13/08/2020 16:09

EN DIRECT - Coronavirus - La pandémie a tué plus de 750.000 personnes dans le monde depuis sa découverte en Chine en décembre dernier

16h08: Les voyageurs français se rendant sur l’île anglo-normande de Jersey doivent désormais se soumettre à une quarantaine d’au moins cinq jours et à deux tests PCR de dépistage du Covid-19, a-t-on appris jeudi auprès du gouvernement de ce territoire.

Depuis le 9 août, le gouvernement jersiais a placé la France en catégorie « orange », les pays étant classés en trois couleurs (verte, orange et rouge) en fonction de l’évolution de leur situation sanitaire.

Pour les voyageurs français, cette nouvelle disposition implique de se faire dépister sur l’île, via un test PCR au premier et au cinquième jour de leur arrivée, et de s’isoler jusqu’à l’obtention de résultats négatifs. C’est à cette seule condition qu’ils pourront se déplacer librement. Les enfants de moins de 11 ans ne sont pas concernés.

« Les Français devront donc s’isoler à leur hôtel pendant au minimum cinq jours, et même probablement sept puisqu’ils devront attendre les résultats du second test. Les tests faits à l’étranger ne sont pas considérés comme valides pour les pays en catégorie orange », a précisé à l’AFP l’Office du tourisme de Jersey, territoire de la couronne britannique qui ne fait toutefois pas partie juridiquement du Royaume-Uni.

Des chambres d’hôtels pourront être mises à la disposition des voyageurs en quarantaine, mais ces derniers devront, sauf exception, s’acquitter des frais d’hébergement.

Des amendes allant jusqu’à 1.000, voire 10.000 livres (1.100 à 11.000 euros) sont prévues pour les contrevenants.

Les voyageurs qui refusent de se faire tester devront eux se soumettre à un isolement de 14 jours.

Quand aux voyageurs français qui envisageaient de passer une journée sur l’île, l’Office de tourisme déconseille fortement de tenter l’expérience dans la mesure où ils « ne pourraient pas rentrer en France » et se verraient « obligés de s’isoler jusqu’à l’obtention du résultat du second test ».

15h33: La compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific, terrassée par le coronavirus, a annoncé mercredi une perte nette historique de 9,9 milliards de dollars hongkongais (1,1 milliard d'euros) au premier semestre, un résultat qui avait été anticipé.

"Les six premiers mois de 2020 ont été les plus difficiles pour le groupe Cathay Pacific en plus de 70 ans d'histoire", a déclaré dans un communiqué le président du groupe, Patrick Healy.

Comme tous les transporteurs aériens, Cathay essuie de plein fouet l'impact de la pandémie et l'effondrement du trafic international. Mais la fermeture des frontières pèse d'autant plus sur la compagnie hongkongaise qu'elle n'a pas de marché intérieur sur lequel se rabattre.

De janvier à juin, la compagnie a transporté 4,4 millions de passagers, soit 76% de moins qu'au premier semestre 2019. En avril et mai, le groupe ne transportait en moyenne que 500 passagers par jour, l'aéroport international de Hong Kong offrant le triste spectacle des dizaines d'avions cloués au sol.

"L'impact du Covid-19 sur l'activité du groupe et l'économie mondiale est sans précédent", a poursuivi M. Healy. "La crise sanitaire mondiale a décimé le secteur du transport et l'avenir est très incertain, la plupart des analystes laissant entendre qu'il faudra des années pour retrouver les niveaux précédant la crise".

15h05: La pandémie de nouveau coronavirus a tué plus de 750.000 personnes dans le monde depuis sa découverte en Chine en décembre, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 12H10 GMT.

Au total, 750.003 décès ont été recensés dans le monde sur 20.667.684 cas déclarés. L'Amérique latine et les Caraïbes est la région la plus touchée avec 228.572 morts et près de la moitié des décès mondiaux du Covid-19 ont été enregistrés dans quatre pays : les Etats-Unis (166.038), le Brésil (104.201), le Mexique (54.666) et l'Inde (47.033).

13h56: La Grèce a annoncé le premier cas de coronavirus dans un camp de migrants sur une île de la mer Egée, a-t-on appris auprès du ministère des Migrations.

Un Yéménite âgé de 35 ans vivant dans le camp de Vial sur l’île de Chios, qui abrite plus de 3.800 personnes, a été testé positif mercredi soir, a indiqué à l’AFP un responsable au ministère qui a souhaité conserver l’anonymat.

