10/02/2023 14:51

EN DIRECT - Séisme en Turquie et Syrie: Au moins quatre ressortissants français font partie des victimes, annonce le ministère français des affaires étrangères

14h50: Le point sur la situation cet après-midi

Trois enfants ont été sauvés vendredi, mais l'espoir de trouver d'autres survivants s'amenuisait vendredi en Turquie et en Syrie, une centaine d'heures après le violent séisme qui a tué plus de 22.300 personnes dans l'une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle.

L'aide humanitaire internationale afflue en Turquie - l'Allemagne a notamment annoncé vendredi l'envoi de 90 tonnes de matériel par avion - mais l'accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, est beaucoup plus compliqué. La quasi-totalité de l'aide humanitaire destinée aux zones rebelles est acheminée depuis la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul actuellement garanti par l'ONU.

La diplomatie turque dit s'employer à ouvrir deux autres points de passage "avec les régions sous contrôle du gouvernement" de Damas, "pour des raisons humanitaires". L'ONU avait indiqué mardi que l'acheminement par ce poste-frontière était perturbé en raison des routes endommagées. De son côté, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé jeudi être "en route pour la Syrie". La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, est arrivée le même jour à Alep, en Syrie.

14h17: Les secours "ne vont pas aussi vite qu'espéré", a pour la première fois reconnu le président turc Recep Tayyip Erdogan, cinq jours après le séisme qui a tué plus de 22.000 personnes en Turquie et en Syrie. "Les destructions ont affecté tellement d'immeubles (...) que malheureusement, nous n'avons pas pu conduire nos interventions aussi vite qu'espéré", a déclaré le chef de l'Etat en visite dans la ville d'Adiyaman (Sud), qui a été très affectée par la catastrophe.

13h33: Quatre ressortissants français font partie des victimes du violent séisme survenu en Turquie et en Syrie lundi, a annoncé aujourd'hui le ministère français des affaires étrangères. "Nous déplorons à cette heure quatre victimes françaises", a-t-il indiqué à l'AFP, précisant qu'elles ont toutes péri en Turquie.

Le Quai d'Orsay ajoute qu'il suit "avec la plus grande attention la situation des Français présents dans la zone au moment des séismes, en lien avec les autorités turques". Pour assurer leur mise en protection, le Centre de crise et de soutien du ministère et l'ambassade française à Ankara ont ouvert des cellules de crise.

"Compte tenu de la situation difficile dans cette zone, nous recommandons instamment aux Français qui auraient envisagé de s'y rendre de reporter tout projet de déplacement", demande par ailleurs le ministère. Au total, plus de 22 300 personnes sont mortes dans l'une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle.

11h32: Le point sur ce que l'on sait

L'espoir de trouver encore des survivants s'amenuisait vendredi en Turquie et en Syrie, une centaine d'heures après le violent séisme qui a tué plus de 21.700 personnes dans l'une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle. L'aide humanitaire afflue en Turquie - l'Allemagne a notamment annoncé vendredi l'envoi de 90 tonnes de matériel par avion - mais l'accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, est beaucoup plus compliqué.

La quasi-totalité de l'aide humanitaire destinée aux zones rebelles est acheminée depuis la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul actuellement garanti par l'ONU. La diplomatie turque dit s'employer à ouvrir deux autres points de passage "avec les régions sous contrôle du gouvernement" de Damas, "pour des raisons humanitaires".

L'ONU avait indiqué mardi que l'acheminement par ce poste-frontière était perturbé en raison des routes endommagées. De son côté, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé jeudi être "en route pour la Syrie". La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, est arrivée le même jour à Alep, en Syrie.

10h32: Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a décidé vendredi la suspension temporaire de ses « opérations » en Turquie après le séisme, a annoncé un responsable militaire du groupe. « Arrêtez les opérations dans les villes en Turquie. Nous avons décidé de ne conduire aucune opération tant que l’Etat turc ne nous attaque pas », a déclaré Cemil Bayik, un haut responsable du mouvement, cité par l’agence Firat, proche du PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.

« Le séisme a provoqué une grande catastrophe. (...) Des milliers de nôtres sont encore sous les décombres. (...) Tout le monde se doit de mobiliser tous ses moyens », a affirmé ce responsable de haut rang. Le PKK, qui mène depuis 1984 une lutte armée contre l’armée turque, est classé comme une organisation terroriste par Ankara, les Etats-Unis et l’Union européenne.

