'abord, au regard de la justice pour l'ensemble des crimes dont l'ancien dictateur ne fut pas jugé. Ensuite, au regard de l'avenir déjà assombri de l'Irak, il considère que cette exécution risque d'aggraver la dislocation du pays. Il rejette ainsi la notion « d'étape importante pour la démocratie » que constituerait la mort de Saddam Hussein pour l'administration Bush.
Il soutiendra le 7 février 2007 devant le Sénat le projet de loi visant à inscrire l'abolition de la peine de mort au sein de la Constitution, permettant ainsi à la France de ratifier deux traités rendant impossible le rétablissement de la peine de mort en France par une simple loi [4]"
voici ce que l'on peut trouver sur wikipedia
son père est mort en déportation
je l'ai lu en 2 jours et lui a mis 2 ans à l'écrire (c'est ce qu'il m'a dit dans un grand sourire quand je l'ai rencontré ;) ;) ;) )
Merci du conseil ;)
Que veux-tu dire ?
En tout cas, ce téléfilm sera certainement très intéressant
J'ai eu l'occasion de le rencontrer en 2002, entre les 2 tours de l'élection présidentielle. Un type abordable, très chaleureux. Un orateur hors pair, qui vous prend aux tripes. Un plaisir à lire et à écouter. Si vous avez l'occasion de lire L'abolition, ce bouquin est formidable.
Ce téléfilm est-il tiré de ce livre ??
j'espère que ce sera à la hauteur du personnage.
voila une bonne idée. Quelle grandeur d'âme ce Monsieur BADINTER.
un grand bonhomme, et malgré une histoire parentale lourde, il a le mérite d'avoir aboli la peine de mort . quelqu'un de bien pour moi.
Un homme qui a des couilles et surtout de fortes convictions humanistes, malgré tous les sondages défavorables il avait osé abolir la peine de mort.
si.....dans un bêtisier ;)
C'est sur que Badinter c'est autre chose que les mediocres qui nous gouvernent aujourd'hui...
:D En espérant que ce telefilm soit à la hauteur de MONSIEUR BADINTER, ce qui devrait être le cas avec les acteurs retenus.:lol:
l'homme du XXe siècle pour moi
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?