erisilia soudais 18h35: Delphine Ernotte : "Je n'ai jamais reçu de pressions politiques, et on peut se féliciter d'être en France. Certes, il y a des chefs d'entreprises qui parfois m'ont téléphoné pour se plaindre, mais je n'ai jamais eu de pression politique et je le dis sous serment. On a de la chance d'être en France."
18h30: Le point sur l'audition - Attendue de pied ferme par les députés, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, a défendu mercredi sa gestion de l'entreprise et la neutralité des émissions, une "exigence absolue", devant la commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public.
Le contexte est inflammable et le rapporteur de la commission, le député Charles Alloncle (UDR), a préparé pas moins de 50 questions. Dans la salle Lamartine de l'Assemblée nationale, où se tient l'audition de plusieurs heures, Delphine Ernotte Cunci prend le temps de la pédagogie et développe ses réponses, souvent pressée d'accélérer par les députés.
"France Télévisions est un média financé par tous. Il doit donc s'adresser à tous, quels que soient son lieu de vie, ses opinions ou son niveau de revenus. Il s'agit, pour nous, d'une exigence absolue", a martelé la dirigeante. Cependant, "les polémiques de ces dernières semaines ont pu alimenter un débat qui est légitime", a-t-elle reconnu.
La commission d'enquête sur la "neutralité" et "le financement de l'audiovisuel public" a été créée par les députés du groupe UDR d'Eric Ciotti dans la foulée de l'affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d'une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables.
Plus généralement, France Télévisions ainsi que Radio France, dont les responsables seront auditionnés la semaine prochaine, sont accusés par une partie de la droite et le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche.
Face aux doutes émis par le rapporteur sur la neutralité de France Télévisions, Mme Ernotte Cunci a assuré que le groupe se montre "exemplaire en matière de transparence de son offre d'information et d'équilibre des points de vue".
Quant aux erreurs commises sur les antennes, "je ne considère pas que nous soyons irréprochables" et il y a des sanctions internes le cas échéant, a-t-elle exposé. Mais "cela ne veut pas dire que l'information de France Télévisions n'est pas rigoureuse, n'est pas impartiale", a-t-elle opposé au rapporteur qui l'a appelée à prendre ses "responsabilités".
Sous sa présidence, la seule sanction reçue du régulateur a concerné "l'interview d'un homme qui était auprès du corps sans vie de sa femme, recouvert d'un drap blanc", diffusée "à 1h37 du matin" après l'attentat de Nice en 2016, a-t-elle souligné. Dans les prochaines semaines, une "nouvelle direction de la déontologie" transversale va être mise en place, et un "même niveau d'exigence" sera appliqué à tous les magazines d'information, y compris produits en externe. - "réformes structurelles" -
17h30 : Le salaire de Delphine Ernotte est de 322.000 euros fixe par an et 78.000 euros de prime soit 400.000 euros brut par an.
Delphine Ernotte refuse de reconnaître, lors de son audition, sa responsabilité dans la quasi-faillite de France Télévisions, alors que plusieurs rapports pointent pourtant une gestion non pilotée.
— Charles Alloncle (@CHAlloncle) December 10, 2025
Elle préfère en attribuer la cause à l’État, en affirmant que les dotations… pic.twitter.com/CV0OUmX2ho
17h23: Delphine Ernotte a une part variable qui est prévue dans un contrat par l'Etat. Le secrétaire générale de France Télé explique que "La part variable est attribuée en fonction de 5 critères. Cette part n'a rien à voir avec la situation financière de l'entreprise."
17h05: Delphine Ernotte révèle que "France Info coûte 40 millions d'euros par an et s'appuie en plus sur les différentes rédactions" pour environ 1% d'audience par an. "L'information de France télé est rigoureuse et impartiale et les Français lui font confiance"
17h01: Delphine Ernotte affirme que France Télévisions n'a jamais été sanctionné par l'ARCOM pour son traitement de l'information.
16h43 : «Un Français moyen regarde 65% de télévision traditionnelle et 35% de contenus sur les plateformes», a expliqué Delphine Ernotte. «Chez les jeunes publics, la proportion est inversée», a-t-elle ensuite souligné avant d’expliquer que les géants du numérique comme YouTube drainaient aujourd’hui une large part de l’audience. «Donc on ne peut plus considérer uniquement la télévision linéaire.»
16h25: Question du rapporteur à Delphine Ernotte : "Pourquoi avoir caché la situation catastrophique de la société dans vos communiqué de presse ?" Delphine Ernotte affirme qu'il ne fut pas seulement regarder les communiqués de presse mais également les autres communiqués.