09h54: L'Allemagne envoie 90 tonnes de matériel par avion en Turquie, où le bilan du séisme qui a secoué lundi le sud-est du pays ne cesse de s'alourdir, a annoncé vendredi le gouvernement. "Trois avions militaires A400M sont partis jeudi" de la base aérienne de Wunstorf, en Basse-Saxe, "avec 50 tonnes de matériel à bord", et trois autres machines vont décoller vendredi avec "plus de 40 tonnes de matériel d'aide" à bord, a déclaré le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, qui s'est exprimé sur la base devant la presse.

09h27: Les Etats-Unis vont verser 85 millions de dollars d’aide à la Turquie et à la Syrie, a annoncé l’Agence américaine de développement (USAID), après le séisme dévastateur qui a frappé les deux pays lundi. L’USAID a souligné dans un communiqué que le financement serait versé à des partenaires sur le terrain « pour fournir l’aide urgente nécessaire à des millions de personnes » notamment en matière de nourriture et de soins de santé.

L’aide devrait aussi permettre d’aider à l’approvisionnement en eau potable et empêcher la propagation de maladies, a affirmé l’agence. L’annonce intervient après un appel plus tôt jeudi entre le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et son homologue turc Mevlut Cavusoglu pour évoquer les besoins de cet allié, membre de l’Otan.

« Nous sommes fiers de nous joindre à la campagne mondiale d’aide à la Turquie -- la Turquie ayant si souvent envoyé ses propres experts en secours à tant de pays par le passé », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat américain Ned Price.

Les Etats-Unis ont déjà envoyé des équipes de sauvetage en Turquie et ont fourni des marteaux-piqueurs, des générateurs d’électricité, des systèmes de purification de l’eau, et des hélicoptères, selon des responsables.

06h35: Le point vendredi matin - Le séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord syrien au début de la semaine a fait plus de 21.000 morts, selon de derniers bilans qui ne cessent d'augmenter, alors qu'un premier convoi d'aide est entré dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie jeudi, au quatrième jour après la catastrophe. Un correspondant de l'AFP a vu six camions, chargés notamment de matériel pour des tentes et de produits d'entretien, entrer en territoire syrien depuis la Turquie par le poste-frontière de Bab al-Hawa. Selon Mazen Allouch, un responsable du poste-frontière, il s'agit d'une aide qui était attendue avant le séisme d'une magnitude de 7,8, suivi de plus d'une centaine de secousses qui ont dévasté lundi la Syrie et la Turquie.

"Elle sera suivie, si Dieu le veut, comme on nous l'a promis, de convois plus importants pour aider notre peuple sinistré", a-t-il ajouté. L'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) a indiqué dans un communiqué que ce convoi, composé de six camions transportant couvertures, matelas, tentes, matériel de secours et lampes solaires devrait couvrir les besoins d'au moins 5.000 personnes. Mercredi, un responsable onusien avait averti que le stock des Nations unies dans le nord-ouest de la Syrie permettait à peine de nourrir 100.000 personnes pendant une semaine.

Le séisme a fait au moins 19.863 morts, selon les derniers bilans officiels, dont 16.546 en Turquie et 3.317 en Syrie. Vingt-trois millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables", estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle redoute une crise sanitaire majeure qui causerait encore plus de dommages que le séisme.

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation de l'épidémie de choléra, qui a fait sa réapparition en Syrie. A Tloul, un village du nord-ouest de la Syrie, les habitants ont dû fuir après qu'un barrage en terre s'est effondré sous les secousses du séisme.

L'UE a envoyé de premiers secours en Turquie quelques heures après le séisme lundi. Mais elle n'a initialement offert qu'une aide minimale à la Syrie par le biais des programmes humanitaires existants, en raison des sanctions internationales en vigueur depuis le début de la guerre civile en 2011.

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Vos réactions

Portrait de Tempura
10/février/2023 - 16h15

On va nous emmerder combien de temps avec ça ?

Ce pays nous rackette déjà des milliards chaque année pour faire semblant de bloquer les migrants. Et en remerciement leur président demande à ses ressortissants de chier chacun 7 gosses chez nous pour nous remplacer plus vite.

Et on va encore raquer pour eux, du pognon qui de façon sera détourné comme toujours. C'est hallucinant comme le bon sens à quitté la france, on met autant d'énergie à torcher le cul de nos ennemis qu'à nous aliéner nos vrais alliés objectifs.

Portrait de .Kazindrah.
10/février/2023 - 12h32

C'est tellement horrible que l'on ne sait quoi dire ; 

excepté qu'il faut espérer que les sinistrés reçoivent très rapidement le plus d'aide possible et qu'en plus il n'y ait surtout pas de réplique(s).

Portrait de Electro
10/février/2023 - 08h06

21000 morts  ! C'est sidérant.

Bien au dessous de ce que nous pouvions tous imaginer.