Grève à Radio France: Rachida Dati accuse le gouvernement de s'en "laver les mains"

L'eurodéputée UMP Rachida Dati a accusé vendredi le gouvernement de se "laver les mains" du sort de Radio France, entrée dans sa quatrième semaine de grève.
"Le gouvernement s'en lave les mains, nommer un médiateur, ce n'est pas faire preuve de responsabilité", a déclaré la maire du 7e arrondissement de Paris sur iTÉLÉ, alors que Fleur Pellerin, ministre de la Culture, a désigné un expert du dialogue social, Dominique-Jean Chertier, pour tenter de dénouer la crise qui perturbe les antennes de la radio publique.
Relevant que le CSA en avait appelé au gouvernement, Rachida Dati s'est insurgée: "Enfin il faut prendre ses responsabilités! Qui a nommé M. Gallet ?", a-t-elle demandé, alors que Mathieu Gallet a été nommé à la tête de la Maison ronde par ce même Conseil supérieur de l'Audiovisuel.
"Ceux qui l'ont nommé doivent ou le soutenir dans sa démarche de redresser Radio France", ou "prendre une autre solution", a-t-elle insisté.

Elle a dénoncé "une absence de responsabilité". "On laisse cette belle institution s'enliser. Je ne comprends même plus quel est l'objet de la grève", et il en est de même à ses yeux des auditeurs, "très tristes", et qui "ne savent pas pourquoi cette grève continue".