Le rapporteur @CHAlloncle à @DelphineErnotte, présidente de France Télévisions : "Est-ce que vous pensez que n'importe quel dirigeant d'une entreprise privée aurait été renouvelé pour un 3e mandat avec un tel bilan financier ?"#DirectAN pic.twitter.com/kvvae3gfPU
— LCP (@LCP) December 10, 2025
16h12: Delphine Ernotte est interrogée sur l'Etat désastreux des comptes de France Télé: "Nous avons fait des efforts pendant toutes ces années, le problème venant de la dotation de l'Etat réduite, mais également des coupes budgétaires. En 2025, nous n'avons pas réussi à adapter nos charges et en 2026 il va nous falloir nous réadapter. Je me suis toujours conformé aux décisions de mon conseil d'administration. "
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16h11: Le débat sur la neutralité de l'audiovisuel public est "légitime" et ce principe constitue une "exigence absolue" pour France Télévisions, a affirmé mercredi sa patronne Delphine Ernotte Cunci, en ouverture de son audition par la commission d'enquête parlementaire sur le sujet. "Les polémiques de ces dernières semaines ont pu alimenter un débat qui est légitime", a reconnu la présidente du groupe public. "France Télévisions est un média financé par tous. Il doit donc s'adresser à tous, quels que soient son lieu de vie, ses opinions ou son niveau de revenus. Il s'agit, pour nous, d'une exigence absolue à laquelle nous veillons tout particulièrement", a-t-elle martelé. La commission d'enquête sur la "neutralité" et "le financement de l'audiovisuel public" a été créée par les députés du groupe UDR d'Eric Ciotti dans la foulée de l'affaire Legrand-Cohen.
Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d'une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables.
Plus généralement, France Télévisions et Radio France, dont les responsables seront auditionnés la semaine prochaine, sont accusés par une partie de la droite et le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche. Mais Mme Ernotte Cunci a assuré que France Télévisions se montre "exemplaire en matière de transparence de son offre d'information et d'équilibre des points de vue". Divers travaux internes ont été lancés pour encore renforcer ces principes.
16h05: Le secrétaire général de France Télévisions Christophe Tardieu affirme "Je n'ai envoyé aucun mail ni aucun message de quelconque pression à la Cour des Comptes". Rappelons que le député Charles Alloncle, rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, avait auditionné jeudi dernier plusieurs magistrats à l'origine d'un rapport sur France Télévisions. Il avait cherché à savoir si sa publication avait été retardée afin de permettre la reconduction de Delphine Ernotte Cunci pour un troisième mandat à la tête de France Télévisions en mai dernier.
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15h45: "Depuis 80 ans, nous avons su adapter nos offres, conserver notre puissance et rester un repère pour tous les Français ", déclare Delphine Ernotte-Cunci, qui évoque "deux principes fondateurs : la liberté et l'exigence".
"France Télévisions n'est pas un média comme les autres", affirme -t-elle. Et d'ajouter: "Un Français sur deux nous regarde chaque jour. Ils sont huit sur dix chaque semaine. [...] Nous sommes l'offre dont ils pourraient le moins se passer si elle venait à disparaître."
"Depuis 10 ans, je m'applique à conforter la capacité de l'entreprise à remplir les missions que lui assigne la puissance publique", explique Delphine Ernotte-Cunci, qui juge "sain que l'audiovisuel public soit un objet de débat".
"Au global, et en tenant compte de l'inflation, France Télévisions coûte aux Français 500 millions d'euros de moins qu'à mon arrivée", assure-t-elle. Avant de défendre les "efforts massifs" menés pour le retour des comptes à l'équilibre.
"Je suis convaincue que nous arrivons au bout d'un modèle pour France Télévisions. (...) L'entreprise se trouve dans une situation budgétaire difficile", poursuit Delphine Ernotte-Cunci, qui mettra "en application l'ensemble des recommandations de la Cour des Comptes".
15h30: L'audition de Delphine Ernotte-Cunci démarre.
«Nous ne sommes pas ici dans un tribunal. Nous ne sommes pas des juges», a d'abord rappelé Jérémie Patrier-Leitus, président (Horizons) de la commission d’enquête, en ouverture de l’audition.
Avant de lancer: «Cette commission n’est pas l’acte 3 d’une pièce de théâtre», en s'adressant à Charles Alloncle (UDR), rapporteur de la commission d’enquête, lui demandant de bien le «répéter» aux membres de son groupe parlementaire.
«Nous avons la responsabilité de ne pas alimenter la défiance croissante à l’égard des responsables politiques comme des médias», a également indiqué Jérémie Patrier-Leitus.
Delphine Ernotte prétend que le budget en déficit de France Télévision était une situation "tout à fait exceptionnelle" qui s'explique par un "manque d'anticipation" et s'engage à revenir à l'équilibre "dès l'an prochain".pic.twitter.com/vFfBdfLDwJ
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) December 10, 2025

11h30: Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, est attendue de pied ferme aujourd'hui par les députés de la commission d'enquête sur la "neutralité" et "le financement de l'audiovisuel public", dans un contexte inflammable pour son groupe. La dirigeante en poste depuis dix ans a affûté ses arguments pour cette audition qui démarrera à 15H30.