« L’homme a été placé en quarantaine dans un hôpital local. Trente autres personnes subissent des tests », a-t-il ajouté.

C’est la première fois qu’un cas de Covid-19 a été enregistré sur les cinq camps surpeuplés et sordides, situés sur cinq îles grecques de l’Est de la mer Egée. Presque 3.800 personnes vivent dans le camp de Vial, trois fois plus que sa capacité.

11h39: La Nouvelle-Zélande envisage de prolonger le confinement de trois jours actuellement en vigueur dans sa plus grande ville, Auckland, à la suite de l’apparition d’un foyer de contamination au coronavirus de 17 cas, a indiqué un haut responsable mercredi.

Le responsable du service de santé, Ashley Bloomfield, a indiqué mercredi que 13 nouveaux cas ont été enregistrés, tous liés à la famille de quatre personnes testées positives mardi au coronavirus. La Nouvelle-Zélande avait imposé à la hâte cette semaine un confinement de trois jours à Auckland après la contamination de source inconnue de quatre membres d’une même famille.

La découverte de ces cas à l’occasion de tests a mis fin à une période de 102 jours sans contamination. L’ordre de confinement doit expirer vendredi à minuit. Des équipes sanitaires sont à pied d’oeuvre pour tenter d’identifier la source du foyer d’infection, a ajouté M. Bloomfield.

Parmi les nouveaux cas, figure un lycéen qui étudie dans l’un des plus grands établissements du pays qui comprend plus de 3.000 élèves, a précisé M. Blommfield. La Première ministre Jacinda Ardern a indiqué que de nouveaux cas liés à ce nouveau foyer de contamination sont attendus. « Les leçons que nous avons tirées de la première vague de coronavirus, c’est qu’une fois que vous avez identifié le foyer de contamination, il se développe avant de ralentir », a-t-elle expliqué lors d’une allocution à la télévision.

11h16: L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi attendre avec impatience de pouvoir analyser les résultats des essais cliniques du vaccin contre le nouveau coronavirus dont le président Vladimir Poutine a annoncé la veille la mise au point en Russie.

La phase finale des tests sur ce produit, auxquels plus de 2.000 personnes au total participeront, devait commencer mercredi, avait alors déclaré le président russe. "L'OMS est en contact avec les scientifiques et les autorités russes et attend avec impatience d'étudier les détails des essais" cliniques, peut-on lire dans le communiqué diffusé à Genève, où cette organisation a son siège. "Accélérer la recherche pour (l'obtention d') un vaccin devrait être fait en suivant des processus établis à chaque étape de la mise au point, pour s'assurer que tout vaccin qui va finalement être produit est à la fois sûr et efficace", poursuit l'OMS, exhortant à "un accès rapide, juste et équitable dans le monde entier à un tel vaccin".

L'Organisation mondiale de la Santé avait prudemment réagi mardi à l'annonce de Vladimir Poutine, rappelant que la "pré-qualification" et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures "rigoureuses". Jusqu'ici, la Russie n'a pas rendu publiques d'études détaillées des résultats de ses essais permettant d'établir l'efficacité des produits qu'elle dit avoir créés.

10h52: Le coronavirus à l’origine de la maladie Covid-19 a été découvert au cours d’un contrôle de routine sur du poulet importé du Brésil, premier producteur mondial, ont annoncé jeudi les autorités chinoises.

Le virus était présent sur des échantillons d’ailes de poulet congelées prélevés mardi, a précisé dans un communiqué la mairie de la métropole de Shenzhen (sud), aux portes de Hong Kong.

Les autorités assurent avoir « immédiatement » procédé au dépistage des personnes ayant été en contact avec les produits contaminés, ainsi que de leurs proches. Ces tests se sont tous avérés négatifs, selon le communiqué.

La Chine, où le coronavirus a fait son apparition fin 2019, a largement endigué l’épidémie si l’on en croit les chiffres officiels. Le pays a ainsi annoncé jeudi un bilan quotidien de 19 contaminations. Le dernier décès dû au virus remonte à mi-mai. Le Brésil est en revanche le deuxième pays du monde le plus durement frappé, après les Etats-Unis.

Les autorités chinoises ont annoncé mercredi qu’une femme de 68 ans hospitalisée dans la province du Hubei (centre), où le Covid a été initialement détecté l’an dernier, était porteuse du virus, alors qu’elle avait été considérée comme guérie en début d’année.

