18/02/2021 19:08

Le domicile et les locaux des sociétés liées à l'influenceuse Caroline Receveur perquisitionnés par le fisc Français, intrigué par les sociétés à l'étranger de la jeune femme (Le Monde)

Le 19 septembre 2019, le fisc français a perquisitionné le domicile et plusieurs locaux des sociétés liées à Caroline Receveur. Selon Le Monde, l'influenceuse vue dans plusieurs télé-réalités françaises a contesté les perquisitions devant la justice, mais la cour d'appel de Paris les a jugées légales le 10 février dernier. Les services fiscaux se sont intéressés à sa société Island Keys, qui gère les ventes de sa marque de thé Wander Tea.

Pour le fisc, le siège social de l'entreprise - transférée en Grande-Bretagne en 2014 et dont les centres décisionnels sont restés en France - "serait situé (…) à une adresse regroupant un grand nombre de sociétés (…) et ne semblerait pas disposer de moyens humains et matériels suffisants pour exercer une activité conforme à son objet social". Nos confrères précisent que le fisc a relevé que des factures d’Island Keys mentionnent la TVA française sans que cette taxe n’ait été ensuite déclarée.

L'administration fiscale s'est également penchée sur une autre société de Caroline Receveur : Caroline Receveur Ltd. Celle-ci, domiciliée outre-Manche, "sert de véhicule financier à la signature de ses contrats de mannequinat et de partenariats", indique Le Monde. "A compter de 2018, elle serait présumée exercer son activité en France sans souscrire les déclarations fiscales afférentes", estime le fisc.

Interrogés par le site Gotham City, les avocats de l'influenceuse précisent que leur cliente "a spontanément fait sa déclaration relative à l’impôt sur le revenu afférent à l’année 2018", année de son retour temporaire en France suite à la naissance de son fils. Ils ont également indiqué que la société Island Keys Ltd était déficitaire sur l'exercice 2017 et 2018.

"Même si elle avait été soumise à l’impôt sur les sociétés en France en 2018, l'entreprise n’aurait pas été redevable du moindre impôt à ce titre du fait des règles de report des déficits enregistrés au cours d’exercices antérieurs", ajoutent les avocats.

Il y a quelques jours, la cour d'appel de Paris a donc décidé de confirmer les perquisitions menées il y a un an et demi en estimant que la jeune femme dispose depuis janvier 2018 "d’une adresse parisienne, de plusieurs comptes bancaires à cette adresse, qu’il résulte de l’acte de naissance de son fils que le domicile des parents est une adresse française". 

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