Elle a assuré au Figaro aborder ces travaux "avec sérénité", même si elle ne s'attendait "pas à autant de polémiques" en quelques mois autour de France Télé. Charles Alloncle, membre du groupe UDR d'Eric Ciotti et rapporteur de la commission, a déjà donné le ton: il dénonce des "entorses au principe de neutralité" commises par l'audiovisuel public ainsi que de "graves dysfonctionnements financiers et budgétaires".
"Il va chercher à la faire sortir de ses gonds", anticipe-t-on au sein de France Télévisions, qui regroupe 5 chaînes, 24 antennes régionales et le réseau Outre-mer La Première, soit 8.800 salariés. Charles Alloncle a promis des "pistes radicales" dans le rapport final - non contraignant - qu'il rendra public au printemps, sans se prononcer à ce stade sur une éventuelle privatisation de l'audiovisuel public souhaitée par ses alliés du Rassemblement national.
L'audiovisuel public est accusé par une partie de la droite et le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche. Cette commission d'enquête a été créée par le groupe ciottiste dans la foulée de l'affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d'une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables. Jérémie Patrier-Leitus, président (Horizons) de la commission d'enquête, cherche à éviter "le procès de l'audiovisuel public".
La commission, composée d'une trentaine de députés de tous bords, "peut être utile si elle permet d'objectiver les choses" sur la neutralité et le fonctionnement du secteur, "à l'ère de la rumeur", prône-t-il.
En septembre, un rapport de la Cour des comptes a mis en évidence une "situation financière critique" à France Télé, qui impose "sans délai des réformes structurelles". Les Sages demandent que l'Etat fixe à l'entreprise "une trajectoire financière réaliste", alors qu'une coupe budgétaire de 65 millions d'euros se profile pour 2026.
M. Alloncle cherche à savoir si ce rapport a été retardé pour permettre la reconduction de Mme Ernotte Cunci pour un troisième mandat en mai dernier - les magistrats de la Cour, auditionnés la semaine dernière, l'ont récusé. Dans une rare mise au point, la Cour a même réaffirmé mardi son "indépendance".
Le rapporteur de la commission d'enquête a de nombreux autres sujets en réserve: les contrats de France Télévisions avec les sociétés de production, les frais de réception, des nuitées au Festival de Cannes...
Les députés LFI ne sont pas en reste, après notamment le rapprochement fait par l'éditorialiste politique Nathalie Saint-Cricq entre antisémitisme et "quête du vote musulman", devant l'ex-insoumis Alexis Corbière.
La commission d'enquête a déjà longuement interrogé le président du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom. Martin Ajdari a tenté de défendre le "rôle central" du service public, qui doit "s'adresser à tous et jouer un rôle fédérateur", mais les échanges se sont rapidement corsés.
Vos réactions
Il faut supprimer cette station qui coûte très cher et qui est financée par les impôts des français. Vu sa faible audience, elle ne sert à rien sauf à véhiculer des propos et des idées politiques détestables sans respecter la pluralité et neutralité en tant que service public qui lui sont pourtant imposées
France Télévisions est à l’image du pays où des dirigeants surpayés tiennent des discours creux, où les notes de frais défient toute logique, et où les résultats restent médiocres, sous le regard de Français médusés qui se sentent de plus en plus exploités.
Ne serait il pas temps de remettre de l'ordre dans tout ce bordel ?
Cette femme touche 400 000€/an......
ca fait plus de 33000€ par mois.
je suis pas beaucoup plus haut mais par année
Ne serait il pas temps de remettre de l'ordre dans tout ce bordel ?
Cette femme touche 400 000€/an......
France Impots ??????? plutot France Info Lol
@gordon >>>>>> Jeu de mot , disait maître Capello
France Impots ??????? plutot France Info Lol
mais quel gaspillage à tous les niveaux de l'état il ne faut plus se demander où passent nos impots
il faut ABSOLUMENT plafonner les salaires de ces inutiles et vite
France Impôts est un cas d'école de gestion socialiste :
- budget initial : 15 millions par an
- budget officiel : 40 millions
- budget réel selon le JDD : 80 millions
Pour une audience minable.
Fermez-moi ça immédiatement.
C'est toi qui va dégager le troll CORNU
Pourquoi se priverait-elle ?
C'est bien la faillite de la France ce genre de personnage.....il faut faire quoi pour pouvoir la virer sans indemnités.
Il faut absolument privatiser France TV, et virer Ernotte cette wokiste, gauchiste et raciste anti blancs.
C’est dur pour elle, d’avoir devant elle, en France, des hommes blancs.
elle pensait les avoir fait disparaître
Je suppose que pour expliquer la situation dramatique des comptes, elle a accusé l'extrême-droite et CNews.
Virez la !!
il serait presque temps de demander des compte à tous ces fonctionnaires nantis qui gaspillent à tour de bras sans rendre des comptes et elle est pas la seule
Cette jolie gauche de partage
il serait presque temps de demander des compte à tous ces fonctionnaires nantis qui gaspillent à tour de bras sans rendre des comptes et elle est pas la seule
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