Dans la province de l’Anhui (est), la mairie de la ville de Wuhu a par ailleurs annoncé jeudi la découverte du virus sur des emballages de crevettes en provenance d’Equateur. Ces paquets étaient conservés dans le congélateur d’un restaurant de la ville.

C’est la deuxième fois depuis début juillet que la Chine fait état de la présence du virus sur des paquets de crevettes équatoriennes.

10h13: Le point sur la situation ce matin

La pandémie de Covid-19 continue de faire planer incertitude et inquiétude à travers le monde au moment où le Royaume-Uni connaît une récession sans précédent et que l’OMS se dit impatiente d’analyser les essais cliniques d’un vaccin russe.

Le Royaume-Uni a subi au deuxième trimestre une chute «record» de 20,4% de son économie et, sur les six premiers mois de l’année, sa pire récession jamais enregistrée.

Le Royaume-Uni signe la plus mauvaise performance au deuxième trimestre en Europe, devant l’Espagne (-18,5%) et bien pire que la France (-13,8%).

Londres a par ailleurs changé mercredi sa méthode pour comptabiliser les décès dus à l’épidémie, ne prenant désormais en compte que ceux survenus dans les 28 jours après un test positif.

Cette méthode offre un bilan inférieur de 5.300 morts par rapport au bilan précédent pour ce pays qui reste en tête des décès en Europe avec 41.329 tués, selon le nouveau comptage.

Alors que de Moscou à Washington en passant par l’Amérique latine, la course effrénée pour trouver un vaccin contre le coronavirus s’accélère, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi attendre avec impatience de pouvoir analyser les résultats des essais cliniques russes du vaccin contre le virus.

A la surprise générale, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé la veille que son pays avait développé le «premier» vaccin contre le Covid-19 et allait le produire dès septembre, alors même que les essais ne sont pas terminés.

«L’OMS est en contact avec les scientifiques et les autorités russes et attend avec impatience d’étudier les détails des essais» cliniques, dit le communiqué de l’Organisation basée à Genève.

Pour leur part, l’Argentine et le Mexique vont prendre en charge la production et la distribution en Amérique latine, sauf au Brésil, du futur vaccin contre le coronavirus élaboré conjointement par le laboratoire AstraZeneca et l’université d’Oxford, a annoncé mercredi le président argentin Alberto Fernandez.

L’Allemagne a ajouté mercredi Bucarest et plusieurs régions de Roumanie à sa liste de zones considérées comme à haut risque de contamination par le Covid-19, obligeant son ministre du Travail à annuler une visite dans la capitale roumaine.

Sur le plan économique, le gouvernement allemand a annoncé mercredi l’octroi d’une nouvelle aide publique de 1,2 milliard d’euros au numéro 1 mondial du tourisme TUI, afin d’assurer le «maintien des emplois» du groupe dans le pays.

En Espagne, la province de Galice (nord-ouest) va à partir de jeudi interdire de fumer dans les rues et aux terrasses de café s’il n’est pas possible de respecter une distance de sécurité d’au moins deux mètres entre les personnes.

Cette mesure, inédite en Espagne qui compte 28.579 décès, vise à tenter de freiner la transmission du virus.

La Turquie quant à elle s’est résolue à retarder d’un mois la rentrée des établissements scolaires et des universités, le nombre de cas de contamination au coronavirus enregistrés chaque jour étant supérieur à 1.000.

«Les écoles rouvriront avec l’enseignement à distance le 31 août», a déclaré à la presse à Ankara le ministre de l’Education Ziya Selcuk. Selon lui, on peut espérer un retour progressif dans les classes à partir du 21 septembre.

En Amérique latine, un confinement dominical va être réimposé au Pérou, 3e pays le plus affecté de la région après le Brésil et le Mexique, alors qu’en Argentine, le nombre de décès a dépassé mercredi la barre des 5.000.

Au Brésil, 2e pays le plus touché au monde avec plus de 104.000 décès, Joao Doria, le gouverneur de Sao Paulo, a annoncé mercredi être positif au Covid-19 et continuer d’exercer ses fonctions en quarantaine.

En Nouvelle-Zélande, la Première ministre Jacinda Ardern réfléchissait quant à elle mercredi à un possible report des élections du 19 septembre en raison de la résurgence, encore modeste, de l’épidémie dans son pays.

L’archipel océanien a jusqu’ici été érigée en exemple de bonne gestion de la crise sanitaire après avoir enregistré 102 jours sans aucune contamination locale.

Au total, selon le dernier bilan établi par l’AFP jeudi à 00H30 GMT, l’épidémie de coronavirus a fait au moins 745.783 morts dans le monde et contaminé plus de 20 millions de personnes depuis son apparition en décembre.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 165.909 décès pour 5.191.689 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

07h38: Le Pérou a annoncé hier soir le retour du couvre-feu dominical et a interdit les rassemblements familiaux, devenus la principale source de contagion du coronavirus. En l'espace de 24 heures, 8 875 nouveaux cas de contamination à ce virus ont été recensés, selon le ministère de la Santé.

07h15: L'Amérique latine, région la plus touchée au monde par l'épidémie de Covid-19, s'est placée dans les starting-blocks pour produire d'urgence le prochain vaccin, qu'il vienne de Russie ou d'Europe, alors de nouvelles mesures sanitaires surgissent un peu partout. L'Argentine et le Mexique vont prendre en charge la production et la distribution en Amérique latine, sauf au Brésil, du futur vaccin contre le coronavirus élaboré par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca et l'université d'Oxford, a annoncé le président argentin Alberto Fernandez dans la nuit de mercredi à jeudi. AstraZeneca a signé un accord avec la Fondation Carlos Slim "pour produire entre 150 et 250 millions de vaccins destinés à toute l'Amérique latine à l'exception du Brésil, qui seront disponibles pour le premier semestre 2021", a dit le dirigeant en conférence de presse.

06h28: L'idée est de fournir aux pays d'Amérique latine un vaccin "à des prix plus raisonnables", entre 3 et 4 dollars la dose. Le bureau d'AstraZeneca au Mexique a assuré que la production du vaccin se ferait "sans bénéfice économique" pour le laboratoire.

Le Royaume-Uni a subi au deuxième trimestre une chute record de 20,4% de son PIB et, sur les six premiers mois de l'année, sa pire récession, selon l'Office national des statistiques (ONS). Le pays signe la plus mauvaise performance au deuxième trimestre en Europe, devant l'Espagne (-18,5%) ou la France (-13,8%).

05h56: La canicule s'achève en France mais le Covid-19 ne connaît pas de répit: certains indicateurs sont en hausse ces derniers jours, et les appels se font plus pressants pour généraliser le masque à l'extérieur afin de contrer la montée en puissance de l'épidémie. Le Premier ministre Jean Castex, craignant un retour à un système de santé "sous tension", a sommé mardi les Français de se ressaisir pour éviter une reprise de l'épidémie, plaidant pour le port du masque malgré la canicule et demandant aux préfets d'étendre leur obligation dans les espaces publics.

"Le Premier ministre a raison, il se passe quelque chose: les courbes remontent un petit peu. (...) Il faut casser ce cycle (...) Il est hors de question qu'on reconfine la France", a déclaré mercredi sur LCI Patrick Pelloux, président du Syndicat des médecins urgentistes hospitaliers de France. Il a prôné le port du masque partout, jugeant "incompréhensible" le schéma où il est imposé dans certaines zones fréquentées: "On s'y perd. Il faut le porter partout, au niveau national".

Le port du masque à l'extérieur s'étend à de plus en plus de villes et sites touristiques en France. Après de nombreuses zones de Paris, c'est le centre de Bordeaux qui s'ajoutera à la liste dès samedi, ainsi que les marchés de plein air du Var ou du Cantal.

Face aux appels à rendre le masque obligatoire partout, le ministre de la Santé Olivier Véran, faisant "confiance aux élus locaux et aux préfets", a estimé mercredi soir sur France 2 qu'"il n'y a pas nécessairement besoin d'obligation pour qu'on puisse se protéger". Il a ainsi décliné la "règle ABCD pour savoir quand il faut le porter": "A, quand on est à risque, fragile, âgé ; B quand on est dans un lieu bondé ; C pour les endroits clos; D quand la distance est impossible à gérer". Le gouvernement a également promis cette semaine de renforcer les contrôles là où le masque est obligatoire.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de Poupa
13/août/2020 - 18h36
Mimosas06 a écrit :

Étonnant cette année pas d'épidémie de grippe ...

Fameux tour de "Passe-Passe" !